Feuille de personnage ANECDOTES SUR MA PERSONNE: MON AVIS SUR LA SITUATION: ORIGINE: moldu
~ Passé, passé, te revoilà ~ [Terminé]
Dim 19 Avr - 21:58
~ Une rencontre inattendue ~.
Gabriel φ Apollo.
C'était un mardi ordinaire, comme ceux qui s’étaient succédé depuis son arrivé. Il faisait gris et frais ce matin là. Et comme tous les matins, Gabriel était parti courir à Hyde Park. Il appréciait ce parc pour le cadre. Il l'avait découvert le jour de son arrivé. Il s'était perdu en cherchant l'appartement qu'occupait son frère à l'époque de ses étude. Il aimait y aller tôt. Il y avait moins de monde que l'après-midi, ça permettait d'éviter la foule, les bousculades, les enfants trop pressés qui batifolaient dans tous les sens et le brouhaha incessant des conversations. Le matin c'était calme, on entendait le chant des oiseaux. Cela faisait que quelques mois qu'il était arrivé à Londres, et il ne connaissait absolument personne et se n'était pas le petit boulot d'Agent d'Entretien qui allait lui permettre de faire des rencontres, pas qu'il en avait réellement l'envie. Parce qu'au final, il appréciait la solitude, ça avait quelque chose de reposant et ça évitait tout les soucis. Gabriel courait perdu dans ses pensées, si bien qu'il finit par bousculer quelqu'un.
"Excusez-moi ! " dit-il en se retournant vers la personne qu'il venait de bousculer pour lui faire face. Mais en voyant le visage de l'inconnu, il cru qu'il allait tomber à la renverse. Il n'en croyait pas ses yeux. C'était comme si son passé venait de lui sauter à travers. Non, ce n'était pas possible, ce n'était pas réel. Comment se pouvait-il qu'il tombe sur cet homme ? Ils s'étaient rencontrés à des milliers de kilomètres de Londres, sur un autre continent, et voilà qu' il tombait nez à nez avec ...Apollo Méliès.
Il ne savait plus quoi dire. Il ne bougeait plus non plus. Trois ans s'était écoulés depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Trois ans et pourtant, voilà qu'à peine il le croisait que tous ses souvenirs refaisaient surface.
"Heu … "
Aucuns mots ne sortaient de sa bouche; Il était réellement surprit de le trouver ici. Il hésitait entre essayer de parler, ou partir en courant prétextant un rendez-vous. Bon, c'est vrai que ce n'était pas très poli. Et ça faisait vraiment le mec qui ne voulait pas rester bavarder avec quelqu'un. Il opta pour une petit conversation courtoise. Mais il se sentait tendu, très tendu. Il finit néanmoins par se lancer.
"Bonjour Apollo, comment vas-tu ?"
C'était plat. Et ça manquait affreusement d'enthousiasme pour des retrouvailles mais c'était mieux que de s'enfuir. Bien sûr il était heureux de le revoir, là n'était pas le problème, mais il ne voulait pas que son « attachement » un peu trop prononcé qu'il avait découvert peu de temps après le départ d'Apollo ne se réveille. Cependant, après avoir prit une inspiration il reprit.
"Je ne m'attendais pas à te croiser ici. Alors, que tu deviens quoi depuis la dernière fois ?"
Dernière édition par Gabriel Balkora le Dim 26 Avr - 2:05, édité 2 fois
ÂGE DU PERSONNAGE : 28 ans
PROFESSION : Etudiant en dernière année et palefrenier.
INFLUENCE : 48
ARRIVEE : 11/04/2015
HIBOUX : 455
Apollo Méliès
Feuille de personnage ANECDOTES SUR MA PERSONNE: MON AVIS SUR LA SITUATION: ORIGINE: wizzgle né-moldu
Re: ~ Passé, passé, te revoilà ~ [Terminé]
Lun 20 Avr - 0:21
Gabriel & Apollo
J'crois, qu'j'ai besoin d'un peu d'air frais, d'une balade en forêt, j'sais plus trop c'que j'fais, la vie use !
Il n’allait pas bien. On m’appelait de plus en plus souvent parce qu’il était à nouveau hospitalisé, ou qu’il commençait à comater un peu trop longtemps. Et à chaque fois je me libérais, je demander à partir du travail, ou je loupais des cours, je me débrouiller pour pouvoir aller à son chevet. Et là, je pouvais bien rester des heures entières à lui tenir la main. Il n’était pas mort, et pourtant il était si froid. Et je repartais lorsque sa famille arrivait à son tour, préférant les laisser avec leur fils.
Je marche dans Hide Park, essayant de respirer pour me calmer. Mais rien que le fait de me rendre compte que mes poumons arrivent à pomper de l’air, et à recracher du CO2, alors que les siens arrivent à peine à le maintenir en vie, parfois uniquement grâce à l’aide d’une machine, ça me rend malade. Les larmes remontent. Mais je ne pleure pas, maudite fierté de l’homme. Pourtant je sens tout mon corps trembler alors que je respire à nouveau, les soubresauts de l’émotion. Mon ventre se tord, j’ai des sueurs froides, son visage endormi, ou reflétant sa douleur, ou sa fatigue, ou même sa tristesse. On me trouvera surement empathique, mais j’en peux plus de le voir comme ça.
Ca avait commencé il y a à peu près trois ans. C’est ce qui nous avait fait rentrer à Londres, dans l’hôpital où on avait diagnostiqué sa maladie. Et il se retrouvait ainsi plus près de sa famille. Puis il allait mieux, on s’était réinstallé dans l’appartement, j’avais repris mon travail, lui cherchait un post, et finalement, on m’avait rappelé, à nouveau. Il avait à nouveau eu un souffle. Puis, ça s’est dégradé, très vite et violemment. Et maintenant il ne cessait de faire des allés retours entre chez lui et l’hôpital, quoiqu’il restait plus souvent à ce dernier.
Je relève la tête vers le ciel, essaie de sécher les larmes qui rougissent mes yeux. Je dois absolument arrêter de penser à lui, sinon je vais définitivement arrêter de vivre. Alors que les quelques fois où il se réveille lorsque je suis là, il me répète que je ne dois surtout pas me laisser abattre, qu’il a confiance. Confiance en quoi ? Il est peut être très courageux et certainement hors du commun, mais il est humain, et malade. Il y a du monde autour de moi. Quelques joggeurs qui passent, un cours de yoga dans l’herbe un peu plus loin, des petite vieilles qui promènent leur chiens, de jeunes amants cherchant la tranquillité du parc au petit matin. Je suis au milieu du sentier, mais généralement, les gens regardent devant eux lorsqu’ils courent.
Tous sauf lui.
« Ce n’est pas grave » je dis, un peu perturbé par cette bousculade, dans un français hésitant. Il me faut un peu plus de temps pour mettre un nom sur le visage de cet homme. Pourtant une chose est sûre, je le connais et il me reconnait. Si bien que je l’entends m’appeler par mon prénom et me demander comment ça va. Et vous connaissez cette réaction du corps qui fait que quand ça va pas, que vous vous retenez de pleurer, il ne faut surtout pas vous demander comment ça va sinon ça part en crise de larmes. Je ne lui réponds pas, je feints d’être encore un peu sonné, évite de lui montrer mon visage. Il engage la conversation, il n’a pas l’air d’avoir compris. Il faut dire que lorsqu’on me connait, on a pas l’habitude de me voir aller mal.
Gabriel c’était le rayon de soleil d’Australie dans le bar où j’étais parti me bourrer la gueule à grand coup d’alcool fort pour oublier genre, deux secondes, que j’étais coincé entre boulot, amour, et autre chose. Il m’avait accueilli quelques jours dans sa maison de vacances, une sorte de manoir. Je m’y étais bien plus, et au final, on avait même sympathisé. Bon, c’était avant tout sexuel, mais pour une raison qui m’était inconnue, il me j’avais fini par vouloir en savoir un peu plus sur lui. Et lorsqu’on a du se dire au revoir, c’est davantage en amis qu’en connaissances. Je ne l’avais plus jamais recroisé, il était surement rentré chez lui, avait trouvé une jeune femme à épouser et, comme son grand frère, avoir des petiots, pour rendre fiers son père et sa mère.
