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REFRACTAIRE
Aloha Hamilton
ÂGE DU PERSONNAGE : vingt ans

PROFESSION : formation en tant que socio-esthéticienne.

INFLUENCE : 14

ARRIVEE : 25/04/2015

HIBOUX : 185





Aloha Hamilton

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ANECDOTES SUR MA PERSONNE :
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Some people just need a high-five. In the face. With a chair. (Lux)

Lun 27 Avr - 21:57


   
   Lux & Aloha
   I will not keep calm and you can fuck off.

I
maginez, imaginez un champ de toute beauté. Le soleil berce les jeux du vent léger, qui frivole, vient frôler un monde dénué du fracas infernal des hommes. Ces âmes qui frappent, qui hurlent, qui rient, qui pleurent. Elles ne sont plus que des songes, des songes lointains s'évaporant entre les cycles du temps. Un temps retourné, un temps désabusé. Je ne suis qu'une mémoire, une mémoire perdu entre les spirales de l'instant. La solitude du présent est si belle, d'une grâce éternelle. Je suis un élément de cette élégance.
Je suis... cette licorne sous l'arbre fleuri, là-bas, vous le voyez ? Sa crinière flotte sous les dires de la brise, tel un spectre des ans. Sa corne pourrait transpercer des corps, sans jamais aborder la moindre fissure, tandis que son regard révoque un besoin de lumière, un besoin d'arc-en-ciel. Que serait une licorne sans arc-en-ciel ? J'aperçois galoper l'homme de ma vie (ou la femme, qui sait) vers moi, il est là, il arrive, il me sourit, dévoilant de belles gencives arborés de quelques fragiles touches d'herbes fraîchement broyés par sa mâchoire élancé et virile. Entre les ombres des arbres, se languis les paroles d'un musique entendu mainte et mainte fois. I am Albatraoz.
God, non, je ne suis pas un putain d'Albatraoz. Je suis une belle licorne mangeant gaiement sous un bleu ciel d'été. Pourtant, impossible de demeurer entre les merveilles de ce monde enchanté.
Boum.
Fin du rêve, retour à la réalité.
Mon réveil résonne entre les murs de mon appartement moitié déchetterie moitié chaos personnifié. Je ne suis plus que moi, la grande et belle blonde élancée au sourire dévastateur (pourquoi ce regard ?) emportée par le folie de cette chanson dont je connais la moindre parole sur le bout des doigts. Je me lève en un un bond, abordant ce sourire respirant la vie qui me caractérise, dansant subitement sous le rythme de la musique. Quoi de mieux qu'un peu d'electro pour éveiller ses pensées assoupies.
Encore une fois, je bénis le ciel pour ne pas avoir de colocataire (pour le moment). Je ne pourrais plus me promener nue ou danser comme une déluré tous les matins, rituel quotidien. Bon, en l’occurrence je danse nue, petit mélange de mes deux talents. Et oui, je suis une des rares à ne jamais me réveiller la tête dans le cul. Première minute, et mon hyper-activé reprend ses droits. Prenant mon téléphone clic-clac (nouvelle technologie bonjour), je lis mes quelques messages en un demi-sourire. Lorsque je tombe sur ma jolie Lux, aka ma jumelle délurée, je me souviens de ce que l'on s'était dit quelques jours plus tard. Allez, ça te dit pas une petite infiltration chez nos "supers potes" les sorciers ?
Je n'avais rien de prévu pour aujourd'hui. Enfin si, suivre mon régime sans chocolat, retrouver la paire de ma pauvre et solitaire chaussette rouge (regardez cette bouille, je ne peux pas la laisser seule !) et, oh, oui, larguer ce mec dont je ne me souviens pas même le nom. (je n'aurais pas pensé qu'il serait aussi fleur de peau, vous voyez, le genre tatoués, baraqué, et si grand qu'il me faut les sept tomes d'Harry Potter réunis pour l'atteindre ? ) En définitive, j'avais largement le temps d'organiser une petite excursion en territoire ennemi. Cela promettait d'être très, très, très amusant. Surtout avec Lux et sa haine démesurée pour ces menteurs hauts placés.
Lui envoyant un petit sms, je ne pris pas la peine d'attendre sa réponse, la connaissant par avance. Je manquais de sortir directement quand je réalisas que je ne portais rien. Petit détail assez mal perçu dans les rues de Londres. Vous savez, ils sont très sensibles les Londoniens. Enfilant mon large t-shirt nirvana, un jean et une paire de vans bordeaux, je dévalais les marches de mon immeuble, tout sourire, manquant de tuer un chat au passage. Je savais exactement où aller. J'en étais certaine. Mon instinct me soufflait que je devais y aller, que ce détail de l'histoire était vrai. Et Dieu seul connaissait mon admiration démesuré pour mon instinct. Il n'avait jamais failli. Regardez, cette fois où il m'avait doucereusement soufflé de ne surtout pas provoquer ce grand sorcier à la moustache vulgairement semblable à celle d'Hitler. Et bien je ne l'avais pas fait.
Ma vingt-cinq ème dent en avait payé le prix ultime.
Mon instinct avait raison.
Sans parler de la fois où il m'avait averti de la présence à trois mètres d'un poteau en béton armé. Mais, devinez quoi, je suis un peu sourde d’oreille. Et défiguré à jamais.

