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Tes mensurations, s'il te plait ? | Aloha
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Beryl E. Marshall
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Beryl E. Marshall

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Tes mensurations, s'il te plait ? | Aloha

Mer 29 Avr - 12:04
Nice dress you've got there

Il faisait très beau ce jour-là, oh oui. Une journée splendidement ensoleillée en plus à ajouter au compteur bien maigrement rempli de la capitale anglaise. Alors Beryl avait opté pour un t-shirt et un jean troué comme le plus beau des gruyères, histoire de laisser l'air pénétrer, sans étouffer sous l'épais tissu. Alors, une fois dehors avec ses lunettes de soleil remontées sur son crâne, Beryl avait sorti ses notes qu'elle avait relu rapidement pour vérifier qu'elle n'avait pas omis de question importante.

Il est presque midi, donc je suppose qu'elle ne tardera pas à arriver ;  en tout cas si elle a aussi faim que moi.

Aujourd'hui, c'était un jour essentiel dans la nouvelle vie de londonienne de Beryl, une étape clé : la prospection du colocataire idéal. Et c'était pour rencontrer une potentielle candidate à ce poste de haute responsabilité que Beryl s'appuyait désormais contre pilier qui trônait face à l'entrée du Burger King, sous le regard suspicieux du vigile.

Elle ne se souvenait plus exactement de la date mais, la semaine dernière, une jeune fille l'avait contactée par téléphone en réponse à l'annonce de recherche officielle d'un ou plusieurs colocataires qu'elle avait placardée, sans grand espoir il fallait l'admettre, sur chaque panneau d'affichage de la fac qu'elle avait réussi à ouvrir. Elle n'y avait cru qu'à moitié parce qu'elle-même consultait assez rarement les messages qui restaient suspendus là, derrière les vitres en plexiglas de mauvaise qualité, parfois durant plusieurs mois sans paraître s'attirer les faveurs d'aucun curieux pour leur accorder quelques minutes d'attention. Ainsi Beryl ne s'était pas trop laissée espérer, comme quoi c'est quand on ne s'attend à rien que le destin se décide à nous donner un coup de pouce.

Comme je ne sais pas trop à quoi elle ressemble, elle a bien fait de me dire qu'elle porterai une robe fleurie. Sinon j'avoue qu'avec cette masse de gens, ç'aurait été un "trouver Charlie" grandeur nature.

Ou plutôt "trouver Aloha", car tel était le prénom de sa probable future colocataire. Pour Beryl, cela évoquait déjà un tas d'idées plaisantes : l'été, les vacances, la joie de vivre et l'énergie. Restait maintenant à savoir si Aloha allait laisser transparaître tous ces concepts à la fois.  

Bon, c'est vrai que comme je suis rousse, pour ce qui est de me trouver, c'est bien moins compliqué. Je me demande ce que je vais prendre comme sandwich...

Aussi éloignée du détail des menus pourtant agrandi et surplombant les caisses alignées dans un seul comptoir en bloc blanc, Beryl ne parvenait pas à lire tous les descriptifs des burgers. En plus, la file de clients qui serpentait devant n'aidait en rien son mètre cinquante-sept. Elle s'étira, sur la pointe des orteils, pour essayer d'y voir plus clair, non sans renforcer encore la perplexité de monsieur le gorille flanqué à la surveillance des alentours du fast-food. Heureusement pour elle, Beryl fut vite interrompue dans ses contorsions infructueuses.
© Effie


Dernière édition par Beryl E. Marshall le Mer 29 Avr - 19:13, édité 1 fois
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Re: Tes mensurations, s'il te plait ? | Aloha

Mer 29 Avr - 13:45


help me. i'm poor.




Enfin. Enfin. Le jour J, le grand jour, le jour en hautes couleurs, le jour scindant les temps, le jour, oui, le jour où j'allais rencontrer ma future nouvelle colocataire. Le jour où j'allais qui sait m'extirper à grand pas de mon appartement aussi exigu que la bouche de mon premier petit ami et son appareil triple dimension. (mauvais souvenir, je vous le dis) Le soleil brille d'une lueur fidèle à mon humeur de réjouissance. Je n'allais plus devoir payer le loyer seule, ô soulagement. Mon compte en banque commençait à souffrir sévèrement. Parce que clairement, pour vivre dans un taudis perdu au milieu du royaume des pigeons, cela coûtait cher, très cher. Et, mes parents bien aimés pensant que je reviendrais les jambes à mon cou, m'avaient soigneusement coupés les vivres. J'en étais réduite à faire du lèche à mon patron. (oh que oui, littéralement) J'avais ainsi plus que besoin d'une jolie colocataire pour me tenir compagnie. De préférence discrète, réservé, oh et aveugle. Pour que je puisses continuer à me prélasser nue entre les pièces de ma bâtisse. Sourde serait un bonus également, histoire d'écouter du métal sans préoccupation. Et muette serait la cerise sur le gâteau, le top du top. (Quel est le comble du comble ?  Qu'un muet dise à un sourd qu'un aveugle les regarde. Eh eh, pas mal, nan ?)
C'est beau de rêver.
C'est beau l'espoir.
Je n'étais pas même encore certaine qu'elle accepte ma jolie tignasse blonde chez elle. Après tout, il ne s'agissait que d'un entretien, un simple entretien au milieu d'hamburgers et frites par milliers. Il me suffisait de faire cette bouille, vous savez, cette bouille d'ange, le petit sourire innocent. Une jolie robe à fleurs en prime, et ma future colocataire ne parviendrait pas à résister mon charme d'ange démoniaque. Cependant, ne pensez pas que je m'y rendais soumise à ses conditions. Oh que non, j'avais également les miennes. Et pas qu'une seule. Vous savez, au cap où il s'avérerait quel ne corresponde à mon comble du comble. Il me fallait bien instaurer quelques limites et règles à respecter. Je souhaitais conserver des droits fondamentaux dans mon existence de déchéance perpétuelle. Chiffonnant ma liste d'environ trois mètres (plus ou moins), je la glissais dans la poche droite de cette robe que je ne m'étais d'ordinaire qu'aux occasions particulièrement rare. Comme me rendre à l'église avec ma mère le dimanche. Généralement, cela finissait en cauchemar pour cette dernière. Prise par un ennui soudain (comme dirait Baudelaire, l'ennui incarne le mal.), je commençais à chanter fuck you de Lily Allen d'une voix perchée, coupant les amen d'une foule outrée par un tel comportement. Oh, c'était le bon temps.
En guise de vengeance, je me retrouvais seule dans une ville puante et bondée de canards vicieux à chaque recoin de rues, à supplier des inconnues de me choisir comme colocataire. Great.