Je ne sais pas pourquoi, alors que je cherche des mots, et comment les dire sans me mettre alors à pleurer comme une vieille merde. Surement que ce n’est pas la meilleure solution mais elle seule me vient alors en tête. Sans que j’aie besoin de parler, mais que je ne l’ignore pas non plus.
Je l’embrasse.
Mes deux mains encadrent son visage, mes yeux sont fermés, et peut être bien qu’une larme a réussi à s’échapper avant que mes paupière ne deviennent barrage à émotions. Je lui impose un baiser profond et sensuel. Ou désespéré et complètement aléatoire. Suivant le point de vue. Puis, je le laisse à nouveau respirer, je m’éloigne juste assez pour qu’il puisse parler, mais laissant nos fronts l’un contre l’autre, et mes mains glissant sur ses épaules. Puis je lui annonce, avec le plus de flegme possible « Je suis désolé ».
code by Chocolate cookie
Dernière édition par Apollo Méliès le Lun 20 Avr - 15:18, édité 1 fois
ÂGE DU PERSONNAGE : 25
PROFESSION : Agent d'entretien
INFLUENCE : 3
ARRIVEE : 12/04/2015
HIBOUX : 105
Gabriel Balkora
Feuille de personnage ANECDOTES SUR MA PERSONNE: MON AVIS SUR LA SITUATION: ORIGINE: moldu
Re: ~ Passé, passé, te revoilà ~ [Terminé]
Lun 20 Avr - 11:36
~ Une rencontre inattendue ~.
Gabriel φ Apollo.
C'est fou comme le corps à une mémoire. On pourrait penser que non, mais en réalité il en possède bien une... Gabriel ne s'était pas attendu à ça en se retournant pour s'excuser auprès du promeneur qu'il avait bousculé. Et pourtant voilà qu'il venait de lui rendre son baiser comme si tout était normal, malgré le fait qu'il ne savait pas comment l'interpréter. Et ses mains, elles n'avaient rien oublié de se qui s'était passé trois ans plus tôt. Non, au contraire elles avaient agrippés les hanches d'Apollo sans qu'il eût besoin d'y réfléchir à deux fois.
~ Trois ans Apollo, trois ans se sont écoulé depuis notre dernier baiser. Trois longues années. Et pourtant voilà qu'en l'instant j'ai l’impression que c'était hier...~
Ses pensées se bousculaient dans sa tête, impossible d'y voir clair aussi près de cet homme. Mais pourtant il avait l'impression qu'à la minute même où il s'écarterait de lui, Apollo disparaîtrait. Puis, il entendit ses excuses.
« Ne t'inquiète pas, c'est pas grave » lui dit-il dans un murmure. Le temps semblait s'être arrêté autour d'eux. Mais la foule commençait petit à petit à affluer et bientôt ils seraient dérangés. Alors à contre cœur, Gabriel s'écarta légèrement d'Apollo. Ses mains lâchant ses hanches.
~ Tu sais, je me souviens encore si bien du jour où tu es parti reprendre ta vie. Je me rappelle encore t'avoir regardé partir par la fenêtre de la chambre du deuxième. Mais je me souviens également trop bien de se que j'ai ressentit... ~
Gabriel ne savait pas trop quoi dire. Les secondes s'éternisaient en longueur. Bien sûr, il savait très bien ce qu'il voulait lui dire, mais lorsque vous avez en face de vous un homme qui n'est pas branché attachement ou sentiment appelé ça comme vous voulez, et bien vaut mieux éviter de lui dire certaines choses. Mais à force de le regardait, quelque chose s'impose à lui : Apollo n'avait pas l'air bien. Et pour être honnête, c'était vraiment étrange de le voir comme ça. Il ne ressemblait pas à l'homme qu'il avait accueillit, mais après tout, on a tous nos coups durs dans la vie. Gabriel savait très bien que parler quand ça n'allait pas,ça revenait à demander à un littéraire de résoudre un système à deux inconnues, c'était dur, voire dans certains cas presque l'impossible. Mais il ne put cependant s'empêcher de lui prendre la main et de le serrer dans la sienne, histoire de lui faire comprendre que s'il le souhaitait il était là. Tout comme lui avait été la, trois ans auparavant, lorsque ses parents avait déboulés comme une meute de loups dans leur bulle, les interrompant.
« Tu veux qu'on marche un peu ? »
~ Rappelle toi, notre promenade dans la rue. Rappelle toi ce banc, où nous étions assit et cette averse bien froide, qui nous avait obligé à rentrer nous réfugier sous la douche... ~
Tant pis pour le travail. Il inventera une excuse. Ou bien, il rattrapera ses heures peut importe. Mais il ne voulait pas laisser partir Apollo, pas maintenant. Ça faisait trop longtemps qu'il ne l'avait pas vu. Même si au fond de lui, Gabriel savait qu'il serait préférable qu'il le laisse s'en aller. Il envoya balader son bon sens. La grisaille du matin commençait à se dissiper mais il n'y aurait pas de ciel bleu ce jour là. Bon ça change pas trop de d'habitude il faut dire. Il devait désormais être onze heures et désormais, le parc été animés. Mais Gabriel ne détaché pas son regard d'Apollo, attendant une réponse, s'il souhaitait lui en donner une. Il ne laisserait l'homme que si celui-ci le lui demande.
PROFESSION : Etudiant en dernière année et palefrenier.
INFLUENCE : 48
ARRIVEE : 11/04/2015
HIBOUX : 455
Apollo Méliès
Feuille de personnage ANECDOTES SUR MA PERSONNE: MON AVIS SUR LA SITUATION: ORIGINE: wizzgle né-moldu
Re: ~ Passé, passé, te revoilà ~ [Terminé]
Lun 20 Avr - 15:18
Gabriel & Apollo
J'crois, qu'j'ai besoin d'un peu d'air frais, d'une balade en forêt, j'sais plus trop c'que j'fais, la vie use !
Finalement, heureusement que j’ai rencontré Gabriel ici, j’en avais presque oublié sa gentillesse absolue. Ses mains posées sur mes hanches me rassurent ; si je tombe, elles me retiendront. Au moins pour cette minute et la suivante. Je ne sais pas s’il a compris mes émotions, ni même s’il n’a pas le goût salé d’une larme lui picotant les lèvres. Mais en l’instant j’en ai vraiment rien à faire, je veux juste me sentir mieux, oublier les soucis, l’hôpital, mon ami dont ses poumons l’abandonnent injustement, et me laisser aller à un baiser improvisé. Je me demande brièvement, si ça n’avait pas été Gabriel, mais n’importe qui d’autre, est-ce que j’aurais fait pareil ?
Je n’avais jamais aimé les adieux, parce que j’avais l’impression de passer pour un ange factice. Je ne promettais jamais rien, et pourtant les autres avaient tendance à beaucoup attendre de moi. Trop par rapport à ce que j’ai toujours pu offrir. Alors au lieu de m’attarder, j’avais décidé de partir sans feux d’artifices, assez vite pour être sûr qu’il ne me suivrait pas. Je ne l’avais pas alors revu, et chacun de notre côté, il y avait peut-être eu un vide. Sauf que le mien, j’avais bien réussi à le combler, grâce à mon métier, à mon entourage, mes nouveaux soucis. C’est malheureusement le cruel passage du temps qui altère la mémoire.