J'y étais. Le fameux Chaudron Baveur. Il n'était pas aussi impressionnant que dans les livres. Je dirais même que sa façade paraissait bancale, tandis que des sorciers peu-enclins-à-réfléchir-distinctement s'évadaient en un rire fou par la porte d'entrée. Les débauchés de la magie en personnes. Un sourire suffisant sur le visage, je passais le seuil de ce lieu envié, et à présent haï par la plus grande majorité des moldus. Une ambiance de mort y régnait, tandis qu'une odeur aux allures rouillés flottait dans les airs. Un serveur nettoyait lamentablement quelques chopes de bières, le visage tiré par la fatigue.
Me dirigeant vers une table vide, je m'étendis sur une des chaises, pas si originales que ça, de simples chaises en bois comme tant d'autres dans le monde moldu, prête à attendre ma sœur diabolique. Nous formions un duo de choc, le duo de Londres. J'étais son 118, elle était mon 218.  J'étais son Ying, elle était mon Yang. J'étais son Tic, elle était mon Tac. J'étais son Bonny, elle était mon Clide. (Ok, Ok, je me la fermes.)
Bon, pour passer le temps, pourquoi ne pas parler des chinois. Oui des chinois. D'ailleurs, je me suis toujours demandé si les chinois noirs existaient ? Pas vous ?
WILDBIRD
 
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A. Lux Ó Cearnaigh
ÂGE DU PERSONNAGE : 25 ans

PROFESSION : doctorante & pianiste

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A. Lux Ó Cearnaigh

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Re: Some people just need a high-five. In the face. With a chair. (Lux)

Mar 28 Avr - 20:04



   


   

Aloha & Lux
“the golden power”
« CB
ordel, t'as encore mis le rouleau de papier toilette à l'envers ! » hurla ma colocataire. Je battis des cils, tout-à-fait innocemment, tout en me regardant dans le petit miroir de la salle de bain. Parfait, le mascara n'avait pas coulé. Les rares matins où je parvenais à me maquiller convenablement du premier coup, j'étais convaincue de passer une bonne journée. C'était un signe, un présage. Aujourd'hui allait être une pure soirée, ohé ohé. J'ignorai les gémissements grincheux de ma chère coloc' -franchement, jamais contente celle-là- et me dirigeai vers ma chambre afin d'attraper ma veste. A cet instant précis, mon téléphone vibra. Je l'entendis, mais j'étais totalement incapable de savoir où j'avais pu le ranger. Ou plutôt, le perdre. Un regard me suffit pour couvrir l'étendue de ma chambre et son capharnaüm. En ce moment, j'étais plutôt dans une grande phase créative, vous voyez ; des plans partout, des esquisses, des morceaux de fils électriques, bref, j'étais sur un projet dingue. J'en étais sûre. Le genre de projet qui allait me faire décrocher ma thèse à coup sûr. Si seulement ça voulait bien marcher... A défaut d'avoir une licorne-robot, j'avais pour le moment une tête ignoble de poney avec des crins en laine qui me toisait du haut de mon armoire. J'avais quand même réussi à la connecter et à l'animer ; la licorne sans corne était capable de mâchouiller, de bouger les oreilles et de fermer les yeux. Bientôt, elle serait capable d'empaler un sorcier. I swear.

