PROFESSION : Etudiant à l'Université magique de Londres
INFLUENCE : 0
ARRIVEE : 17/05/2015
HIBOUX : 52
Noa Van Der Staal
Feuille de personnage ANECDOTES SUR MA PERSONNE: MON AVIS SUR LA SITUATION: ORIGINE: sorcier de sang pur
When you came in the air went out (pv Aloha ♥)
Ven 29 Mai - 19:40
I don't know who you think you are but before the night is through, I wanna do bad things with you
L’aéroport. Lieu effrayant. Lieu bondé de monde, de valises, d’enfants qui criaient et couraient partout, des parents qui grondaient leurs enfants parce qu’ils refusaient d’écouter. Un cauchemar dans la réalité. Noa était planté là, au milieu de cette foule. Il détestait la foule. Cela lui donnait frissons d’effroi, des frissons d’horreur. La première fois qu’il s’était envolé pour Hawaï, il était trop petit pour s’en rendre compte. Mais il ne se souvenait pas s’être mis à courir partout tout en provoquant la colère de ses parents qui n’arrivaient pas à le maintenir en place. Non. A cette époque-là, il était occupé à garder un œil sur Eugénie étant donné que ses parents n’y prêtaient pas la moindre attention. Il faisait attention à ce que ELLE, elle ne parte pas en courant pour se perdre au milieu de la foule. Mais Eugénie était une enfant sage, elle ne partait pas comme ça à l’exploration. Pas sans son grand frère ! La deuxième fois qu’il avait pris l’avion, c’était pour aller vivre à Londres, suivant ainsi Aloha. Comme avec sa petite sœur, Noa avait gardé un œil sur elle. Malheureusement pour lui, il n’avait pas pu se retrouver à côté d’elle, mais il s’était débrouillé pour aller dans le même avion quand même, ce qui était mieux que rien. Mais LÀ. LÀ. LÀ !!! Il avait les choses BIEN !!! LÀ, il était content !
Non, il n’était pas content de se retrouver au milieu de toute cette foule… Il était content et fier de lui parce qu’il avait réussi à choisir la place juste à côté d’Aloha. Ils allaient voyager côte à côte, c’était formidable ! C’était un peu comme s’ils voyageaient ensemble étant donné qu’ils avaient la même destination. C’était pour ça qu’il était content. Mais en attendant l’embarquement, il ne pouvait rien faire. Il avait légèrement perdu de vue la jolie blonde au contrôle de sécurité. Dans sa joie il avait complètement oublié de vider ses poches et de retirer sa ceinture. Du coup, il avait perdu du temps, ce qui l’avait passablement énervé. Le plus chiant avait été quand on l’avait palpé quelque fois qu’il possède une arme avec lui… si seulement ils savaient que le morceau de bois qui se trouvait dans son bagage à main était sa baguette… enfin, maintenant que les moldus connaissaient l’existence des sorciers, beaucoup de monde n’était plus vraiment surpris de voir des baguettes magiques. Donc si, techniquement, ils savaient de quoi il s’agissait, mais Noa n’était tellement pas intéressé par cet aspect de la vie qu’il n’y pensait pas forcément. En fait, il n’y pensait même pas du tout.
Il retrouva la piste d’Aloha une fois devant la porte d’embarquement. Et comme à chaque fois, il se positionna un peu en retrait et posa son regard sur elle pour ne presque plus s’en détacher. Si seulement l’être humain n’était pas obligé de cligner des yeux, il ne clignerait jamais quand il la regardait. Mais au bout d’un moment, ses yeux le rappelaient à l’ordre. Il avait essayé une fois. Plus jamais il ne recommencerait ! Parce qu’au final, il avait perdu plus de temps à s’en remettre qu’à observer la jolie blonde (et beh oui !). Adossé à un mur, les bras croisés sur son torse, affichant un air presque nonchalant, il surveillait que personne n’accoste sa Aloha ! Elle était à lui, à personne d’autres, donc personne n’avait le droit de l’approcher. Bon, si c’était une femme, il savait que ça ne risquait rien. Une fois, il lui avait demandé de quel bord elle était et rapidement, il lui avait effacé la mémoire. A chaque fois qu’il était allé lui parler, il enquêtait un peu, lui posant directement des questions. Parfois, elle rebutait à lui répondre mais finalement, il arrivait à savoir ce qu’il voulait. Et puis, étant donné l’alchimie qui régnait entre eux, il était évident qu’elle était attirée par lui. De toute manière, ça ne pouvait pas être autrement. Ils étaient faits l’un pour l’autre et c’était tout ! Il n’y avait pas à réfléchir.