Lorsque Gabriel s’éloigne, le vent se lève, passe entre nous deux, me frigorifie sur place. Je réprime un frisson et me force à sourire. Mais apparemment, ça ne suffit pas pour cacher mon état déplorable à l’Australien. Il a tout de même l’empathie de ne pas me demander ce qui ne va pas, ni même de me dire qu’il a remarqué que je n’étais pas dans mon état normal. Bon, je sais que c’est que je ne peux pas le lui cacher, je dois être un peu trop expressif. Il me prend la main, la serre légèrement en signe de compréhension. Et moi j’essaie d’esquiver son visage autant que je le peux. Peut être pour ne pas l’affronter en face, ou pour lui cacher le mieux du monde que je suis à la frontière de la rupture.
Bien sûr qu’on va aller marcher un peu, si je ne me bouge pas bientôt, sur que je vais perdre mon équilibre. Comme quoi, moi j’arrive encore à respirer mais c’est comme si en échange c’est mon cœur et mes sens qui s’atrophiaient. Dans un souffle léger, encore une fois, pour ne pas qu’on entende ma voix tremblante, je lui réponds un petit « oui » et je passe ma main devant chacun de mes yeux pour y chasser les importunes de sel et de tristesse. Puis, je m’accroche à lui, mon bras plié autour du sien, sûr qu’il ne me laissera pas. Je n’ai pas besoin de ça en plus.
« Je te pensais retourné en Australie.. » je dis avec toujours une voix peu assurée, quelques mètres plus loin. Il faut absolument que je me change les idées, et quoi de mieux que satisfaisant par la même ma curiosité maladive. Et ça permettra aussi de faire en sorte que je parle le moins possible. De plus j’ai l’impression que d’en savoir un peu plus ne peut que nous être bénéfique. Et c’est sympa aussi, de tomber par hasard sur quelqu’un qu’on apprécie, surtout lorsque ça va pas spécialement bien.
Ce matin je ne voulais pas savoir, ce qui m’arriverait dans la journée, ce que je ferai, avec qui je parlerai et surtout, comme serait son état. Comment irait mon colocataire de six ans à peu près. J’avais donc décidé de ne pas essayer de le deviner. Que s’il allait m’arriver quelque chose de grave, mon sixième sens se chargerait de m’en informer. Finalement j’étais sorti sans savoir, et ce n’était pas plus mal. Si les gens voulaient généralement savoir s’ils allaient être un jour riche ou trouver l’amour, moi, avec ma malchance compulsive je n’avais pas envie de savoir quand est-ce que mon meilleur ami allait décéder ou sur quelle poisse habituelle j’allais encore tomber. Bon, finalement aujourd’hui, pour le moment il ne m’était rien arrivé d’affreux, enfin pas de mort, pas de fractures, juste de l’émotion à souhait.
J’écoute nos pas, j’écoute nos mots, nos maux aussi. Et Gabriel, qui respirer, moi aussi, les premiers enfants au parc de jeu plus loin, rire, les gens marcher, un monsieur tourner une page du journal, un chien aboyer sur un autre, des cyclistes, d’autres joggeurs. Une fontaine à eau, pour boire un coup, avec une jolie blonde en train d’essayer de ne pas mouiller sa tenue. Des canards au loin, surement dans une mare. De temps en temps un gardien de parc, qui s’indigne que quelqu’un a encore marché sur les fleurs. C’est fou de voir à quel point le monde n’est nullement affecté de la souffrance de certaines personnes. Comme des cellules qui meurent dans un corps, et qui se font remplacer sans que personne n’en ai rien à faire. Parfois ses voisines pleurent, puis oublient. Et tout reprend son cours. Je ne supporterais certainement pas que ce soit ça qui se passe pour lui. Il l’aura sa greffe de cœur, même si je dois lui donner le mien. Quoique je ne sois pas sûr qu’il aille mieux avec un cœur gelé et brisé…
Je me rapproche de Gabriel, pose ma tête sur son épaule quelques secondes, je le remercie en silence d’avoir croisé mon chemin, que ce soit aujourd’hui ou il y a trois ans.
code by Chocolate cookie
ÂGE DU PERSONNAGE : 25
PROFESSION : Agent d'entretien
INFLUENCE : 3
ARRIVEE : 12/04/2015
HIBOUX : 105
Gabriel Balkora
Feuille de personnage ANECDOTES SUR MA PERSONNE: MON AVIS SUR LA SITUATION: ORIGINE: moldu
Re: ~ Passé, passé, te revoilà ~ [Terminé]
Lun 20 Avr - 16:17
~ Une rencontre inattendue ~.
Gabriel φ Apollo.
Ce n'est jamais évident de voir quelqu'un qu'on apprécie aller mal. Mais que pouvons nous y faire et que pouvons nous bien dire ? Pas grand chose malheureusement. Gabriel ne savait pas trop quoi dire ou faire pour réconforter Apollo. Et puis, il fallait avouer qu'il n'était vraiment doué pour ça. Merci la non-sociabilité dont il faisait preuve. Il se contenta alors de poser sa main sur le bras qu'Apollo avait passé sous le siens, comme pour lui prouver que s'il venait à tomber il le rattraperai, juste pour lui prouver qu'en l'instant, il n'était pas seul. Ils marchèrent lentement, si bien que même les personnes âgées auraient pu les dépasser.
Gabriel savait également qu'il devait s'en aller pour éviter de finir dans le même état qu'il y a trois ans. Mis il n'en avait ni le courage, ni l'envie. Il sentit alors Apollo poser sa tête sur son épaule et instinctivement, Gabriel colla sa joue contre le sommet de sa tête. Et en inspirant, il reconnu avec bonheur l'odeur si familière qu'il avait tant apprécié et qui s'en se l'avouer lui avait tant manqué.
S'il était reparti en Australie ? Oui il avait finit par rejoindre ses parents quelques semaines après le départ du français. La maison lui avait paru tellement vide, tellement triste. Il n'y avait plus aucuns bruits de personnes. Alors, un matin, il s'était levé, fait ses valises, et après un dernier coup d’œil à sa chambre qui enfermait désormais des souvenirs précieux d'un instant de sa vie, il était descendu, avait refermé la porte et était parti. Direction l'Australie.
« Oui, je suis repartit quelque temps rejoindre ma famille. Pas longtemps après ton départ. Peut-être deux ou trois semaines après. J'ai essayé de resserrer, voire retrouver les liens familiaux.. »
Il passa sous silence les quelques jours qui suivirent le départ du jeune homme. C'était inutile de remuer le couteau dans la plaie, et Apollo n'avait pas besoin de le savoir. Il se tut un instant. Ses pensées divaguèrent quelques instant...
~ Si tu savais à quel point tu m'as manqué. Et à quel point je suis heureux d'être tombé sur toi aujourd'hui ... ~
C'était ses pensées, ses pensées qu'il se refusait à formuler à voix haute. Et pourtant, il avait envie que l'homme qui se trouvait à ses côtés les entende. Mais il savait que ce n'était pas le bon moment et surtout, il savait pertinemment que ce n'était pas la bonne personne. Alors il ne disait rien, se contentant seulement d'écouter et si Apollo voulait parler, de l'écouter également.
Contre tout attente le soleil transperça le ciel nuageux. Le soleil, il ne l'avait pas vu souvent depuis qu'il était arrivé ici. C'était probablement ce qui lui manqué le plus. En Australie, le soleil était omniprésent alors qu'à Londres, c'était une autre histoire. Gabriel regardait devant lui, il pu apercevoir un écureuil grimper à un arbre et un ballon rouge un peu plus loin. La température se réchauffé, il était bientôt midi, et on pouvait apercevoir un couple et leurs enfant, assit dans l'herbe s'installant pour pique-niquer pendant que d'autres se promenait un sandwich à la mains. Chacun était absorbé par la contemplation du paysage, ou par leurs portables. D'autre étaient allongé dans l'herbe dormaient, ou encore se câlinaient. Chacun menaient sa petite vie.