Q
uelques jours plus tôt, Aloha et moi avions mis en place un plan diabolique. L'infiltration de la base secrète de l'ennemi était programmée et si tout se déroulait bien, j'allai être à l'heure. Evidemment, notre plan aurait été cent fois plus solide si la licorne-robot avait été prête à nous aider. Mais je me voyais mal me trimbaler avec une tête effrayante de cheval mécanique. La simple vue de ma touffe de cheveux à moitié brûlés -explosion de gaz, pas ma faute- suffirait à faire peur à un gamin, alors imaginer un poney à l'aspect mort... Non, pas question. Je finis par mettre la main sur mon téléphone qui s'était étrangement retrouvé dans la poche de ma veste. Coïncidence ? Je ne pense pas. Encore un signe divin, si vous voulez mon avis. La bête avait vibré pour m'avertir de l'arrivée d'un message d'Aloha. Elle aussi semblait prête et la connaissant, elle serait sûrement arrivée avant moi. Je quittai finalement l'appartement sur la pointe des pieds afin d'éviter la confrontation avec la coloc' enragée. Si retourner un rouleau de PQ était too much pour elle, je doutais fort qu'elle puisse comprendre la teneur de ma mission sacrée. J'avais la chance de loger à proximité du quartier sorcier, aussi mis-je très peu de temps à me retrouver devant l'enseigne du Chaudron Baveur. Autrefois -bon, y'a un an, mais autrefois ça fait tout de suite plus classe et ça force le respect-, je me serai pâmée devant une telle apparition. Javais tant rêvé d'y mettre les pieds un jour pour accéder moi aussi au Chemin de Traverser... Comme j'étais naïve, à l'époque. Je me secouais, bravant mon dégoût et ma haine intérieurs, et passait la porte de la taverne. A une heure aussi avancée du matin, il n'y avait pas grand monde. La plupart des sorciers devaient être en train de décuver, du moins je le supposais.

J
e repérais bien vite Aloha. En même temps, elle était seule à une table et il n'y avait pas foule. Je lui adressai un geste de la main, tentant de réprimer le vent de colère qui menaçait d'emporter mon self-control sur sa route. Me retrouver dans un lieu sorcier, surtout un des plus mythiques, me donnait la nausée. Tant de mensonges pour sauver une réputation et des billets illégitimes... Franchement, ils me dégoûtaient. Tous. Surtout les tueurs de chouette. A bon entendeur. Je finis par gagner la table d'Aloha et me laissa tomber sur la chaise qui lui faisait face sans ménagement pour le mobilier. D'ailleurs, la chaise craqua de façon sinistre sous le poids de mon corps. Essayait-elle de me faire comprendre que j'avais un gros cul ? Probable. Au moins, ce n'était pas à cause du chocolat, ah-ah. Je jetais un regard en coin au type derrière le bar, occupé à essuyer des verres. Mes yeux firent des allers-retours entre lui et mon amie et finalement, je m'autorisais un peu de relâchement. Sorcier oui, mais pas non plus capable d'entendre les fourmis chanter. « Visiblement, ils ne sont pas du genre à se lever tôt...Un bon point pour nous. Personne ne nous remarquera si on fait semblant d'être des sorcières. On pourrait peut-être aller devant le mur et envahir le Chemin. » Mon cerveau était en ébullition. Il fallait que je me calme. Je portais la main à ma poche où se trouvait une fausse baguette magique. J'avais mis des heures à la tailler ; elle était bien grossière mais de loin, elle donnait le change. Du moins, je l'espérais. Il fallait juste que j'évite de provoquer un duel, je n'aurai pas l'air fine sinon. Je souris à Aloha et lui tapotait gentiment la main, nerveuse. « Ca va sinon ? On pourrait p't'être boire un truc. Une daube au beurre. C'est pas si mauvais, quand on s'habitue. » M'étonnerait même pas qu'ils mettent du crottin de sombral dedans, tiens. Menteurs comme ils étaient, pourquoi seraient-ils honnêtes sur leurs recettes de cuisine ?


           
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Re: Some people just need a high-five. In the face. With a chair. (Lux)

