Amadeus est arrivé à Londres il y a sept ans au moment d'intégrer l'université magique. Il lui a fallu un certain temps d'adaptation car même si Cardiff était déjà une grande ville, avec Londres, on jouait dans une toute autre catégorie. Mais, bon, quel jeune adulte de 18 ans n'a jamais rêvé de partir vivre loin de ses parents dans une grande ville européenne avec pleins d'endroits où faire la fête et passer du bon temps ? Aucun. Bien sûre, il n'est pas parti seul. Jamais sans sa sœur. Ils partagent donc tous les deux un appartement dans le cœur de la capitale depuis tout ce temps.

Amadeus n'a jamais rien eu contre les moldus. Il ne les voyait pas vraiment comme une menace, mais n'était pas particulièrement attiré par eux non plus ; ils étaient là, c'est tout. Il marchait comme avec les sorciers, s'ils avaient l'air sympa il allait leur parler sinon il passait son chemin. Pourtant, quand l’existence des sorciers leur a été révélé, il a eu un moment d'incertitude. Il a eu peur pendant un instant que ça tourne en rébellion du genre "scène finale de la Belle et la Bête" Au final, il trouve que ça se passe plutôt bien. Il n'y a pas encore eu de sorciers brûlé sur un bûcher, si ? Alors ça va.

Concernant les wizzgles, il a longtemps cru que c'était une blague, que ça n'existait pas. Une MST magique ? A qui ils allaient faire gober ça ? Mais face à leur nombre grandissant, il a été obligé de voir la réalité en face. Ça existe vraiment. Improbable. Au final, il les trouve plutôt amusants. Ils lui rappellent lui à son entrée à Poudlard. Pour un peu qu'ils soient sympas, il serait même près à les aider avec leurs pouvoirs. Sorciers, wizzgles, c'est un peu la même galère, seulement pas au même âge.

En fait, il est open Amadeus. Sorciers, moldus, wizzgles, ça ne fait pas une grande différence pour lui. Les seuls qu'il supporte difficilement ce sont les mangemorts. Avec leurs petites manigances. Et puis, comment tu peux faire confiance à un mec qui n'a pas de nez, franchement ?

« Vous croyez vraiment que je vais me rappeler de deux jumeaux, qui serait nés ici il y a 25 ans ? Vous savez, on est à Cardiff là, des bébés j'en vois tous les jours. Quoi que des bébés avec des noms aussi improbables que Lullaby et Amadeus j'aurais dû m'en rappeler. » Mary-Rose, sage femme.

Amadeus Flore, de son joli petit nom, naquit en 1990, à Cardiff, au Pays de Galles accompagné d'une petite demoiselle du nom de Lullaby, née vingt minutes avant lui. Vous l'aurez compris, c'est ainsi que naquirent les jumeaux Llewellyn en toute simplicité dans une hôpital de moldus sans savoir où ils mettaient les pieds.

Ecrit comme ça, on aurait pu croire au début d'une folle histoire riche en rebondissements et en péripéties. Autant dire que vous vous mettez le doigt dans l'oeil. Qu'on se mette d'accord tout de suite, la vie c'est chiant et être sorcier ça sert juste à attraper la télécommande depuis le canapé. Pas de guerre magique dans ce livre-là, seulement la vie palpitante d'un petit gars nommé Amadeus qui ne fait pas grand chose de ses journées et qui n'a jamais trouvé de troll dans les toilettes de Poudlard. Quelle mytho' cette J. K.

« Et puis d'un coup le mec c'est immobilisé. Comme ça : fshiou ! Je croyais qu'il faisait une sorte d'infarctus. » Maya, vendeuse de chouquettes.

C'était à ses 5 ans. Première péripétie notable. Paraîtrait qu'Amadeus avait failli se faire enlever. Lui n'a jamais réellement fait attention ; tout c'était passé beaucoup trop rapidement pour qu'il se rende compte de quoi que ce soit. Comme la majorité de la ville ce jour-là, la famille Llewellyn s'était rendue au parc pour célébrer la réélection du maire de Cardiff. Sa sœur et ses parents se baladaient dans les environs pendant qu'Amadeus, lui, se démenait comme il pouvait pour essayer de faire voler son tout nouveau cerf-volant. Il y avait pas mal de monde et une minute d'inattention suffit. D'un coup d'un seul, Amadeus se retrouva tiré par le bras par un homme qu'il ne connaissait pas. La minute d'après l'homme ne bougeait plus. Et celle d'encore après ses parents et sa sœur accouraient vers lui. Il n'a compris que beaucoup plus tard qu'il avait été à deux doigts de se faire kidnapper et que c'était sa sœur qui l'avait sauvé. Il comprit par contre immédiatement que sa sœur était devenue une sorcière alors que lui était toujours nu de toute magie. L'injustice totale.