~Et moi, je t'ai retrouvé. Probablement en plusieurs morceaux à cet instant pour une raison qui m'est totalement inconnue, mais je t'ai retrouvé quand même... ~
Cette pensée fit sourire Gabriel un instant. Le manque qu'il avait pu ressentir s'était évaporé au moment même où il avait vu le visage d'Apollo. Et bientôt sûrement, il reviendrait lorsqu'Apollo repartirait. C'était la vie, c'était le jeu, et Gabriel l'acceptait. Toute chose à un prix plus ou moins élevait. Et il l'avait comprit il y avait trois ans de ça.
PROFESSION : Etudiant en dernière année et palefrenier.
INFLUENCE : 48
ARRIVEE : 11/04/2015
HIBOUX : 455
Apollo Méliès
Feuille de personnage ANECDOTES SUR MA PERSONNE: MON AVIS SUR LA SITUATION: ORIGINE: wizzgle né-moldu
Re: ~ Passé, passé, te revoilà ~ [Terminé]
Lun 20 Avr - 18:50
Gabriel & Apollo
J'crois, qu'j'ai besoin d'un peu d'air frais, d'une balade en forêt, j'sais plus trop c'que j'fais, la vie use !
Les minutes passent, ni lui ni moi ne parle, en fait je crois qu’on en a pas réellement besoin, il y a assez de bruit autour de nous. Nos pas nous dirigent vers les canards, qu’on entend maintenant plus distinctement. Il y a des bancs autour de la mare, et cette vision me fait sourire. C’est vrai que finalement, de Gabriel, des intenses trois jours que nous avons passés ensemble, je ne me rappelle que de bons souvenirs. Même ses parents, finalement, ça m’avait fait bien rire.
J’étais assis à table, tout le monde me regardait bizarrement. Ah, les grandes et riches familles qui peuvent se permettre des manoirs, c’était toujours exotique de se retrouver attablé avec eux. Et les questions qui fusaient sur moi. Rien d’indiscret, juste d’où est-ce que je venais, les pays que j’avais visités, la politique de France, mes auteurs préférés, mes diplômes, mon travail aussi, ma famille, mon ambition, mes revenus… Des conversations de riches en sommes, mais bon, ça valait bien le repas excellent que de répondre à des petites questions aussi ennuyeuses soient-elles. Finalement toute la famille était gentille, les parents, le frère, la sœur, les neveux, les grands-parents aussi, et la maîtresse de maison, celle qui s’occupait de la poussière quand personne n’était là. Et la chienne, un husky magnifique.
Il y a une vieille dame, l’air enjoué, en forme et amusée qui lance aux oiseaux des morceaux de pain. Elle semble même leur avoir donné des noms. Je regarde la scène, attendri. C’est vrai que ce monde ne mérite pas qu’on lui crache dessus, il y a aussi des belles choses.
« Je pense que Londres n’est certainement pas la plus belle ville du monde, ni la plus ensoleillée, mais il y a une chose dont je suis sûr, c’est ici que je vis, et que quoi que je fasse, je reviendrais toujours à Londres. Ville drogue va ! »
Je finis ma tirade par un grognement digne d’un lapin en colère et je rattrape le poignet de Gabriel, que j’avais lâché pour crier contre la ville que je l’aime, et le ramène plus près encore du petit lac. Il y a un petit pont en demi cercle qui passe au dessus et une plage improvisée avec du sable et des enfants qui barbotent le plus loin possible des canards. Il y a aussi un cygne, seul qui nage vers le milieu du point d’eau et qui parfois attaque les passants. J’emmène Gabriel sur le banc que j’avais repérais, pas loin de la petite dame qui a ri à mon acclamation et tente de ramener les oiseaux qui eux, ont préférés s’enfuir, vers elle. Je lui souris discrètement, désolé d’avoir perturbé son pique-nique de plumés. Je m’assieds, le bois n’est heureusement pas mouillé, il n’a pas plus depuis quelque temps, malgré les nuages toujours présents. J’invite Gabriel à en faire autant, qu’il ne reste pas debout à ne pas savoir quoi faire. Puis, lui souriant, comme soulagé par la mini-gueulante que je viens de piquer, je lui demande : « Alors, toi, qu’est ce que tu fais à Londres ? »
Car il est plus surprenant de trouver l’Australien ici que moi-même, après tout, ça fait maintenant huit ans que j’y vis. Avec certes une pause d’un an aux Etats-Unis, mais tout de même, c’est maintenant ma maison d’accueil.
Londres c’était gris, c’était froid et pluvieux, c’était moche, vraiment coincé, et très très très imbu de sa petite personne. En même temps, ça n’avait pas beaucoup de différence avec Paris au final. Sauf qu’en plus, Paris c’était niais. Non mais sinon Londres c’était les boulots faciles à trouver, la nouveauté, des monuments connus, et les soirées de la jeunesse. Et il y avait eu l’homme le plus important de ma vie. Enfin après mon père et mon frère. Et mon chien. Enfin il y avait eu mon colocataire. C’était un étudiant un peu trop fixé sur ses cours avec qui nos premiers échanges avaient été houleux. Puis on avait fini par ce rendre compte qu’on était bien plus sur la même longueur d’onde qu’on avait voulu le voir et on s’était finalement appréciés pour devenir en quelques années, quasiment inséparables. C’était mon meilleur ami. Et ça l’est toujours.
Le ciel se découvre à nouveau, et philtre entre les nuages un timide rayon de soleil qui réchauffe à son tour le parc. On peut entendre quelques soupire d’aise, un peu comme après un long moment dans le noir, lorsque l’électricité revient. Certaines personnes applaudissent, et des enfants crient que le soleil est reviendu. Automatiquement, parce que l’homme a besoin de vitamine, je me mets en mode lézard, assis en tailleur, les bras écarté sur dossier du banc, la tête relevée, les yeux fermés. Qu’est-ce que ça fait du bien un peu de soleil. Par contre ça réchauffe… Et moi j’aime pas spécialement quand il fait chaud.
code by Chocolate cookie
ÂGE DU PERSONNAGE : 25
PROFESSION : Agent d'entretien
INFLUENCE : 3
ARRIVEE : 12/04/2015
HIBOUX : 105
Gabriel Balkora
Feuille de personnage ANECDOTES SUR MA PERSONNE: MON AVIS SUR LA SITUATION: ORIGINE: moldu
Re: ~ Passé, passé, te revoilà ~ [Terminé]
Lun 20 Avr - 20:28
~ Une rencontre inattendue ~.
Gabriel φ Apollo.
C'était agréable de sentir un peu la chaleur. Certes, ce n'était pas la même que chez lui, mais c'était mieux que rien. Et c'était toujours plus sympas que la pluie. Gabriel, à la demande d'Apollo s'était assit à ses côtés. Mais il y avait aussi un désavantage : ils ne se touchaient plus. Maudit soit-il ! Mais au lieux de pester intérieurement contre le banc qui n'y était absolument pour rien, il devait répondre à Apollo qui lui avait demandé la raison de sa venue à Londres.