Mer 29 Avr - 1:51


   
   Lux & Aloha
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S
implement démentiel. Je me trouvais dans le lieu dont tout le monde sur cette putain de terre peuplée de plus de sept milliards de crétins connaissait le nom. Nous avions tous usés de nos samedis soirs entre amis à déclarer bêtement allez, on se fait un p'tit marathon harry potter ! pour finir par en sortir la tête explosée, les yeux rougis par la fatigue. Et sans vodka en plus. Tss, quel arnaque. Sans parler des sept tomes plus imposant que la face de mes fesses -pour être poli les amis- qui mentionnaient tous le nom de ce dit lieu célèbre dans lequel notre pauvre Harry avait fait connaissance avec le monde de la magie. (puis j'vous jure le papier des bouquins est assez irritant pour la peau, vous avez qu'à demander à mon derrière qui s'est retrouvé transmuté en adolescent boutonneux. Tss, nouvelle arnaque) Par ailleurs, je me suis toujours demandé, pourquoi. Pourquoi ce gamin de onze ans suit un homme faisant le triple de sa taille (et encore, je suis gentille. on sait jamais, il pourrait avoir un complexe sur sa taille non ? ) avec une barbe aussi épaisse que la couche d'ozone elle-même. Il devait vraiment être désespérée de quitter ce lieu de torture dans lequel on l'avait séquestrée. Quoi que, me retrouver sur une île en pleine mer ait toujours été mon rêve. Enfin, un de mes rêves. Il faut toujours voir plus grand, nouveau conseil du jour gratuit. (je sais, je sais, ma générosité me perdra)
Et, à présent, je me trouvais en ce même lieu. Ce lieu où commença l'épopée d'un pauvre attardée qui aurait aussi bien pu se faire violer par un vieux pervers géant lui demandant de le suivre avec pour excuse "tu es un sorcier, harry".  Clairement, je pense qu'en réalité, JKR avait semé des indices sur le manque de clairvoyance affligeant de ce cher réel Harry totalement traumatisé par la mort de sa chouette. Il suffisait de lire entre les lignes, d'autant que cela fatigue moins les yeux. Cela en était dépitant. Lamentablement et catégoriquement dépitant. Les quelques sorciers ici présents abordaient des mines d'enterrés, plongeant leur nez pointu dans leur bière débordante.  Un véritable spectacle de lamentation. Sans parler de la décoration bas-de-gamme du cadre. Des chaises à demi-rongés par le temps, des murs poussiéreux sans personnalité et un bar vide jonché par la désolation incarné. Un endroit parfait pour se lamenter durant des heures sur la qualité peu recommandé de notre vie. Je devrais le conseiller à ma mère, cela la changerait de l'église.  (elle passe ses dimanche à y prier pour le salut de mon âme. si c'est pas touchant comme attention.)
Perdue entre mes pensées, je ne remarquais pas immédiatement l'apparition de mon double 218 dans le paysage. M'adressant un petit geste de la main, elle se dirigea vers moi. Chacun de ses pas respiraient un besoin de défigurer chaque sorcier ici présent, tandis que son regard brûlait de l'ardeur de sa haine ne cessant de s'enflammer. En cet instant, Lux se trouvait être un véritable volcan prêt à entrer en éruption. Se jetant sur une des chaises face à la mienne, un craquement sinistre retentit dans la pièce. A croire qu'il ne restait que peu de temps au mobilier avant qu'il ne s'effondre définitivement. Adressant un large sourire à Lux, je l'écoutais marmonner d'une ferveur propre ses plans machiavéliques contre les sorciers. J'aimais ça. C'était toujours si jouissif (ne pensez pas à ce à quoi je viens de penser ) de prendre part à une guerre. L'action manquait cruellement dans cette ville sanctuaire des pigeons. Elle me sourit à son tour, tapotant ma main.
" Oh que oui, j'ai une de ces pêches. Aujourd'hui est le grand jour ! " déclarais je en abordant mon sourire diabolique. (travaillé avec passion durant de nombreuses années.)  
" Ouais, ça me paraît être une bonne idée. Une petite daube en beurre pour s'éveiller les papilles..."
Il nous manquait simplement l'argent adéquat. Mais, peu importait, tout ce qui comptait était de préparer notre plan machiavélique pour la journée. Il était temps pour moi d'arborer un tout nouveau visage. Me penchant légèrement vers Lux, je murmurais en un demi-sourire:
" Alors... pour passer le mur menant au Chemin de Traverse, nous avons besoin de magie. L'une de nous fait son joli sourire sainte marie mère de dieu au sorcier à ta droite qui nous mate depuis que nous sommes arrivés, et nous lui sortons un speech comme quoi nous avons perdu nos baguettes... Une fois à l'intérieur du dit lieu, nous visitons dans un premier temps, tout en choisissant soigneusement nos cibles."
J'aimais l'épique. J'aimais le diabolique. Les sorciers qui oseraient croiser nos chemins allaient sincèrement le regretter. Et peu importe s'il s'agissait d'un sorcier chinois noir, pas de pitié. (rire diabolique)
WILDBIRD
 
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Re: Some people just need a high-five. In the face. With a chair. (Lux)

Sam 2 Mai - 21:34



   


   

Aloha & Lux
“the golden power”
A
en juger par l'air diabolique qui s'épanouit sur le visage de la blondinette en face de moi, ce jour représentait autant pour elle que pour moi. D'accord, nous n'étions armées de rien -ou presque. Est-ce qu'un sourire mielleux ou un battement de cils subtil pourraient nous être d'une aide quelconque ? En temps normal, j'aurai tendance à dire que oui. Mais là, rien n'était normal. Nous n'étions ni dans un discothèque grouillante de moldus en rut, ni dans un parc universitaire peuplé d'hommes au QI quasiment surélevé. Quasiment, étant donné que les femmes les surpassent, pas principe. Vous me suivez, je n'en doute pas. Bref, nous étions dans un environnement que je jugeais hostile, et non pas parce que j'avais une dent contre les sorciers. Enfin, pas seulement. Le problème, c'était surtout que nous étions cernées d'une poignée de sorciers, visiblement aussi fins que des manches à balai -et pas du genre Nimbus 2000. Je haussai un sourcils en regardant le tavernier, me demandant si ce type était encore capable de faire la différence entre sa gauche et sa droite. Non parce que, franchement, il avait l'air salement fatigué. Ou déjà éméché, allez savoir.