Courant entre les ruelles de Londres, je me savais particulièrement en retard. Plus qu'en retard à dire vrai. La faute à cette vieille femme qui m'avait envoûté entre ses histoires sanglantes de guerres dans le métro. Devinez qui avait raté son arrêt ? Et oui, c'était bel et bien tata Aloha. Oui, c'est moi. Les cheveux volant au vent, je courais comme une dévergondé, sous le regard amusé des passants. (je les aurais bien tous cognés, à me dévisager comme ça) Quel première impression charmante, non ? Une totale folle en sueur dans une robe pour le moins assez courte, d'autant lorsque la brise s'amuse à venir la soulever (perverse). Le Burger King se dessina dans l'horizon. Cette scène clé me fit songer à un film culte, dans lequel le héros apercevait ce lieu sacré qu'il cherchait éperdument depuis deux longues heures à la suite desquels le spectateur tombe dans un profond sommeil, la belle au bois dormant prenant le dessus sue le désir de connaître le fin mot du film.
A quelques détails près, je me trouvais dans la même situation. Au loin, sur la pointe des pieds, j'aperçus la sulfureuse rousse. A coup sûr, je n'allais pas tomber sur le comble du comble. Elle ne semblait ni discrète, ni timide, ni facilement influençable, et encore moins aveugle, sourde et muette. Shit. Arrivant à sa hauteur, essoufflée, je pris la parole entre deux souffles saccadés:
" Salut... Beryl, c'est ça ? Désolé pour le retard, petit problème de métro. J'suis certaine qu'ils ont dû être rachetés par la SNCF."
Comment s'enfoncer, le guide du débutant. En version gratuite, en plus, si c'est pas le pieds.
" On commande, puis on discute de la colocation ?"  
Petit sourire en dentelle pour peaufiner le tout. Cela promettait d'être rude de la convaincre d'adopter une blondasse désaxée comme colocataire. Très rude.

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Re: Tes mensurations, s'il te plait ? | Aloha

Mer 29 Avr - 14:51
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▬ Salut... Beryl, c'est ça ? Désolée pour le retard, petit problème de métro. J'suis certaine qu'ils ont dû être rachetés par la SNCF.

Elle avait pour le moins l'air essoufflé. C'est ce qui interpella Beryl en premier, tout du moins. Ensuite, elle se rendit vite compte que la jeune fille était plutôt jolie, blonde avec des yeux empreints d'une malice sympathique. Et avant même d'avoir eu le temps de la saluer, Aloha lâcha difficilement, incontestablement par manque d'oxygène, la proposition que Beryl accepta automatiquement sans restriction.

▬ On commande, puis on discute de la colocation ?

▬ Ça marche pour moi, parce que j'ai carrément la dalle en fait. Tu sais déjà ce que tu vas prendre ?

C'était le genre de questions que l'on pose toujours pour savoir si l'on laisse l'autre passer à la caisse avant nous ou non. Bon, elles avaient enfin pu se rapprocher du menu et se tenaient désormais à une distance correcte permettant tout à fait de distinguer le prix du fameux Whopper et de ses petits camarades moins populaires. Beryl ne savait trop que choisir, tant tout lui paraissait convenir à son besoin urgent de nourriture, cependant elle était bien tentée par du poulet. Et pour le reste, frites et thé glacé feraient l'affaire. Quoiqu'elle n'excluait pas la possibilité d'agrémenter le tout d'un dessert, mais pour l'instant, elle était affamée alors elle mit de côté cette décision pour y songer plus tard. La file avançait suffisamment rapidement pour que ce soit enfin au tour des deux donzelles d'annoncer leur commande. Elle commandèrent, payèrent et partirent, leurs plateaux à bout de bras, en quête de la fameuse table libre pas trop mal placée ; en général celle qui donne sur l'entrée pour pouvoir observer qui rentre ou sort et qui se situe à une distance stratégique des toilettes.

▬ Alors alors, parlons un peu de toi, qu'est-ce que tu fais dans la vie ? Tu bosses, t'es en formation, à la fac ? Et comment ça se passe pour toi, tu viens de Londres à la base ou pas ? Moi pas vraiment, je viens de Liverpool, c'est plus au nord et à l'est, j'sais pas si tu connais. Enfin ça s'entend il paraît, parce que j'ai un accent scouse.

Beryl aurait pu prétendre détenir un maîtrise en matière d'attaque du vif du sujet, tant elle posait ces questions de bases pour faire la connaissance d'une nouvelle rencontre en les enchaînant avec une aisance qui découlait d'une grande expérience dans le relationnel improvisé. Elle essayait toutefois de maintenir une certaine mesure, un équilibre entre le fait de lui soumettre une question, de laisser Aloha répondre, de griffonner quelques bribes d'informations utiles sur son bloc-note et évidemment, de trouver le temps nécessaire à ce que toutes les deux puissent impunément engloutir les quantités de graisses et de sucre qui attendaient impatiemment dans leurs plateaux de se faire goulument dévorer.
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Re: Tes mensurations, s'il te plait ? | Aloha

Mer 29 Avr - 18:59


help me. i'm poor.