Par moment, lorsque la jeune femme regardait vers lui, il tournait la tête comme si de rien n’était. Si elle le surprenait entrain de la regarder, nul doute qu’elle se poserait des questions. Alors il la lâchait des yeux. Difficilement, hein ?! Parce qu’admirer une beauté pareille, c’était toujours dur d’en détourner le regard, mais c’était pour mieux la fixer ensuite. Quand l’annonce du début d’embarquement sonna, Noa fit les choses finement et se tint à une distance raisonnable de la jeune femme dans la file d’attente. Comme des moutons qu’on menait à l’abattoir, il suivit le mouvement des passagers vers l’avion après avoir présenté son billet et son passeport à l’hôtesse qui lui souhaita un bon vol. Le regard rivé vers Aloha, il ne prit même pas le temps de remercier la femme qui lui offrait un sourire purement commercial, il se dépêcha de se mettre en route pour ne pas la perdre de vue. Certes, ils allaient se retrouver côte à côte, mais il ne voulait pas la quitter des yeux. Par moment, il donnait l’impression d’être un robot sans vie qui suivait celui qui tenait la télécommande sans faire attention à ce qu’il se passait autour de lui. Très franchement, Aloha exerçait un contrôle sur lui qu’elle ne soupçonnait même pas !
A nouveau, il présenta son billet au stuart qui lui indiqua la direction. Comme s’il pouvait aller de l’autre côté… l’autre côté, c’était la cabine du pilote. Et si le pilote n’était pas Aloha, il n’avait aucune raison d’aller à gauche au lieu de la droite. Tranquillement, il remonta l’allée de siège jusqu’à arriver à son numéro. Un léger sourire en coin se dessina sur ses lèvres quand il vit la jeune femme déjà installée sur son siège. Elle était là, il serait à côté d’elle. Mais que demande le peuple ?! La vie était belle. Noa avait l’impression que d’une seconde à l’autre, il allait atteindre le bonheur suprême. Les choses allaient changer. Oui, il avait pris une très grande décision : aujourd’hui, il n’effacerait pas la mémoire de la jeune femme. Il était temps de passer à la suite. Leur rencontre ne pouvait pas être éternelle, il fallait qu’ils soient réunis n’est-ce pas ? C’était ce que le destin souhaitait pour eux. Ben oui, sinon, il ne les aurait pas mis sur le chemin de l’un et de l’autre ! Ca n’aurait pas de logique sinon ! Avant de s’asseoir sur son siège qui était bel et bien juste à côté d’elle, Noa reprit un air neutre. Il ne fallait pas lui faire peur à la petite demoiselle ! L’espace d’une micro seconde, la tentative de viol dans le clip de Faudel lui revint en tête (Oui, le clip de Tellement je t’aime est franchement flippant !). Mais non, ça ne se passerait pas ainsi !
Tranquillement, il s’installa sur son siège. Bizarrement, il angoissait un peu. C’était la première fois que le jeune homme prenait la décision de ne pas effacer leur énième rencontre de sa mémoire - sauf si ça se passait mal ! Par conséquent, il était un peu nerveux. Il fallait que tout soit parfait. Ils allaient être plusieurs heures ensemble donc il fallait que ça se passe bien. Elle ne pouvait pas le détester pendant des heures, il ne le supporterait pas ! Ca le tuerait, à coup sur ! Prenant discrètement une inspiration, il tourna la tête vers Aloha et lui offrit un sourire presque éblouissant. Quand il voulait, Noa pouvait être sympathique !
- Bonjour.
Commencer simplement, c’était le secret ! Il ne fallait pas en faire trop. Rester simple. Aloha ne le connaissait pas. Tout du moins, elle ne se souvenait pas le connaître. Lui savait beaucoup de choses sur elle. Il connaissait même presque toute sa vie. Il aurait pu écrire un livre sur elle. Non, non, ce n’était franchement pas exagéré ! Il avait récolté des informations au fil de ses filatures et de leurs nombreuses premières rencontres. Mais jamais il n’écrirait un livre sur elle. Parce que cela voudrait dire que tout le monde la connaîtrait, or il ne voulait pas de ça. Elle était à lui, voilà !