A
aloha acquiesça à ma remarque concernant la boisson. Bon, une bonne chose de faite. Elle m'exposa ensuite son plan et je l'écoutais attentivement, sourcils froncés, petit air de loutre concentrée hautement dangereusement plaqué au visage. Je tiquais juste sur la partie baguette magique. « Le problème, c'est que je me suis ramenée avec une fausse baguette J'ai passé des heures à la faire pour qu'elle semble un peu normal, tu vois. » Ceci étant dit, je dégainais ladite baguette et la posait en travers de la table branlante. J'étais assez fière de mon travail. J'avais trouvé un vieux bout de bois -à en croire mes faibles connaissances en biologie végétale, je pensais qu'il s'agissait d'un morceau de hêtre, mais aucune certitude- que j'avais soigneusement taillé et percé. Et en toute innocence, j'avais glissé en son centre ouvert... Une des plumes de mon édredon. Oh, ça va, hein. On fait avec les moyens du bord. Le fait d'avoir sorti ma pseudo baguette avait éveillé l'attention d'un type, assis à l'opposé de nous dans le fond de la taverne. Celui qui nous matait, d'après les dires d'Aloha. Je m'empressai de la rengainer. Avec un peu de chance, ce type -et les autres, s'ils étaient toutefois capables de penser et de faire des déductions- allait penser que j'étais une sorcière. Pas une wizzggle étant donné que la fausse baguette était faite de bois et non d'acier, mais tant pis. Je toussotai légèrement alors qu'un serveur -un pauvre type âgé d'une vingtaine d'années, aux oreilles décollées et au sourire ébréché- s'approchait de notre table. J'arborai mon sourire le plus affable possible, serrant le poing sous la table jusqu'à ce que je sente mes ongles pénétrer la fine peau de ma paume. La douleur, ça vous maintient en forme. Il s'arrêta finalement à côté d'Aloha et la lorgna comme il faut. Je ne pus m'empêcher d'émettre un petit bruit guttural, signe de ma gêne -à mi-chemin du dégoût-, et le "serveur" leva le nez vers moi. « Bonjour. Mon ami et moi allons prendre deux dau... bierraubeurres. S'il vous plaît. » Petit battement de cils, l'air de dire casse-toi abruti, nous ne voulons rien de plus. Il finit par retourner vers le bar en traînant les pieds. Je hais les gens qui traînent des pieds. Ça me donne très envie de leur botter le cul. Vraiment.

J
e reportait mon attention sur Aloha, une fois sûre que le serveur était hors de portée de nos voix. Dans le doute, je me penchais un peu vers elle afin de pouvoir parler tout bas. Au pire, nous aurions l'air de deux petites sorcières swaggy en train de comploter. Tout le monde devait avoir l'habitude, avec le temps . « Non mais tu as vu comment ce petit avorton te regardait ? Tout bonnement dégueulasse. On aurait dit qu'il avait faim et que ta tête lui évoquait un cheeseburger. Ou un plat sorcier, j'en sais rien. » Je réprimai un petit frisson de dégoût. « Enfin, bref. Du coup, il va falloir trouver autre chose que le coup d'un oubli de baguette. En plus, ça aurait été super louche. Ils préféreraient mourir que de sortir sans leur godemichet magique. » Je surveillai le bar du coin de l'oeil, aux aguets. « Mais peut-être que si on arrive à embobiner ce petit serveur, là... Je pense qu'il serait ravi d'accéder à tes demandes, à en juger par son air débile. Peut-être que tu pourrais lui faire croire que tu doutes de sa magie et de sa capacité à ouvrir le mur, un genre de défi, tu vois... Et peut-être que pour t'épater, il l'ouvrirait. Devant nous. Après ça, on le... » Je me tus rapidement. Le serveur -quel maigrichon !- revenait vers nous avec nos deux choppes bien pleines. Je lui souris en guise de remerciement alors qu'il les déposait sur la table, prenant bien son temps et lorgnant non sans peine le décolleté de ma congénère. Je fis claquer mes ongles sur le bois -pourri ?- de la table afin de capter son attention. Oui, oui, j'étais là et je voyais tout. Le petit dégoûtant. J'attendais qu'il daigne s'en aller, mais ce n'était pas dans ses projets, visiblement. Je me tus donc, avec l'espoir qu'Aloha puisse nous sortir de ce pseudo-pétrain.