«Pour la même raison que la première fois qu'on s'est rencontré. Mes parents. Je suis resté chez moi trois mois. Et puis un jours, j'ai craqué. J'ai prit mes affaires et je suis partis. Mon frère m'a filé les clefs de son appart qu'il avait acheté lorsqu'il était venu pendant un an faire ses étude ici. Et j'ai filé. Voilà. Ça change pas. »
Gabriel laissa apparaître au coin de ses lèvres un demi sourire. A force, fuir sa famille était devenu sa vie. Ça ne changeait pas et ça ne changerait probablement jamais. Maintenant qu'il avait répondu à la question d'Apollo, il ne savait plus quoi dire. Bien sûr qu'il avait des questions, mais il n'osait pas les poser. Une heure auparavant, Apollo n'était pas bien, et maintenant qu'il semblait reprendre petit à petit un peu de joie, il ne voulait pas l'embêter avec sa curiosité. Alors il se contenta d'observer autour de lui. Les oiseaux, petit à petit se rapprochèrent à nouveaux de la vieille dame. Les cris des enfants qui s'amusaient plus loin se faisaient entendre toujours plus fort au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient de leurs parents, le soleil se reflétait dans l'eau. Et en jetant un coup d’œil à Apollo, Gabriel le trouva plus beau que jamais. Alors bien sûr, bien sûr qu'il aurait voulu le prendre contre lui et l'embrasser à en perdre son souffle comme lorsqu'ils étaient partis tout les deux se promener dans la rue, et qu'ils s'étaient assit sur ce banc. Bien sûr que s'il pouvait, il irait se perdre dans ses boucles brunes, bien sûr qu'il irait dévorer son cou, bien sûr... Mais trois ans était passé depuis leur adieux et tout était différent maintenant. Du moins, pour le français. Gabriel laissa alors échapper un soupire, faisant ainsi disparaître les souvenirs qui défilaient devant ses yeux.
« Tu sais, l'autre jour en défaisant mes cartons, j'ai trouvé un de mes albums photos et en le feuilletant, je suis tombé sur tes photos... »
Gabriel voulait briser le silence qui s'était peu à peu glissé entre les deux hommes. Bon bien sûr, il avait bien fait exprès de passer sous silence le fait que l'album photo qui l’avait suivit de sa maison de vacances jusqu'à chez ses parents et enfin jusqu'ici à Londres ne comportait que des photo du français, mais bon ça aussi, il n'avait pas besoin de le savoir.
~ Je me rappelle de chaque photo que j'ai pu prendre de toi, ou de ton corps. Je me rappelle de chaque moment. Et tu sais parfois, c'est dur, parce que je me dis que c'est passé trop vite, et aussi que tu ne me verras jamais comme j’ai pu te voir. Ou comme je te verrais à l'avenir... ~
Gabriel avait à nouveau laissé vagabondé ses pensées loin de Londres, loin de l'Hyde Park, vers un passé qui lui semblait tellement lointain. Cependant, il fut tiré de sa rêverie par les pleurs d'un petit garçon, à peine plus jeune que son neveux Eliott, qui venait de tomber sur le chemin de promenade. Gabriel sourit en voyant le garçonnet serrer son doudou très fort contre lui. C'était l'âge parfait. Il était nostalgique de son enfance. Cette époque, rien ne pouvait le perturber plus que retrouver son doudou qu'il avait laissé traîné sur la table basse du salon.
« Apollo, je ... »
Gabriel se tut. Il ne savait pas vraiment ce qu'il voulait dire au français. Il ne savait pas s'il voulait lui poser une question, ou seulement lui dire combien il était heureux de le voir. Ou même lui dire qu’il lui avait manqué, ou même le remercier pour ce qui s'était passé entre eux trois ans auparavant. Alors, il se tut, tout simplement.
PROFESSION : Etudiant en dernière année et palefrenier.
INFLUENCE : 48
ARRIVEE : 11/04/2015
HIBOUX : 455
Apollo Méliès
Feuille de personnage ANECDOTES SUR MA PERSONNE: MON AVIS SUR LA SITUATION: ORIGINE: wizzgle né-moldu
Re: ~ Passé, passé, te revoilà ~ [Terminé]
Lun 20 Avr - 23:30
Gabriel & Apollo
J'crois, qu'j'ai besoin d'un peu d'air frais, d'une balade en forêt, j'sais plus trop c'que j'fais, la vie use !
Gabriel est donc revenu pour fuir à nouveau sa famille ? Décidément, il n’arrivait pas à vivre dans l’atmosphère, et il avait décidé de devenir radical, venir ici à Londres, vivre seul dans un appartement, je l’imagine pas trop miteux s’il appartenait à son frère et… travailler ? Est-ce qu’il est devenu photographe ? Il en aurait les talents, je l’ai vu à l’œuvre. Ou alors il a repris ses études ? Ou alors il dépense ses économies, appelle parfois sa grand-mère pour qu’elle l’aide et dans ce cas, est vraiment devenu un gros salop.
Chez lui, il y avait bien de nombreuses choses à faire. Il avait des salles à ne plus quoi savoir en faire. Plusieurs salons, des couloirs tellement longs qu’on en voit plus le bout, et des escaliers. Et du matériel sportif, un jacuzzi, la chambre noire, un jardin immense, une cabane dans un arbre. Et sa chambre bien évidemment.
Apparemment là où le silence est complice pour certains il devient lourd pour d’autres. En tout cas, il y a un manque clair et net de conversation entre nous au goût de Gabriel, et en un sens il n’avait pas tord. Un peu plus et je m’endormais, et ça n’aurais pas été très poli, malgré le fait que tant d’émotion, bah ça fatigue. Bon ce n’est pas la réponse à tout, mais tout de même, l’ambiance, la chaleur, le silence, une minute de plus et je m’endormais.
La voix de Gabriel me réveille doucement de la léthargie dans laquelle j’étais tombé et je l’entends me parler d’un album photo, et de moi-même. J’en conclus qu’il a revu les photos qu’il avait prises de moi lorsque nous étions ensemble. Il me faut quelques secondes de plus pour rouvrir les yeux et le regarder en rougissant.
Il me mettait un en valeur, en tout cas, il avait vraiment un truc pour prendre les gens en photos, il savait la lumière, la position, la tenue adéquat, l’endroit, et il arrivait bien à gérer l’impression, la chambre noir et au final il avait rajouté quelques photos de moi à son book. Je ne les avais pas revu, et ça faisait trois. J’ai un coup de vieux d’un coup. Trois ans putain ! Et comment il m’a reconnu tout à l’heure, je dois plus être tout à fait comme avant, en plus avec les yeux rougis par la tristesse et le manque de sommeil, je dois davantage ressembler à un zombie.
« Tu ne l’a pas jeté ?! Oh mon dieu, ce dossier… » Je dis en riant, à moitié très gêné. Mais il ne semble pas m’entendre, il a l’air un peu perdu dans ses pensées. Alors je me tais, et je le regarde. Lui il n’a pas changé, il est beau, il a toujours ses mèches blondes et resplendissantes, malgré le manque de soleil pour les rendre brillants. Et ses yeux bleus, et son sourire. Sa voix. Finalement il m’avait bien manqué ce jeune homme.
Mais on est tous les deux sortis de nos pensées par les pleures d’un petit garçon un peu plus loin. On sursaute tous les deux. Il court vers sa maman en montrant son coude blessé. La femme se baisse, regarde sa blessure, elle le baise comme s’il y avait de la magie sur ses lèvres, et je me rends compte que ça me fait sourire, parce que je pense que c’est possible, les bisous magiques. Maintenant j’en suis sûr. Le garçon arrête de pleurer, il s’illumine d’un sourire très communicatif, et du coup, moi aussi je me montre un peu plus radieux.
« Apollo, je ... »
Je me reconcentre sur Gabriel. Il m’a appelé non ? Je le regarde, il semblait prêt à parler non ? Alors pourquoi il ne continue pas ? J’attends encore un peu, ne sait-on jamais si ses idées lui reviennent. Mais on ne dirait pas qu’il est bien parti pour les retrouver, sa voix se fane et il met un point final à une phrase qu’il vient à peine de commencer. Je ne sais pas trop ce que je dois faire, me taire au risque de le mettre dans une situation inappréciable pour lui ou lui dire quelque chose au risque de le couper dans un élan. J’opte pour la deuxième option, c’est celle qui au final me gêne le moins.