« Ouais, j'étais là ce jour-là. J'ai pas trop compris ce qu'il se passait sur le coup. D'ailleurs personne n'avait vraiment compris. Y avait Bobo, là, il jouait avec ses serpentins et s'amusait à faire des trucs de clowns, du genre effrayer les gamins, quand, tout d'un coup, ses serpentins se sont transformés en serpents ! Sans le -in ! Maintenant je sais que c'était de la magie, mais Bobo... ce pauvre Bobo. Il s'est fait mordre et est mort la semaine suivante. Ah non ? Il n'est pas mort ? Ah. Autant pour moi. » Lucien, homme à barbe (ce qui est beaucoup moins impressionnant)

Bobo. Ça va être marrant, qu'elle disait. C'est gentil un clown, qu'elle disait. Ce jour-là, les parents Llewellyn avaient décidé d'emmener les jumeaux au cirque de passage en ville. Déjà, de base, Amadeus n'était pas trop attiré par le concept du clown. Se peinturluré le visage comme ça, par simple plaisir, c'était louche. Ajoutez à cela le fait qu'il est vu « Ca » quelques jours auparavant et vous vous rapprocherez de son état de stress à ce moment précis.

Le début du spectacle c'était plutôt bien passé et Amadeus était même assez fier de pouvoir dire qu'il se comportait « comme un homme » Puis Bobo, pris de folie, décida de partir se promener parmi les rangées du public. Quelle idée avaient eu ses parents de le foutre en fin de rangée ? A croire qu'ils l'avaient fait exprès. Le tout est qu'après avoir martyrisé une bonne dizaine d'autres innocents, Bobo vu en Amadeus une victime idéale pour ses farces. Autant dire qu'il eu seulement le temps de lui envoyer de l'eau à la figure avant que le reste de ses jouets ne se transforme en sympathique petite bande de reptiles. Amadeus ne put même pas profiter de la délectable panique présente sur le visage de Bobo, beaucoup trop occupé à se noyer dans ses larmes. Vous le sentez le traumatisme, là ? Mais c'est pas grave, on s'en fout, deux ans après sa sœur, Amadeus était enfin devenu un put*in de sorcier. Youhou !

« Amadeus ? Un vrai con ce mec. Pas de cerveau. Dès qu'il y avait une connerie à faire, il la faisait. J'ai jamais compris pourquoi il était populaire. Ça les éclate les mecs de le voir se casser les genoux ou bien ?
- Et donc vous, avec Amadeus... ?
- On est potes. Ouais. » Piero, ancien étudiant à Poudlard.

A 11 ans, Amadeus rentra à Poudlard, en même temps que sa sœur. Alors que cette dernière se retrouvait à Pouffsouffle, lui se retrouvait à Gryffondor. La maison des champions. La maison dont tous les lecteurs du livre de J. K. Rowling trouve qu'elle a trop la classe. Réputation surfaite ? Nah. C'était vraiment la classe. Il avait même réussi à se trouver une place en tant que poursuiveur dans son équipe de Quidditch. Certes, il passait plus de temps à l'infirmerie que sur le terrain, mais quand il y était, il assurait.

Dans l'ensemble, Amadeus a un très bon souvenir de ses années à Poudlard et il ne serait pas contre y retourner une deuxième fois. Si je dis « dans l'ensemble » c'est que, si Amadeus était toujours partant pour partir explorer les endroits secrets décrits dans les livres de J. K. (endroits dont il ressortait toujours majoritairement déçu), il était toujours déjà moins partant quand il s'agissait de lire, de travailler, de réviser, bref, de faire ce que sont, en général, censés faire les élèves dans une école. Non, parce que ne rien faire de l'année et avoir ses examens comme le font les héros du livre ça ne marche pas, il a essayé.

« Tant qu'ils font pas de bruit avec leur saleté de walk-man, je me moque de qui ils sont où de comment ils s'appellent. » Ginette, agréable voisine du dessous.

Puis vint la fin de ses années à Poudlard et le moment de partir à Londres avec sa soeur direction l'Université Magique maintenant devenu obligatoire. Chouette encore plus de cours et de travail et de choses qu'il n'aimait pas. Ne sachant pas vraiment ce qu'il voulait faire, il choisit ses cours au feeling plus qu'autre chose. Le seul cours qui l'intéressait un tant soit peu était celui de Quidditch. Mais il ne rêvait pas trop et savait parfaitement que peu de personnes avaient la chance de devenir professionnel dans le domaine. Alors il regarda sa sœur se tourna vers une carrière de médicomage tandis que lui se voyait déjà ramasser la crotte des chiens sur le trottoirs (ce qu'il fit d'ailleurs à un certain moment, mais ce n'est pas le sujet)

La vie suivait son cours. La saga de J. K. Rowling venait de se finir en un gros what the fuck (what the fuck qu'Amadeus relut pas moins de quatre fois) Puis, arriva se qui devait arriver ; les moldus découvrirent l’existence de la magie. Il ne su jamais vraiment pourquoi ni comment, mais cela arriva. Il ne va pas mentir, au départ, il eut un moment d'incertitude - nous vous rappelons amicalement que les sorcières étaient joyeusement brûlées dans des feux de joies et d'amour à une époque - avant de finalement s'apercevoir que tout se passait presque trop bien. Sérieusement, il voyait la révélation de la magie aux moldus comme un tournant qui remettrait en cause tout l'ordre mondial, mais pas du tout. Rien n'avait changé. C'était presque décevant. Il pouvait et peut toujours manger des pâtes à la bolo' tranquillement chez lui sans que personne ne jette de trucs à sa fenêtre.

« La vraie vie, c'est quand même vachement ennuyant, en fait. » Amadeus, voix de la sagesse et actuellement vendeur de tacos.

Tout étant bon, je te valide Je t'invite à aller recenser ton avatar ici ainsi que ton métier ici. J'espère que tu te plairas bien ici, amuse-toi bien !