           
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Re: Some people just need a high-five. In the face. With a chair. (Lux)

Jeu 7 Mai - 16:07


   
   Lux & Aloha
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Q
ui n'a jamais rêvé de jouer les sorciers le temps d'une journée ? De surpasser les dits mangemorts à l'air faussement diabolique dans leur soi-disant domaine du mal incarné. Aujourd'hui, nous allions les exterminer du haut de nos quelques mètres, rattrapés par une paire de talons pour ma part, un sourire en dentelle pour couronner le tout, nos cheveux garnier en action sous le vent de la vengeance. Une vengeance qui n'était par ailleurs pas mienne, mais que je m'apprêtais à goûter au nom de mon amie, aussi communément appelé mon 218. En plus de ces innombrables atouts incontestables nous définissant l'une comme l'autre, sœurs de cœurs bien plus cruelles que ce cher seigneur des sans-nez, Lux me confessa avoir passé des heures à confectionner une baguette à la ressemblance indiscutable avec les véritables modèles. Ou du moins, ceux qu'ils restaient en ce monde, à présent, moldus comme lapins des bois pouvaient se procurer une baguette et prétendre à la magie. Alors, pourquoi pas nous ?
" Wow, quel artiste ! Je pourrais jurer qu'il s'agit d'une véritable baguette. Je pense qu'elle sera sacrément utile une fois que nous parviendrons à l'intérieur du Chemin de Traverse."  
Après cette réplique aux intonations lucifériennes (et ouais, j'utilise des mots comme ça, moi, vous pouvez pas test), je remarquais ce sourire puant la fausseté s'ourlant sur les lèvres de mon amie, à l'approche du serveur. Ce dernier s'avança sans une hésitation vers nous, de cette démarque en disant long sur sa pensée, ses pieds s'emmêlant maladroitement, sa tête penchant dangereusement vers le sol, et ses yeux... disons que ses yeux s'aventuraient en des territoires dont il ne devait avoir l'aperçu que très rarement au vu de sa langue frôlant sans cesse ses lèvres à la façon d'un chien de chasse. Assez immonde. Lux commanda deux daubes au beurres, manquant d'insulter ouvertement ces indigestibles boissons, incomparables aux côtés des saveurs d'une bonne vodka afin de s'éclairer les pensées.  
Ma complice de crime se pencha vers moi, histoire de pouvoir parler sans qu'un pauvre sorcier ose porter oreille attentive à nos plans machiavéliques. Se plaignant de la conduite du serveur en manque de... enfin vous savez de quoi, ma partenaire aborda une moue de dégoût qui provoqua quelques rires que je réprimais immédiatement. Autant éviter d'attirer l'attention avec mon rire qui pourrait faire regretter un sourd de ne pas se trouver six pieds sous terre avec la meilleure isolation à prix réduit chez Ikéa. (toujours voir le côté pratique)
" Eh eh, tu viens de voir en oeuvre l'effet indiscutable de mes deux amies ici présente. Bon généralement, ils passent plutôt à l'action avec des personnages... disons plus charismatique que ce vieil ivrogne dépressif. Mais bon, on ne choisit pas toujours ses victimes." murmurais-je en un petit rire à la frontière du sadisme.
L'esprit de Lux s'avérait déjà être en pleine action, fulminant de projets afin de parvenir à entrer, enfin, dans le si réputé Chemin de Traverse. Quoi que, je sois certaine que l'on puisse détruire ce foutu mur avec un bon marteau fait maison. Dans tous les cas, n'ayant pas à portée de mains le dit marteau, je ne pouvais qu'avoir recours au charme légendaire de ma paire de copines. D'ailleurs, j'avais toujours pensé à leur donner un nom. Après tout, elles m'avaient sorti du pétrin plus que quiconque en ce monde. Peut-être Lulu et Lili, jolie combinaison, vous ne trouvez pas ? Ou numéro un et numéro deux. Mais, une certaine jalousie provoquerait une rivalité certaine, le second penserait que je privilégie le premier et vice versa. Hum, je devrais encore y réfléchir.
Le serveur revint muni de deux chopes remplis à ras-bord et d'un sourire obscène soulignant ses pensées vertigineuses vers mon décolleté. Il n'était pas question d'abandonner maintenant. Quant bien même ce spécimens s'avère ignoble et répugnant, et en plus de cela aussi maigrichon qu'un nouveau-né, je n'allais pas baisser les bras. Descendant délicatement mon t-shirt afin d'offrir un plus large spectacle à cet avorton, je lui offris un délicat battement de cil, digne de toutes les pubs de parfums réunies. Sourire enjôleur, vous savez celui-ci même pétrifiant la moindre de mes proies. Je lui laissa déposer les chopes maladroitement sur la table, en renversant par ailleurs la moitié sur la table. Saisissant la mienne, j'en bus la moitié d'un trait, histoire de me préparer à ce qui allait probablement suivre. Petit coup de langue sur ma lèvre supérieur, et le tour était joué, monsieur était comme hypnotisé par ma petite personne. Me relevant à sa hauteur, je me rapprochais de lui sans la moindre gêne, tandis qu'il s'avérait prêt à plonger tête la première dans mon décolletée. Je murmurais d'un ton qui se voulait suave:
" Ne trouves-tu pas que j'ai de beaux yeux ? Tout le monde m'a toujours dit qu'ils brillaient comme météores."
Petite ironie non dissimulé. Il ne prit pas même la peine de relever la tête, bien trop absorbée par Tic et Tac. Oh, tiens, un nouveau nom bien sympa à leur donner, vous ne pensez pas ?
" Si, si... tes yeux sont ma-gni-fi-ques." déclara t-il mollement sans perdre une miette du spectacle.
Hors de question que je l'embrasse. Nul besoin d'exagérer, il était déjà tout à moi. Me rapprochant de lui, je murmurais à son oreille probablement englué de cire humaine. A moins qu'il ne s'agisse de cire sorcière ? Peut-être est-elle différente de la nôtre.
" Jouons à un jeu. Si tu souhaites profiter pleinement de mon doux regard enflammé, tu devras me prouver que tu en es digne... Aussi, je souhaiterais que tu nous montres, à moi et à mon amie, l'étendue de ton pouvoir en ouvrant le mur afin d'accéder au Chemin de Traverse. Ainsi, qui sait, je pourrais devenir très, très, très amicale. "
Nul besoin de le répéter. Brisant l'hypnose avec pour le moins beaucoup de difficulté, il dégaina sa baguette en un sourire espiègle illustrant sa stupidité légendaire, et nous invita à le rejoindre près du dit mur. S'éclaircissant la gorge, il prononça des paroles incompréhensibles, touchant de l'extrémité de sa baguette quelques pierres ciblés. Et le mur s'ouvrit subitement. Sincèrement, cette scène s'avérait plus palpitante dans le film. Là, ce n'était que des briques qui se déplacèrent d'une lenteur à faire rougir un escargot. Tss, plus aucun effet magistral.
Abandonnant un demi sourire diabolique à ma complice, j'en oubliais presque mon joli pantin à nouveau perdu dans mon regard océan. Bon, je ne voyais qu'une solution pour me débarrasser de lui. Soulevant son menton du bout de mes doigts, je hurlais soudainement d'une voix hystérique frôlant la frénésie.
" COMMENT OSES TU ! A l'aide, à l'aide, cet ignoble personnage m'importune avec ses mains baladeuses ! NE ME TOUCHE PAS !"
Sincèrement, je n'avais jamais vu un spectacle aussi hilarant. Totalement désorienté et perdu, on aurait dit un gamin frappé par la foudre ne sachant comme sa main se retrouva sur ma poitrine. Comme je le souhaitais, des sorciers accoururent pour me porter secours du haut de leur pégase blanc, me demandant précipitamment comment je me portais, et en profitant pour offrir quelques droites bien méritées au serveur tout abasourdi. M'extirpant de la foule, je saisis la main de Lux, et l'entraîna avec moi, lui offrant le plus beaux des sourires sataniques. M'adressant en un rire à mon décolleté, je déclarais:
" Bon boulot les filles ! Maman est fière de vous ! "
 