Face à ma probable et espérée future colocataire, j'abordais un sourire que je voulais convaincant et franc. Mais, qui devait certainement ressembler à un étrange rictus dû à ma course effrénée au travers cette ville en furie dans laquelle s'amassait une foule irrépressible d'idiots costumés se rendant à leurs emplois respectifs. Cependant, Beryl ne semblait pas appartenir à ce type de catégorie. Elle paraissait même diverger totalement d'eux. Une splendide chevelure de feu encadrait un visage fin et souriant, mettant immédiatement en confiance son interlocuteur. Elle n'avait ni les traits d'une élève studieuse et déterminée à poursuivre ses études jusqu'à ce que son cerveau renonce et lève les armes (au seuil des quarante ans généralement), ni les traits d'une inculte décérébrée prête à tomber enceinte avec le premier venu. Non, elle semblait rentrer dans sa catégorie, autrement dit les divergents (non, je ne suis pas obsédée par le film du tooout).  Répondant à ma question, elle me demanda si je savais ce que je souhaitais commander. Humour. Je ne parvenais jamais à déterminer quel menu je prenais. Tout simplement parce que je ne venais dans ce type de restauration que très rarement. Voir quasiment jamais. Je préférais de loin mes nouilles carbonisés à deux euros qu'un menu burger, frites t'offrant des douleurs d'estomacs et des bourrelets en primes (quel générosité). Je décidais donc d'éviter de faire traîner les choses et de rester pendant des heures devant chacun des menus en changeant d'avis toutes les deux secondes et en importunant le serveur pour qu'il m'indique la composition précise de chacun des hamburgers. Oui, bon, je tenais à ma ligne. Généralement, je cherchais toujours un menu végétarien là où il n'était pas censé en avoir. Comme une salade au Quick. Fuck la logique. Je choisirais ainsi mon menu selon ce que prendrait Beryl. Très original de ma part.
" Je te laisse commander en première. " déclarais je en un sourire trahissant mon manque d'expérience dans ce type de lieu.
Pourtant, j'aimais me goinfrer comme deux, manger des tablettes de chocolats par dizaine et ensuite m'en plaindre à mon association des Chocolate Anonyme. J'adorais manger. Mais, au fond de mon esprit s'élevait constamment une petite voix m'interdisant de me rendre dans n'importe quel type de restaurant, quel qu'il soit. Dans l'intérêt de mon ventre, et de ma carte de crédit. Oui, oui, je pouvais être raisonnable quand je le voulais. (enfin, si quelqu'un me proposait de m'acheter le rayon sucreries d'Auchan, je ne dirais pas non. comment refuser une telle offre ? ) Beyl choisit du poulet, des frites et du thé glacé. Je décida de prendre l'exacte même menu, modifiant le thé glacé par un coca cola (pour ne pas éveiller ses soupçons, vous v'yez ? ) Nous nous installâmes à une des tables, entamant directement la première frite qui me narguait depuis que je l'avais sous le nez (tss, vil personnage). Face à ma probable-future-colocataire, je tentais d'éviter un maximum de me goinfrer comme j'avais l'habitude de le faire. Même, si, clairement, je souhaitais d'or et déjà me jeter sur mon repas sans préoccupation pour qui que ce soit.
Oh, et puis merde, j'avais faim.
Je me jetais sur mon poulet, tentant vaguement de rester civilisé. Oui, je n'étais pas parfaite (je sais, je sais, vous n'y croyez pas). Alors que j'entamais mon coca, aveuglée par cette dose de sucre de trois dimensions face à moi, ma future-probable-colocataire prit la parole, m'assaillant de questions et d'informations dans un même temps.
J'aimais ça. Oui, j'aimais sa réactivité. J'aimais également le ton de sa voix qui inspirait confiance. Quant bien même les psychopathes soient mes amis, je préférais les savoir hors de mon appartement. Sans parler du fait qu'elle venait de Liverpool. Quel classe !
" Aw, pour sûr que je connais Liverpool ! La ville des Beatles, je suis une fan. C'est vrai que tu as un petit accent scouse, je n'avais pas remarqué avant que tu ne le dises."
Mangeant une nouvelle frite entre deux paroles, je repris mon discours:
" Me concernant, je viens d'Hawaï, j'y ai vécu toute ma vie, p'tit coin de paradis bien sympa. ça m'a clairement changé quand je suis arrivé à Londres pour suivre ma formation de socio-esthéticienne. Notamment le temps, quoi que aujourd'hui il fasse plutôt beau. Je voulais devenir surfeuse professionnelle, mais, j'ai disons changé d'avis, et j'ai décidé de m'éloigner un maximum de mes parents. Trop d'mauvaises ondes avec eux, tu vois le genre ? "
J'échappais un petit rire. Bon, il était clair que je ne parvenais pas à rester sérieuse plus de trois minutes top chrono. Je venais catégoriquement de briser l'image studieuse que j'espérais avoir eu en portant cette robe fleurie, en m'emportant dans mes délires existentiels. Enfin, bon. Je n'allais pas lui mentir ni prétendre être quelqu'un que je n'étais pas.
C'est-à-dire une totale désaxée ne prenant jamais la moindre situation au sérieux, en passant par mon entretien d'embauche (j'étais arrivée en mangeant une glace max. heureusement que le boss s'avérait être un trentenaire pervers et pourtant assez bien foutu -si l'on en exclue sa moustache immonde- en manque de... enfin, vous savez. mon décolletée avait fait l'affaire) jusqu'à mon permis de conduire. (cette fois-ci, j'avais plus ou moins détruit la voiture de l'auto-école, revenant d'une soirée un peu trop arrosée. trois fois de suite, le même scénario. Je n'étais pas faite pour conduire, voilà tout. Au moins, mes chances de mourir s'amenuisaient particulièrement.)  
Lui lançant mon incroyable sourire colgate, je lui demandais:
" Et toi, raconte moi un peu ta petite histoire. Elle doit certainement être plus épique que la mienne. "
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Re: Tes mensurations, s'il te plait ? | Aloha

Jeu 30 Avr - 13:28
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▬ Aw, pour sûr que je connais Liverpool ! La ville des Beatles, je suis une fan. C'est vrai que tu as un petit accent scouse, je n'avais pas remarqué avant que tu ne le dises.