« Tu es devenu photographe au moins ? » je lui demande en espérant ne pas faire le maladroit puissance dix mille et même les deux pieds dans le plat.
code by Chocolate cookie
ÂGE DU PERSONNAGE : 25
PROFESSION : Agent d'entretien
INFLUENCE : 3
ARRIVEE : 12/04/2015
HIBOUX : 105
Gabriel Balkora
Feuille de personnage ANECDOTES SUR MA PERSONNE: MON AVIS SUR LA SITUATION: ORIGINE: moldu
Re: ~ Passé, passé, te revoilà ~ [Terminé]
Mar 21 Avr - 12:06
~ Une rencontre inattendue ~.
Gabriel φ Apollo.
Le silence. C'est quelque chose qui est à la fois reposant et flippant. C'est reposant, lorsque vous rentrez chez vous d'une journée de travail et que vous être mort de fatigue. Mais c'est flippant quand vous vous retrouvez dans un endroits inconnus et seul. Mais là, dans ce parc, assit sur ce banc, c'était ni l'un, ni l'autre. C'était juste … en trop.
Le soleil se faisait un peu plus présent au fur et à mesure que les minutes passaient. Les gens autour des deux hommes menaient leur petit train-train sans se soucier de se qui les entourés. Mais c'était très bien comme ça, personnes pour les déranger, pour venir perturber ses retrouvailles certes inattendues mais très agréables . Puis, du coin de l’œil, Gabriel pu apercevoir Apollo sourire. Un vrai sourire. Son sourire. Il laissa à nouveau échapper un petit soupir discret. Ça lui faisait toujours, même après trois ans, cet effet quand il apercevait la fossette de celui qui avait été son amant, sa première fois. Et croyez moi, on oublie pas une première aussi Rock'n Roll. Cette pensée arracha un sourire à Gabriel, c'était vrai, ça avait été fatiguant et reposant à la fois. Mais aussi libérateur. Cet homme l'avait clairement changé lorsqu'il était entrée dans sa vie et dans son lit. Lorsqu'il avait recommencé à parler pour lui dire, il ne sait quoi mais qu'il s'était tut brutalement, Apollo l'avait regardé, puis comme pour briser le silence gênant qui s'était imposé entre eux il lui avait demandé s'il était devenu photographe. Cette question, sans réellement savoir pourquoi fit rire Gabriel.
« Je ne me suis pas servit d'un appareil depuis longtemps. Depuis trois ans en fait. Tu es parti, puis ma famille quelque temps plus tard. Et enfin, j'ai fait mes valises et je suis retourné chez moi. Au plus grand bonheur de mes parents. J'ai été pas mal occupé. Et après tu connais la suite, je suis arrivé ici et j'ai trouvé un travail. Bien sûr je l'ai avec moi, mais bon, pas d'inspiration, pas de photos. »
Gabriel sourit à Apollo, puis rapidement, il trouva autre chose à regarder que le jeune homme. Oui parce que, il était beau, et oui c'était le modèle idéal et ..stop, on s’égare. C'est fou comme le silence ce glisse vite, affreusement vite d’ailleurs.
« Et toi alors ? On parle de moi c'est bien mais toi ? Que deviens tu ? En trois ans tu as dû en faire des choses ? »
Il espérait que sa question ne gênerait pas Apollo. Mais c'était réellement bizarre de ne pas le voir parler alors que, dans ses souvenirs, il parlait beaucoup. Il se souvient même une fois où, ils allaient passer aux choses sérieuses celui-ci s'était mit à parler... Un vrai moulin à paroles
~ Apollo, tu devrais penser à animer une émission de radio ! ~
Oui, c'était ça qu'il lui avait dit. Il se rappelait encore le regard intrigué que lui avait lancé le jeune homme qui se trouvait à ces côtés. Et alors Gabriel partit dans un fou rire. Les images de ce moment là refaisaient surface ans son esprit. Il revoyait les grands yeux d'Apollo, et lui, lui souriant comme si tout était normal. Comme si on sortait ce genre de chose avant de s'envoyer en l'air. Le silence s'étendait à nouveau, alors Gabriel reprit la parole.
« Désolé, je... enfin si tu veux pas répondre, je comprendrais. Tu sais quelqu'un m'a dit il y a trois ans que si je voulais, on pouvait parler, je sais pas moi. Du chant des oiseaux ! »
Il espérait qu'Apollo s'en rappellerai. Il le lui avait dit, alors que Gabriel venait du lui confesser que malgré ses vingt-deux ans, il était toujours puceau. Et pourtant, ça n'avait pas empêcher le français de rester. Au contraire, il était resté trois jours.
PROFESSION : Etudiant en dernière année et palefrenier.
INFLUENCE : 48
ARRIVEE : 11/04/2015
HIBOUX : 455
Apollo Méliès
Feuille de personnage ANECDOTES SUR MA PERSONNE: MON AVIS SUR LA SITUATION: ORIGINE: wizzgle né-moldu
Re: ~ Passé, passé, te revoilà ~ [Terminé]
Mer 22 Avr - 20:35
Gabriel & Apollo
J'crois, qu'j'ai besoin d'un peu d'air frais, d'une balade en forêt, j'sais plus trop c'que j'fais, la vie use !
Quel dommage, gâcher un si beau talent… Enfin si aujourd’hui il est épanoui et bien là où il est, c’est tout aussi bien pour lui, et je ne peux rien changer à ça. Le silence revient bien vite, mais encore une fois il ne me gène pas. Je préfère ça plutôt que devoir lui expliquer mon état, en tout cas, celui dans lequel il ma recueilli il y a quelques minutes. Je n’ai pas vérifié, mais j’espère que je n’ai pas l’air trop fatigué ou trop d’avoir pas dormi pendant quatre nuit, quoiqu’avec mes courtes nuits, ça reviendrait au même que ça ne m’étonnerai pas.
Le soleil finit par partir. Il ne faut jamais essayer de le garder trop longtemps ici. Vous savez, cette pub qui dit « vous pensez qu’à Londres il pleut tout le temps ? Préjugé ! » Bah on voit que le type il y est pas resté longtemps. Sérieusement, les méditerranéens redoutent cette ville comme les chiens redoutent les autoroutes. Voyez l’image ? Oui, c’est dégueulasse. Le vent se lève automatiquement, à croire que les deux son liés. Mauvais temps égale vent et donc froid, et donc frisson, et donc j’en ai un qui me traverse le corps de part en part et je piaille comme un poussin tandis que mes mains accrochent la veste de Gabriel par reflexe corporel.
Je lui souris, rougissant, à cause du froid hein. Mais il ne semble pas avoir remarqué quoi que ce soit, ou alors il a la politesse de ne pas me le faire remarquer. Ou alors il est concentré sur autre chose, inquiété par une question à laquelle il veut donner une réponse. Ou alors il est tout simplement à nouveau gêné par le silence qui règne entre nous depuis tout à l’heure, entrecoupé de phrases courtes et sons de l’espace comme celui que je viens de produire en tremblant.
Et moi, qu’est-ce que je suis devenu. Je suis retourné travailler. J’ai cru en un amour complètement fou, pour ne pas changer, et ai été à nouveau désillusionné. Mais ce n’était pas comme si je n’avais déjà pas l’habitude. Quand la vie elle même se fou de ta gueule, c’est dur de ne pas finir blasé. Et bien que je me batte contre cette idée, lorsqu’il m’a appelé pour me dire que c’était plus possible, qu’il devait rentrer, qu’il allait aller de plus en plus souvent à l’hôpital, je me suis dit que je n’allais plus jamais pouvoir sourire. Heureusement finalement qu’il m’a frappé lorsque je lui en ai parlé, histoire de me remettre un peu en place. Quand on s’appelle Apollo, qu’on est français, palefrenier, atteint de malchance chronique, on n’a pas le droit d’arrêter d’être souriant, heureux, de faire le con, on n’a pas le droit d’être blasé.