WILDBIRD
 
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JOKER
A. Lux Ó Cearnaigh
ÂGE DU PERSONNAGE : 25 ans

PROFESSION : doctorante & pianiste

INFLUENCE : 26

ARRIVEE : 01/02/2015

HIBOUX : 1904





A. Lux Ó Cearnaigh

Feuille de personnage
ANECDOTES SUR MA PERSONNE :
MON AVIS SUR LA SITUATION :
ORIGINE : moldu

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Re: Some people just need a high-five. In the face. With a chair. (Lux)

Ven 15 Mai - 14:52



   


   

Aloha & Lux
“the golden power”
S
i la situation avait de quoi sembler cocasse, nous étions en réalité on ne peut plus sérieuses. Nous infiltrer sur le Chemin de Traverse, en pauvres moldues que nous étions, représentait un défi pour nous. Que dis-je, une obsession -à moi que ce ne fut obsessionnel que pour moi et dans ce cas, Aloha était obsédée par mon obsession. Allez savoir. Malgré notre cruel manque de pouvoirs magiques -quoiqu'en ce qui me concernait, je m'en passais merveilleusement bien-, nous n'étions pas dénuées d'armes naturelles. Sourires éclatants, cils papillotants, décolletés chargés d'invitation, bref, nous avions mis le paquet. Surtout Aloha, qui avait l'air d'un poisson dans l'eau. Ou plutôt d'un poison dans un verre d'eau, étant donné qu'elle n'avait visiblement aucune intention de remercier le jeune serveur peu dégourdi pour le service qu'il n'allait pas tarder à nous rendre. Je n'étais pas moi-même sans expérience avec les hommes mais je devais admettre qu'Aloha avait de quoi clouer le bec. Elle mentait comme une arracheuse de dents, sûre d'elle et de ses atouts charnels. Je vis le serveur s’empourprer violemment tandis qu'elle se penchait pour lui murmure un peu défi à l'oreille et baissait le nez pour éviter de partir dans un fou rire. Tant qu'elle jouait bien son rôle, nous avions une chance de parvenir à nos fins. Pas questions que je fasse tout foirer parce que la situation virait au ridicule, hein ?