Beryl était assez fière de ce rappel : tout le monde n'avait pas la chance d'être l'ambassadrice de la célèbre ville qui avait vu naître un groupe aussi légendaire que les Beatles, qui en demeurait le fleuron encore aujourd'hui, notamment via le musée dédié qui se situait justement près des Docks. Et Beryl avait refait le parcours des tonnes de fois pour pouvoir presque vous réciter textuellement les différentes étapes historiques qui accompagnaient, sur des petites plaques gravées accrochées au mur, chaque scène représentative et ses mannequins immortalisant les moment clé de l'histoire du quatuor.

▬ Il y a des coins vraiment sympas à Liverpool, si un jour tu en as l'occasion, c'est plutôt cool à visiter. Et puis je peux facilement te filer toutes les bonnes adresses, de pub ou d'autres endroits, d'ailleurs !

Et la jeune rousse eu une brève pensée pour un certain Cavern Club, bar devenu l'une des attractions touristiques incontournables de la ville depuis que le même quatuor s'y était arrêté pour jouer. Beryl essaya néanmoins de se concentrer pour en revenir au sujet actuel au lieu de se laisser distraire par ses souvenirs nostalgiques.

▬ Me concernant, je viens d'Hawaï, j'y ai vécu toute ma vie, p'tit coin de paradis bien sympa. ça m'a clairement changé quand je suis arrivé à Londres pour suivre ma formation de socio-esthéticienne. Notamment le temps, quoi que aujourd'hui il fasse plutôt beau. Je voulais devenir surfeuse professionnelle, mais, j'ai disons changé d'avis, et j'ai décidé de m'éloigner un maximum de mes parents. Trop d'mauvaises ondes avec eux, tu vois le genre ?

▬ Whoa, Hawaï ? Mais c'est géant ça !

Fut la première chose que Beryl ne put s'empêcher de répondre, tant l'évocation du lieu suffisait à l’impressionner. Parce qu'au fond, Beryl avait très peu voyagé. Elle avait, comme beaucoup de personnes sans doute, déjà fait du tourisme dans son propre pays, mais elle n'était jamais partie à l'étranger. Oh, bien sûr elle ne doutait pas un seul instant du nombre de choses fabuleuses qui devait l'attendre en dehors de l'Angleterre ; elle n'avait toutefois jamais eu l'opportunité, le temps ou simplement assez de moyens, pour partir loin découvrir des horizons insoupçonnés. Ainsi, elle ne pouvait qu'imaginer vaguement des petits paradis terrestres tels qu'Hawaï et ses plages, sa mer et son soleil. Quels changements drastiques de températures Aloha avait effectivement dû subir à son arrivée au Royaume-Uni ; c'était une forme particulière de dépaysement quoique peut-être pas la meilleure.

▬ Je sais ce que fait une esthéticienne, mais j'avoue que je n'avais jamais entendu parler de socio-esthéticienne ; alors, en quoi c'est différent exactement ?

Beryl était réellement curieuse de connaître la différence, car enfin, on ne croisait pas tous les jours des socio-esthéticiennes. Pour ce qui était de la relation d'Aloha avec ses parents, Beryl sentit qu'il valait mieux s'abstenir de l'interroger, car il s'agissait là, selon elle, d'une question qui semblait relativement délicate à aborder malgré l'attitude faussement détachée que la blonde tentait d'adopter.

▬ Et toi, raconte-moi un peu ta petite histoire. Elle doit certainement être plus épique que la mienne.

Beryl ria légèrement, tout en réfléchissant à ce qu'elle devrait raconter en premier, tant le mot épique détonnait complètement avec ce qu'elle trouvait à dire.

▬ Pour le côté épique, je sens que tu vas être déçue. J'ai donc grandi à Liverpool avec mes parents, mon frère et ma sœur aînés et c'est la première fois que je m'installe seule, dans un autre lieu, pour tout te dire, j'espère vraiment qu'ici je vais pouvoir vivre des tas de choses épiques, comme ça j'en aurais à raconter pour la suite. Sinon je suis à la fac, en histoire de l'art et à côté de ça je suis stagiaire au British Museum. Oui, c'est tout un programme, je sais...

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Re: Tes mensurations, s'il te plait ? | Aloha

Jeu 30 Avr - 18:53


help me. i'm poor.