« Je suis simplement rentré à Londres juste quelques mois après qu’on soit partis chacun de notre côté. Puis j’ai… »
Je suis devenu un magicien, ce qui m’a emmener à prendre des cours, et que du coup j’ai des visions exactes de ce qui va se produire, est-ce que je mets une créole, vais dans une roulotte et fait payer mes prédictions ou est-ce que tu veux savoir de quelle couleur sera la jupe de la prochaine femme que tu vas croiser ou est-ce que tu t’en bats les couilles et tu vas appeler l’hôpital psychiatrique le plus proche. Quoiqu’aujourd’hui il soit à peu près impossible de ne pas être au courant qu’ils sont partout. Et d’ailleurs, est-ce que toi tu ne serais pas un sorcier toi aussi, et ce depuis ta naissance ?
« J’ai fait des études… Oui c’est bizarre je sais, mais je n’ai pas eu trop le choix. S’il te plait, ne pose pas de question. Oui, parlons du chant des oiseaux, enfin, même si le ‘coincoin’ des canards à côté ce n’est pas le plus beau des bruits de la nature. »
Et voilà que je recommence à déblatérer de tout et de rien. Mais arrêtez moi, je suis insupportable ce n’est pas possible. Bon après, c’est quand même lui qui m’a posé la question, et de toute manière, il me connait suffisamment pour savoir qu’une fois lancé, on m’arrête difficilement.
code by Chocolate cookie
ÂGE DU PERSONNAGE : 25
PROFESSION : Agent d'entretien
INFLUENCE : 3
ARRIVEE : 12/04/2015
HIBOUX : 105
Gabriel Balkora
Feuille de personnage ANECDOTES SUR MA PERSONNE: MON AVIS SUR LA SITUATION: ORIGINE: moldu
Re: ~ Passé, passé, te revoilà ~ [Terminé]
Mer 22 Avr - 23:53
~ Une rencontre inattendue ~.
Gabriel φ Apollo.
C'est fascinant de voir à quel point le temps peut changer en une fraction de seconde. C'est vrai, regardez, il fait soleil et la minute d'après, de gros nuages gris s'invitent et une bourrasque de vent du nord se fait sentir. Et la pression émise sur la veste de Gabriel également. Mais il ne dit rien, ne bougea pas. Du fait que le soleil ai disparu, la luminosité avait baissé, et les gens, par peur que la pluie montre le bout de son nez décidèrent de quitter le parc pour sans doute se mettre à l'abri. Et ainsi, en quelques minutes, que le brouhaha de la foule commença à se dissiper. Le silence revînt alors pendant quelques secondes, puis Apollo se mit à répondre à sa question. Il apprit alors qu'il était revenu à Londres pas longtemps après que les deux hommes se soient dit adieux, et qu'il avait reprit ses études. Gabriel sourit. Puis il lui demanda de ne pas poser de questions sur ses études. Il n'en posa donc pas. Il le regardait juste parler de tout et n'importe quoi. Il parlait avec les mains, comme un italien. Il ne s’arrêtait plus. Et quant à Gabriel, il ne pouvait s'empêcher de sourire. Oh, sûr qu'il connaissait la solution pour faire taire Apollo : l'embrasser, et il était évident que l'australien en avait très envie, mais, il ne bougea pas d'un millimètre.
~ Oh tu sais que si tu continues à parler comme ça et à bouger tes mains dans tous les sens, comme tu en as l'habitude, tu sais ce qu'il va se passer ? Oh oui, j'en suis sûr que tu le sais, j'en suis sûr que tu as la réponse... ~
Gabriel se mordait l'intérieur de la lèvre. Non, parce qu'il fallait pas qu'en plus, Apollo s'aperçoive qu'après trois années, c'est à dire environ mille quatre-vingt-quinze jours, ou encore vingt-six mille deux cent quatre-vingts heures, il lui faisait encore de l'effet. Mais, en même, comment résister au charme du français ? Hein ? Surtout dîtes le moi si vous trouvez la solution.
~ Ses boucles brunes sauvages si désordonnées et pourtant si douces, cette fossette gauche et ces yeux chocolat. Ce cou si tendre, son odeur si particulière reconnaissable entre toutes. Et ce cul...Mon dieu, ce cul... ~
Les pensées de Gabriel avaient tendance à très vite vagabonder.
Alors, il se concentra à nouveau sur Apollo. Mais, que faire s'il ne pouvait pas poser de questions ? Parce que honnêtement, parler du chant des oiseaux, ça allait être compliqué vu qu'il n'y connaissait absolument rien. Et dans un élan soudain, sans avoir eu le temps de réfléchir à quelconque actions, il saisit doucement la main d'Apollo et entrelaça leurs doigts quelques secondes. Gabriel soupira. Puis, jetant un coup d’œil à Apollo, il la retira, rougissant, gêné.
« Apollo.. désolé... je, je sais pas ce qui m'a prit... je... »
La situation était pour le coup très embarrassante. Il avait laissé ses émotions le contrôler, chose qu'il tentait à tout prix d'empêcher depuis qu'il avait bousculé Apollo quelques minutes plus tôt.Gabriel jeta un rapide coup d’œil autour deux. Il n'y avait plus grand monde mise à part une petit groupe de touriste d'une dizaines de personnes qui prenaient des photos de tout et n'importe quoi.
Une autre bourrasque de vent se fit sentir. Gabriel prit une grande inspiration. C'était comme si ce coup de vent avait le pouvoir de balayer la gêne que ressentait le blond après son action irréfléchie. Il n'osait plus regarder Apollo. Pourquoi ? Avait-il peur de se qui pouvait lire dans son regard ? L'expression de ses traits peut-être ? Ou avait-il peur de perdre le peu de contrôle qui lui restait ?
Il n'en avait absolument aucune idée. Mais, il ne pouvait pas. C'était comme ça. Peut-être attendant- il que le français lui dise qu'il n'y avait rien de grave. Il se alors contentait de regarder ses mains, ses pieds ou encore les canards qui nageaient tranquillement dans la marre en face d'eux ne se préoccupant de rien. Menant juste leur simple vie d'animaux à deux pattes.
PROFESSION : Etudiant en dernière année et palefrenier.
INFLUENCE : 48
ARRIVEE : 11/04/2015
HIBOUX : 455
Apollo Méliès
Feuille de personnage ANECDOTES SUR MA PERSONNE: MON AVIS SUR LA SITUATION: ORIGINE: wizzgle né-moldu
Re: ~ Passé, passé, te revoilà ~ [Terminé]
Sam 25 Avr - 19:52
Gabriel & Apollo
J'crois, qu'j'ai besoin d'un peu d'air frais, d'une balade en forêt, j'sais plus trop c'que j'fais, la vie use !
Il y a souvent des désaccords entre les gens, même lorsqu’ils parlent la même langue, qu’ils vivent les même choses, qu’ils pensent identiquement. On appelle ça des quiproquo pour que ça ait l’air moins grave, mais parfois, il arrive que ça change la vision qu’on se faisait d’une personne, ce que l’on ressent pour elle ou tout simplement la relation qu’on entretenait. Pour une erreur d’itinéraire, qui nous éloigne le temps d’une secondes, d’un mot, d’un geste ou d’un clignement d’œil à un instant précis.
Sa main dans la mienne, ses doigts entrelacés aux miens. Nos regards qui s’affrontent, trop vite, pas assez de temps, comme d’habitude, et nous voilà séparés, à dix milles lieux l’un de l’autre. C’est fou comme le temps est un sacré psychopathe, avare de tristesse, de ruptures, d’ennuis, de stresse et de toutes ces choses que l’homme essaie depuis toujours de s’éviter. En en figeant la source pour sûr : le temps. C’est un cercle infernal et infini, l’enfer est sur terre et l’homme en est le prisonnier. Le temps c’est Dieu, et tout le schmilblick autour c’est ses suppôts.