J
'ignorais ce que ma comparse avait chuchoté à l'abruti en service mais cela eut l'air très efficace. Il s'empressa de se diriger vers le fameux mur de briques, celui qui était censé donner accès au Chemin de Traverse. Du moins, c'était comme ça dans les bouquins. Et visiblement, ça l'était aussi en réalité. Nous le suivîmes, mi-intriguées mi-excitées. J'avais une féroce envie de lui claquer la tête contre le mur juste pour le plaisir de le faire souffrir, mais je me retins. D'une part, il était suffisamment laid ; nul besoin d'en rajouter une couche en lui aplatissant la face, pauvre animal. D'autre part, si je cédais à mes pulsions criminelles, il n'y aurait plus personne pour nous ouvrir le mur. D'autant plus que cela risquerait bien d'attirer l'attention sur nous et que cette fois, nos fesses et nos poitrines auraient du mal à nous laisser nous en tirer à bon compte. Finalement, alors que je trépignais d'impatience et sentait poindre en moi un hurlement du genre Bouge-moi ton gros cul gras et ouvre ce putain de mur, sorcier de mes deux ! -avec un accent irlandais à couper au couteau, cela va de soi-, le serveur fit ce que nous attendions. Le mur sembla s'effondrer sur lui-même et s'ouvrit en un claquement de doit, dans un bruit étonnamment discret. Je jetais un regard en coin à Aloha, ne sachant plus trop comment agir maintenant. Le serveur la fixait en roulant des yeux, la bave aux lèvres, attendant visiblement sa sucrerie en guise de récompense. Mais bien entendu, je me doutais que la blonde pas si bête qui me tenait lieu d'amie avait une surprise en réserve pour lui.

A
loha se mit à hurler, prétextant que le serveur l'avait tripoté. Je me mordis l'intérieur de la joue pour ne pas éclater de rire et adoptai une expression horrifiée. « Mais quel goujat celui-ci, vous avez vu un peu ce qu'il a fait à mon amie ? C'est inadmissible ! Où est le patron ? Employer de pareils individus, c'est une honte ! » J'en rajoutais une bonne couche, constatant que le petit stratagème avait marché du feu de Dieu. Les rares clients de la taverne se ruaient vers nous, soucieux de nous porter un secours dont nous n'avions nul besoin. Toute cette masse de sorciers me filait le vertige et je fus soulagée qu'Aloha m'entraîne loin de ce monde, laissant le serveur seul face à des brutes de sorciers qui avait visiblement prévu des choses pour lui. Alors que nous nous dirigions discrètement vers l'ouverture du mur, je relâchais un soupir. « Quel bordel. Ce pauvre type va sans doute passer un sale quart d'heure... » Comme pour appuyer mes dires, un cri me fit me retourner. Les hommes avaient démarré une bonne bagarre et semblaient s'en donner à cœur joie. Sorciers ou non, ils étaient bien tous les mêmes. Alors que nous nous engagions sur le Chemin de Traverse, les bruits du bar s'estompèrent. Et pour cause ; le mur venait de se refermer derrière nous. Pourrions-nous seulement rentrer seule ? Je l'ignorais. Mais cette pensée annonciatrice de catastrophe s'en fut bien loin de la liste de mes préoccupations lorsque je découvris l'étendue du Chemin de Traverse, qui se déroulait nonchalamment sous nos yeux pétillants. Je me tournai vers Aloha. « Félicitations copine, c'était le plus beau numéro que j'ai jamais vu ! » Gloussement très féminin. « Bon, maintenant qu'on est là.. Il faut qu'on trouve une saloperie à faire. Parce que question shopping, à moins que tu ne veuilles acheter un crapaud, on va être assez limité... » Et pour ma part, je n'avais vraiment aucune envie de m'acheter un souvenir de notre voyage. Plutôt crever que de refiler de l'argent aux sorciers -de toute façon, je n'avais pas un galions en poche. Ne pouvaient-ils pas passer à la livre, comme tout le monde ?


           
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