Je connaissais ce sentiment. Il était là, il s'accrochait à mon esprit, il m'envahissait, me dévorait, me paralysait. Je le sentais s'infiltrer dans chacune de mes parcelles semblable à une tornade dévastant le monde sur son passage de haine et de déchéance. Je n'étais pas Aloha. Du moins, je n'étais pas simplement Aloha. J'étais quelque chose de plus grand, quelque chose de plus important. J'étais catégoriquement une tornade, belle et destructrice. J'étais ce mélange intense de haine et de déchéance ne pouvant être contenu. Pas même mon sourire en soie ne parviendrait à contenir pareille ébullition.
Ce besoin de tout foutre en l'air.
En cet instant, je le ressentais comme une comète traversant les cieux à toute allure, déjouant les lois des vitesses et des raisons, déjouant mon propre esprit comme éteint dans un nuage de fumée. Un jour, bientôt, elle allait une nouvelle fois percuter de plein fouet la réalité de la Terre. Une réalité qui m'échappait.
Alors, pour contrôler cette perte de contrôle, je devenais ce que personne ne souhaitait entrevoir dans sa journée. Parfois, humains insuffisants et appauvris par leurs cœurs à la dérives, parfois vous songez à des choses insensés. Pourquoi ne pas ouvrir la portière et sauter de la voiture, comme ça, sans raison ? Pourquoi ne pas l'embrasser comme ça sans raison ? Pourquoi ne pas me transformer en chaussette et... (ah non, pas celle-là, elle ne concerne que moi celle-ci) Vous vous imaginez prêt à transcender les préceptes et à vous élancez dans la réalité, y abandonnant ces dites pensées déraisonnables. Mais, vous ne le faites jamais. Je ne suis pas comme vous. Non, je suis plus du genre à me laisser emporter et à éclabousser le monde de mon évidence en espérant que celle-ci soit comprise et entendue. Ce qui ne survient jamais. Je suis du genre à mettre en oeuvre ces pensées absurdes et infondés. Je suis du genre à me lancer sans penser aux conséquences, un peu irréfléchie, un peu aveuglée par mes désillusions mortelles.
Alors, en cet instant, je pense à tout foirer. Je me dis tiens pourquoi ne pas foirer cet entretien, là, tout de suite, sans réfléchir.
Je lutte, mais je n'y parviens qu'un temps. Je suis contrôlée par ma propre folie, comme si un second moi vrillait dans mon esprit déréglé.
J'entends le tic tac de cette voix qui n'est pas la mienne résonner, sans cesse, toujours, sonorité des abysses me persécutant.
Elle va s'arrêter. Elle va s'arrêter. Elle va s'arrêter lorsque je déciderais de lui laisser le dernier mot. Et alors, je n'aurais plus qu'à finir ma vie dans mon petit appartement pas plus grand qu'une maison de lego. Mais, j'étais comme ça, je ne pouvais pas me contrôler. J'étais né pour tout foutre en l'air, tout le monde le savait. J'étais né pour rêver de licornes et de lapins arc-en-ciel, j'étais né pour faire de la poésie puis me foutre de la poésie par la suite, j'étais né pour un tas de conneries. Je n'étais ni une héro, ni une colocataire de rêve, ni même une personne avec toute sa tête.
Alors que Beryl se trouvait face à moi, je me sentais prête à danser la macarena, là, sans raison. Mais, j'allais parvenir à ne pas tout foutre en l'air, il suffisait de me concentrer. (pourquoi pas sur cet enfant xxl perdu dans l'ampleur gargantuesque de son hamburger)
" Oui j'imagine, on m'a toujours dit que du bien de Liverpool... enfin, sauf mon ex... mais c'est parce qu'il était un amateur des rollings stones qui sont les rivaux des beatles. D'ailleurs, je pense que c'est pour ça que ça n'a pas fonctionné entre nous. Nous n'étions pas sur la même longueur d'onde, t'vois ? "
Voilà. Je foutais tout en l'air. Je devrais sérieusement penser à écrire un livre sur l'art d'être une fouteuse de merde professionnelle. En plusieurs tomes, un peu comme les Twilight, ça marcherait du tonnerre.
Beryl semblait particulièrement impressionné par mon pays natal. Hawaï, ça sonnait comme un lieu de rêve. Sauf si présence de parents aimant plus un mec empalé à une croix pour la fin de ses jours que leur propre fille. (sans parler du fait qu'il pensait être le fils de dieu. Pff, sa mère n'avait simplement jamais osé lui dire que clairement, elle avait fricoté chez les voisin)
" C'est vrai que ça sonne plutôt bien comme nom, Hawaï. Mais, clairement, tu ne rates rien. Les mecs sont littéralement des abrutis là-bas. Aucun sens de l'humour. J'ai voulu épiler mon ex-ex-ex-ex -enfin je ne sais plus trop lequel- dans son sommeil à l'endroit dont je ne prononcerais pas le nom -il y a des enfants-, il l'a plutôt mal pris. Bon, je me suis un peu raté, c'est vrai, mais bon quel susceptibilité, vraiment."
Et dire que j'étais fière de cette anecdote. Hum, bon, au point où j'en étais, j'étais prête à m'enfoncer davantage. Il est dit que lorsque l'on souffre une fois, on s'empreint de cette habitude et on en crée une obsession de laquelle on ne peut se détacher. Je pense que je leur ressemblais légèrement. Lorsque je commençais à m'enfoncer, je ne pouvais pas m’empêcher de recommencer.
Bon, sincèrement, ce n'était pas de ma faute. Allez dire ça à mon double schizophrène influencé par une certaine dose de drogue prise la vieille (je pensais qu'elle agirait plus tôt et pas en plein d'entretien).

"C'est sûr, on n'en croise pas tous les jours des socio-esthéticiens. Disons que cela consiste à redonner le sourire et à épanouir les personnes handicapées, mal dans leurs peaux ou autres. Je les rends plus belle par l'artifice comme le ferait une esthéticienne normale, mais disons que cela requiert plus de sociabilité, on est plus dans le partage de soi et l'écoute de l'autre afin de le valoriser et de le conforter dans son corps."

Il suffisait de parler de mon travail et je parvenais à combattre cette folie destructrice. Seulement, je ne pouvais pas parler de mon activité durant des heures. Fuck. Me partageant son épique et démente vie, je l'écoutais tout en finissant ma barquette de frites. Sans m'apercevoir de la mayonnaise qui dégoulinait sur ma joue droite. Glamour, j'en suis la reine. (vénérez moi)
" Aw tu as des frères et sœurs ? C'est génial ! J'ai toujours rêvé d'avoir des frères et sœurs histoire de pouvoir comploter contre mes parents à plusieurs. Ou juste pour pouvoir sortir la phrase arg je t'envie d'être fille unique. Stagiaire au Bristish Museum. Hum, j'aime bien. Tu as vraiment la foi, sincèrement, je n'aurais jamais la patiente de faire visiter un musée vu et revu des centaines de fois. Je ne tiens pas même à une seule fois donc..."
Je ressemblais à une gamine parlant de sa crème glacé fétiche. Oh, et puis merde, j'étais comme ça. Je n'allais pas me cacher derrière une fausse identité en plastique.
Mon téléphone sonna, le refrain de la musique J'aime les moches de Max Boublil résonnant dans mon sac (oh non, je m'étais trompé de sac ! j'avais pris celui que ma grand-mère m'avait offert dans la précipitation. C'est-à-dire un sac à main en dentelle sur lequel était inscrit je t'aimerais toujours ma nénette. oui ma mamie m'appelait nénette, et alors ? ) Mais, bien entendu, mon réflexe premier fut de chantonner, puis de me laisser emporter par la musique. Avant de finalement répondre.
" Eh ? Oui ? C'est qui ?... Oh salut toi... non je ne t'appelle "toi" parce que je ne me souviens plus de ton prénom... on était ensemble hier soir ? tu es sûr ?... oh oui, je me souviens, oui, oui, le mec roux ?... ah non, c'est pas toi ?... ah, oui, je me souviens le fétichiste des pieds ? c'était toi ? ah. je vais raccrocher. maintenant."
Je me tournais vers Beryl, un petit sourire aux lèvres. Vous savez, ce sourire signifiant littéralement dans quel merde je suis nom d'un hamster.