Puis il ma lâché, comme si je l’avais brûlé, que je lui avais fait atrocement mal et qu’il fuyait mon touché. Je n’avais rien dit, rien fait, n’avais même pas eu le temps de réagir. Et le voilà qui maintenant, fuyait aussi mon regard. Qu’avais-je donc fait ? Peut être que je lui avais vraiment fait mal au final, puisque je ne sais pas encore bien si j’ai d’autres pouvoirs que ceux de devin. Je regarde ma main, je me demande si c’est réellement possible que je lui ai fait quoi que ce soit. Je le regarde, il n’a pas l’air de souffrir en fait. Il n’a même pas l’air d’avoir reçu le moindre coup de jus.
« Ca va ? » je lui demande pour m’assurer que ce n’est définitivement pas moi qui ai pu l’obliger à lâcher ma main de façon si pressée. « Je t’ai fait mal ? Enfin, on a pris le jus ou alors tu as eu une impression bizarre ? … » est-ce que je viens de lui avouer que ce serait normal que je lui ai envoyé un sort sans le vouloir et que j’en aurais donc le moyen ce qui ferait de moi un sorcier ?
J’entends les canards qui barbotte, et les flashs des appareils photo de ce groupe de touristes qui écoutent leur guide leur raconter l’histoire du parc en un anglais assez approximatif. Et d’ailleurs, personne ne sait si l’histoire qu’il raconte est réellement vraie. Certains se fichent même pas mal de ce qu’il peu dire, intéressés par les arbres, les plantes, les canards, la mare, les bancs, leur ami de gauche ou de droite, aucun, je l’espère ne nous regarde.
« Nan rien oublie, c’est stupide. » Je m’enquière de rajouter avant qu’il ne pose une question qui pourrais me mettre dans l’embarras. Je ne voudrais définitivement pas avoir à lui raconter que je suis un sorcier, devin, qui prends donc des cours obligatoire à l’académie de magie de Londres, et cetera.
« Je suis vraiment très heureux de t’avoir croisé ici, tu as illuminé ma journée ! J’ai malheureusement l’impression qu’on est cerné par un public dangereux muni d’appareils photo et qui sait s’il n’y a pas un paparazzi qui nous prendrait nous. Pas que ça m’inquiète beaucoup, mais bon. »
Réellement, je dois retourner voir mon ami que ses parents ont dû laisser pour aller travailler et aller m’occuper des chevaux de Monsieur Middletown puis aller en cours de runes, là où je ne comprendrais surement rien, et passerai trois heures longue et douloureuse à me ronger les ongles, dessiner des vers de terres sur ma copie et penser à lui. Lui, c’est au choix mon colocataire malade, ou Gabriel qui, je dois bien l’avouer, m’avait un peu manqué.
« Je serais vraiment heureux qu’on se revoie. Je pourrais passer chez toi, où on pourrait aller dans un bar. Je vais te donner mon numéro, » Je ne veux pas paraitre pressé ou vouloir m’éloigner de lui, mais j’ai l’impression que je le gêne. Aussi, je prends dans mon sac à main un petit papier et un crayon pour noter mon numéro et le donner à Gabriel. Puis je le regarde et lui sourit, attendant qu’il ait quelque chose à me répondre, ou à me dire, ou bien une question à me poser.
code by Chocolate cookie
ÂGE DU PERSONNAGE : 25
PROFESSION : Agent d'entretien
INFLUENCE : 3
ARRIVEE : 12/04/2015
HIBOUX : 105
Gabriel Balkora
Feuille de personnage ANECDOTES SUR MA PERSONNE: MON AVIS SUR LA SITUATION: ORIGINE: moldu
Re: ~ Passé, passé, te revoilà ~ [Terminé]
Dim 26 Avr - 1:07
~ Une rencontre inattendue ~.
Gabriel φ Apollo.
~ Depuis tout p'tit, je sais pas ce que je veux. C'est fou, pourtant, j'ai tout. Et je peux tout avoir. Tu m'diras sans doute que je ne suis qu'un gamin pourrit gâté qui n'est jamais satisfait. Et qui sait, tu aurais peut-être raison après tout. Mais là aujourd'hui, je crois que je sais enfin ce que je veux. Toi. Et tu es probablement la seule chose que je désire, et que je ne peux avoir...~
L'espace d'un instant, lorsque leurs doigts se sont touchés, le temps semblait s'être arrêté. Mais bien sûr, ce n'était qu'une impression. Ça, c'est bien dans les contes de fées, là où il y a des « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ». Mais là, ici et maintenant, c'est la vie, la vraie, pas un conte d'Anderson ou de Perrault. Gabriel était encore gêné, et n'osait toujours pas lever son regard de peur de croiser celui du français. Mais de quoi avait-il si peur ? C'est pas comme si c'était un crime d'avoir prit la main à quelqu'un. Et il entendit Apollo lui demander si ça allait. Bien sûr que ça allait. C'était juste que... Enfin, tout étais confus dans sa tête. Et il ne savait pas trop quoi répondre. Puis le français finit par lui dire de laisser tomber.
« Non, ce n'est pas stupide... je... » C'est fou comme c'est incroyablement agaçant de ne pas pouvoir mettre des mots sur ce que l'on veut dire. C'est là, tout près, mais rien ne veut sortir. Tout s'embrouille et au final la gêne s'installe. Mais, bizarrement, Apollo a toujours ce petit quelque chose pour vous faire rire. Ce petit truc qui rend l'atmosphère moins lourde, et qui vous permettait de respirer.
Apollo était très heureux de revoir Gabriel. Il l'avait dit.
Il n'aurait peut-être pas dû au final. Bien que cet avis soit amplement partagé. Après, peut-être deux ou trois dizaines de secondes, et après que les mots ce soient mit dans l'ordre dans la tête de l'australien pour former une phrase cohérente et grammaticalement correcte, il sourit.
« On m'a dit, une fois, que c'était les choses les plus inattendues qui était les meilleures. Et je crois que, être sorti de chez moi et d'être tombé sur toi aujourd'hui vient de me le prouver. Je crois que...tu m'avais manqué. C'est bon de te revoir. Vraiment. »
Le petit groupe de touriste était toujours au même endroit. Prenant toujours des photos inutiles qu'ils effaceront pour la plus part arrivé une fois chez eux, ou à leur hôtel. Le guide parlait mais, aucune personne ne semblait lui prêter la moindre attention. Le temps se couvrait de plus en plus et de gros nuages gris montraient le bout de leur nez. Dans une heure peut-être moins, sûr qu'il pleuvrait. C'était ironique, Gabriel était sur le point de laisser à nouveau Apollo s'en aller, et les nuages étaient sur le point de libérer leurs eaux sur la ville.
Digne d'une scène d'un film des années trente.
Il prit le bout de papier que lui donnait Apollo. Leurs doigts s'effleurèrent. Et l'espace d'un instant, Gabriel eut l'impression de revenir trois ans en arrière. Le jour où ils s'étaient dit adieux.
~ A un de ses jours...peut-être.. avait-il murmurait en regardant alors, l'homme qui à cet instant emporté sans le savoir un bout de son cœur avec lui... ~
Gabriel se rapprocha un peu d'Apollo. Son nez effleura celui du français, ainsi que ses lèvres. Sa respiration avait fait ses valises et était partie loin, elle était probablement repartie en Australie. Puis se rapprochant encore, il déposa alors sur la joue d'Apollo un doux petit baiser. Et se levant du banc, de leur banc, il se retourna et avant de partir murmura :
« A un de ses jours Apollo. Ne t'en fait pas, je me servirais de ce morceau de papier... », et, avant de se retourner définitivement, il ajouta « Et en passant, merci pour le baiser, je dois avouer que, il n'y a pas mieux comme retrouvailles ! » puis, il lui fit un clin d’œil, et en lui offrant son plus beau sourire, il s'en alla. Submergé par l'émotion, le cœur serré et sachant qu'Apollo ne le verrait pas, il laissa enfin dévaler une larme qui lui brûla la joue.