"Désolé, c'était... euh... c'était quelqu'un."

Oups.


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Re: Tes mensurations, s'il te plait ? | Aloha

Jeu 30 Avr - 22:53
Nice dress you've got there


▬ Oui j'imagine, on m'a toujours dit que du bien de Liverpool... enfin, sauf mon ex... mais c'est parce qu'il était un amateur des Rollings Stones qui sont les rivaux des Beatles. D'ailleurs, je pense que c'est pour ça que ça n'a pas fonctionné entre nous. Nous n'étions pas sur la même longueur d'onde, t'vois ?

▬ Ah mais carrément, je comprends ! D'ailleurs j'ai lu ch'sais plus où que, apparemment, les couples sont plus durables et solides quand on écoute le même genre de musique ou les mêmes groupes, donc à tous les coups, c'est la vérité et tout se tient.

Franchement, elle ne savait plus où elle avait lu l'anecdote en question, mais Beryl était plus que persuadée qu'il devait y avoir au-delà d'un simple fond de vérité derrière cette hypothèse. En fait, cela relevait même davantage du bon sens que d'autre chose : quand on a le même ressenti sur un point particulier vis-à-vis de sa moitié, forcément, cela nous rapproche d'elle ; alors pourquoi le contraire ne serait-il pas également correct ? Tout coïncidait, finalement, si l'on se donnait le temps d'y réfléchir cinq secondes. Il fallait quand même ponctuer cette observation, aussi convaincue fut-elle, de Beryl. Parce qu'à vingt ans, Beryl restait quand même une sorte de louve solitaire, sans grande expérience des relations sur le long terme. Alors peut-être n'était-elle pas la mieux placée de la ville pour conseiller ou seulement argumenter sur cette matière.

▬ C'est vrai que ça sonne plutôt bien comme nom, Hawaï. Mais, clairement, tu ne rates rien. Les mecs sont littéralement des abrutis là-bas. Aucun sens de l'humour. J'ai voulu épiler mon ex-ex-ex-ex -enfin je ne sais plus trop lequel- dans son sommeil à l'endroit dont je ne prononcerais pas le nom -il y a des enfants-, il l'a plutôt mal pris. Bon, je me suis un peu raté, c'est vrai, mais bon quel susceptibilité, vraiment.

▬ Et ben, c'est sûr que si les mecs n'arrivent pas à digérer une petite blague, comme tu le dis, j'admets que c'est un peu triste.

Bien que l'humour restait la discipline la plus complexe à appréhender dans ce monde, Beryl était partisane du "ne nous prenons pas trop la tête, on est trop jeunes pour s'énerver de détails insignifiants qui n'auront finalement ni tué ni blessé personne", alors elle avait l'esprit large lorsqu'il s'agissait de commettre des farces. Elle comprenait néanmoins que tout le monde ne s'amusait pas de la même manière de tous les types d'humour ou autrement, qu'il existait un temps pour tout, notamment qu'à la longue ou avec la fatigue, certaines blagues n'étaient plus drôles et finissaient par jouer les trouble-fêtes à la bonne ambiance. Alors elle faisait ce qu'elle pouvait pour s'adapter aux autres, lorsqu'elle jugeait cela plus prudent que de tenter une boutade au risque de se faire incendier.

▬ C'est sûr, on n'en croise pas tous les jours des socio-esthéticiens. Disons que cela consiste à redonner le sourire et à épanouir les personnes handicapées, mal dans leurs peaux ou autres. Je les rends plus belle par l'artifice comme le ferait une esthéticienne normale, mais disons que cela requiert plus de sociabilité, on est plus dans le partage de soi et l'écoute de l'autre afin de le valoriser et de le conforter dans son corps.

Beryl fut assez surprise d'entendre le détail de la formation d'Aloha. Elle ne s'attendait pas du tout à ce genre de travail, à dire vrai, elle ignorait jusqu'alors l'existence même d'un tel emploi. C'était presque bizarre, soudainement, on aurait dit que les paroles de la jolie blonde venaient de ramener Beryl à la réalité. Ah oui, le Burger King, la ville, tout cela. Elle s'arrêta un moment pour rassembler un peu ses pensées, car au fond, elle trouvait cela assez émouvant : une jeune fille qui choisissait un métier pareil, cela lui semblait vraiment admirable. Il est vrai qu'Aloha, du peu qu'elle pouvait en comprendre, était indéniablement le genre de fille à mener un quotidien intrépide et peut-être casse-cou, à sa façon ; mais Beryl avait toujours été persuadée d'un fait : celui que le choix d'une profession en dit parfois long sur la personne qui l'exerce. Ainsi, Beryl eu l'intime conviction qu'Aloha avait un bon fond, que c'était une fille bien. Quelqu'un de profondément égoïste ne s'embarrasserait jamais d'aider autrui, tant cela se tenait loin dans l'ordre des priorités d'une personne égocentrique, si toutefois cette préoccupation figurait bel et bien sur cette liste.

▬Aw tu as des frères et sœurs ? C'est génial ! J'ai toujours rêvé d'avoir des frères et sœurs histoire de pouvoir comploter contre mes parents à plusieurs. Ou juste pour pouvoir sortir la phrase arg je t'envie d'être fille unique. Stagiaire au Bristish Museum. Hum, j'aime bien. Tu as vraiment la foi, sincèrement, je n'aurais jamais la patiente de faire visiter un musée vu et revu des centaines de fois. Je ne tiens pas même à une seule fois donc...

▬ Hahaha. Pour tout te dire, parfois, je ne suis même pas sûre d'être vraiment la sœur de mon frère ou de ma sœur : on est tellement différents. Tiens déjà, je suis la seule rousse de la famille. C'est pas bizarre, tu crois ? Je dois encore mener mon enquête à ce sujet, mais je suspecte mes parents de m'avoir recueillie après que mes vrais parents biologiques m'aient abandonnée, tu comprends. Ils étaient forcément roux comme moi, au moins l'un des deux ! Si ça se trouve, c'était même Ron Weasley, mon père, et il m'a refourguée à d'autres parce que j'étais une cracmole !

Beryl ricanait à moitié de l'idée a priori saugrenue qu'elle venait de partager avec Aloha, mais au fond d'elle, elle songeait déjà depuis quelques temps sérieusement à cette singularité capillaire qu'elle représentait au sein de sa famille. Alors oui, elle avait exprimé sa conclusion sur le ton de la plaisanterie, de façon détendue, quoiqu'elle se demandait si, finalement, elle n'était pas assez voisine de la réalité. Après, restait à savoir si Aloha connaissait l'intéressé, ce cher monsieur Weasley, dont on avait narrer les exploits chimériques dans une saga de livres à la véracité profondément fictive.

Une sonnerie de téléphone retentit, d'un air inattendu que Beryl reconnu plus ou moins rapidement. Aloha sortit en vitesse son portable de son sac en dentelle pour décrocher et elle expédia la conversation téléphonique, visiblement embarrassée d'être obligée d'interrompre l'entretien sans prévenir. La rousse attendit cependant patiemment, légèrement perplexe, que la blonde raccroche pour enchaîner.

▬ J'espère que ce n'était pas grave, au moins ? Tu peux rester ? Parce que du coup, j'allais en venir au déroulement de la colocation pour savoir si tu avais des exigences précises, connaître un peu tes habitudes, tout ça quoi.
©️ Effie

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Re: Tes mensurations, s'il te plait ? | Aloha

Dim 3 Mai - 11:53


help me. i'm poor.




Je me demandais combien de temps, combien de temps j'allais encore tenir avant de tout foutre en l'air. Au fond, j'en avais un peu envie, j'avais envie de rester seule chez moi à danser la salsa sans réfléchir à qui dort, qui lit, qui travaille, qui cuisine, qui se douche, qui a la diarrhée. Vous voyez, j'avais envie d'être libre, envie de manger un sandwich, de le recracher. Et ouais. (wesh rebelle de london city)  J'avais envie de vivre ma vie sans que personne ne me la dicte. Et j'allais la vivre, ma putain de vie, croyez le ou non. J'étais prête à imposer mes conditions, et pas de quartiers. (ou cartiers ? je ne savais toujours pas.) La jolie rousse (elle me faisait penser à l'une des filles Stark dans GOT, oui, celle qui meurt à la fin là... aha spoileeer. relax, je rigole) continua de parler, sans même prêter attention à mes émanations de folies décuplant au fil de l'entretien. Elle me fit même la confession qu'elle pensait descendre de Ron Weasley. Il était vrai qu'elle détanait un petit air, si je la regardais bien sur le côté, là comme ça, de travers, oui, oui, sous cet angle à 83°, elle lui ressemblait vraiment. Bien entendu, je n'avais pas pu m'empêcher de tourner ma tête, suivant mes pensées désaxées.

" C'est vrai que sous cet angle, j'pourrais te parier que tu es la fille de tonton Ron. Tu as un petit air de famille."

Je riais légèrement, dévoilant cette sonorité exiguë laissant penser à un chat écrasé sur le bord de la route par un avion en pleine vitesse dirigée par des lapins crétins passant leur permis de vol. Enfin, vous voyez de quoi je parle. Je devais probablement posséder le rire le plus ignoble de cette Terre qui ne tournait définitivement pas ronde -notamment ces derniers temps- , du moins, après mon père. Je savais ainsi d'où je tenais ces consonances propres d'un amer dégoût. Lorsque ce dernier riait, le chat n'était pas simplement écrasé. Il était piétiné, massacré, explosé, martyrisé, torturé. Et tué. Tout un long processus vers lequel se produisait sans nul doute une hémorragie interne au niveau des chers tympans de celui qui avait le malheur de rester dans un rayon de trois kilomètres lorsqu'il se mettait à rire. Ce pourquoi, généralement, j'évitais soigneusement de le faire s'esclaffer. Avec lui, je me trouvais dans mon optimal sérieux sans nul doute faussé, mais pourtant bien imitée. Une véritable actrice. A présent, je comprenais pourquoi mes parents se rendaient chaque jour à l'Eglise pour prier. En aucun cas pour moi, pauvre rebelle à l'air d'un déjà vu affligeant, mais uniquement pour quémander un nouveau rire qui ne tuerait pas toute personne vivante sur un rayon de dix kilomètres à la ronde.
Mais, revenons à nos licornes. Soit une possible future colocataire aux airs de tonton Weasley qui prit subitement la parole, me coupant dans mes souvenirs si tendres d'enfance. Elle ne semblait pas dérangée par mon petit coup d'appel soudain. D'un idiot qui lui, ne s'avérait pas être particulièrement soudain. Alors que nous étions sur le point de passer à l'acte (enfin v'oyez ce que je veux dire, m'obligez pas à entrer dans les détails), il fut littéralement envoûté par mes pieds. Mes pieds. Oui, ces deux membres n'ayant à ce jour aucune fonction esthétique, aux ongles définitivement inutiles, mais que l'on devait tout de même prendre la peine d'embellir, afin de tenter d'accorder à cette partie de mon corps un semblant de dignité. Ce qui n'était pas le cas. Pourtant, de mes yeux de biches à ma ligne de guêpe, il ne s'était intéressé qu'à mes pieds. Ses yeux pétillaient d'un éclat d'amour incompréhensible. Il a littéralement passé la soirée à les contempler, me laissant moi et mes yeux de toute évidence déchus de leur titre de charmeurs, à une immense bouteille de vodka. Ah, la vodka, mon amie éternelle.

" Oh, non, ne t'inquiète pas. Juste un p'tit roux, qui lui d'ailleurs a de sacrés ressemblances avec Ron, en espérant qu'il ne s'agisse pas de ton frère si malheureusement il s'avérait être ton père. Il tentait de remettre à ce soir une nouvelle soirée je-contemple-tes-pieds-comme-s'il-s'agissait-du-plus-beau-des-trésors. J'avoue qu'ils n'ont jamais été autant aimés. Du coup, let's go, passons au déroulement de la colocation."
Tout en parlant, je gesticulais dans tous les sens. Et, le pire arriva. Mon bras frôla légèrement mon coca qui tomba dans une impression de ralenti exagéré sur les vêtements de Beryl. Au lieu de m'excuser comme j'aurais pu le faire si je n'étais pas possédé par mon probable double issu de ma schizophrénie refoulée, j'éclatais de rire. Oui, ce même rire ignoble parvenant à faire trembler des murs, qu'ils soient en bétons armés ou du métal indestructible composant le bouclier de Captain America. Ah la la, en parlant de lui. Quel charmeur celui-là ! Dès que je le voyais (dans un film hein, pas que je puisse dire que l'on se fait un café dès qu'on en a l'occasion), je tombais littéralement dans une transe de laquelle il était impossible de m'éveiller. Dès que ses yeux transcendaient les miens, je ressentais ce léger frissonnement au creux de mon ventre, comme un papillon prenant son envol, un envol si léger, si parfait, et... trêve de poésie.
Ainsi, j'étais prise par ce fou rire, ce fou rire un peu fou, un peu aliéné que j'assumais complètement. Les visages se tournèrent tous vers moi, oui, moi, la jolie blonde aux lèvres parsemées d'un éclat de mayonnaise ricanant irrévocablement de ce léger incident diplomatique (oui, oui, di-plo-ma-ti-que. j'adorais ce mot, tant de force et d'éloquence en cinq syllabes.)
J'étais littéralement et irréversiblement partie dans le fou rire le plus injustifiée de l'histoire de l'humanité.

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Re: Tes mensurations, s'il te plait ? | Aloha

Sam 9 Mai - 19:55
Nice dress you've got there

Aloha avait un rire assez aigu, force était de le reconnaître. Mais c'était mal cerner Beryl que de croire que cette simple particularité pouvait prétendre suffire à l'impressionner. On était à des lieues du compte, après tout, en mesurant à peine plus d'un mètre cinquante et en arborant une couleur de cheveux aussi sulfureuse et flashy, cette chère Effie, comme l’appelaient volontiers sa famille ou ses amis, était en elle-même un modèle de tolérance quasiment inébranlable. Quasiment parce qu'enfin elle préférait ne pas se prononcer trop vite sur des choses qu'elle n'avaient pas encore vues ou essayées. Et puis comme chacun le sait, on a tous nos propres limites. Surtout lorsqu'il s'agit de vertu. Alors quand Effie entendit la justification du coup de fil imprévu d'Aloha, elle éclata de rire. Quoique pas littéralement ; elle eut juste ce petit haussement d'épaules tandis que son nez se retroussait légèrement et que ses yeux ses plissaient tels ceux d'une petite belette malicieuse alors qu'elle commençait à ricaner.

▬ Oh purée, n'empêche ce que ce serait embarrassant si c'était vraiment mon frère : ça voudrait dire que j'ai un frère sorti de nulle part et totalement fasciné par les petons de ses conquêtes. C'est trop d'émotions en une fois pour moi, là !

Et alors que la conversation suivait son cours dans une ambiance que l'on pouvait sans difficulté qualifier de décontractée, ce petit bavardage fut soudainement interrompu par un incident fortuit. Aloha, qui ne manquait pas d'énergie, avait malencontreusement fait un geste de trop qui avait précipité son gobelet de soda à la marque mondialement connue en direction du tee-shirt d'Effie. Un drôle d'effet de ralenti donna même à la scène une impression de tournage d'un moment clef d'un film pour adolescents, quoique le résultat fut lui hautement plus frappant : la jeune rousse mouillée et probablement collante sous peu si elle ne s'occupait pas de mettre son vêtement rapidement à tremper pour en faire dégorger le liquide et finalement payer au bout de tissu un petit voyage tourbillonnant dans le tambour du lave-linge.

▬ Oh merde, c'est froid !

Telle fut l'unique remarque qui sortit cependant de la bouche de la jeune fille qui s'était relevée presque en bondissant, prise de court par cette douche imprévue, en écartant les bras, tendue, sans doute à cause de la fraîcheur et de l'humidité subite de son haut. Toujours debout, elle s'empara des quelques serviettes en papier qui traînaient encore inutilisées sur leurs plateaux pour tenter d'absorber un tant soit peu dudit liquide. L'effort ne fut pas bien récompensé, car après tout l'on connait tous les capacités d'absorption plus que médiocres de ces serviettes de basse qualité quasiment aussi fines que des papiers à rouler pour cigarettes. Effie jeta en petit tas le paquet de serviettes usagées sur son plateau avant de relever la tête vers Aloha qui semblait être prise d'une crise de fou rire, en réponse à l'aspect stressant de l'incident. Les yeux d'Effie changèrent; ils ne laissaient pas réellement transparaître de la menace, mais ils possédaient désormais une lueur déterminée et d'une certaine autorité que n'importe qui se serait décidé à suivre sagement. Surtout si cette personne était en tort. Aussi la proposition qu'elle fit ensuite à la jeune blonde tomba plus comme un choix unique qu'elle ne pouvait refuser.

▬ Okay, on va chez moi, comme ça je me change et j'aurais une chance de sauver mon tee-shirt de la tâche indélébile.


©️ Effie

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