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(jock) la blague du siècle
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Invité

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(jock) la blague du siècle

Dim 5 Avr - 18:03
jock winny murray
S'il existe au moins deux façons de faire quelque chose et qu'au moins l'une de ces façons peut entraîner une catastrophe, il se trouvera forcément quelqu'un quelque part pour emprunter cette voie

Personnage inventé   Scénario (nom du créateur)
wanna know

who i really am ?
my pretty face is luke grimes
Nom - murray, un nom illustrement méconnu puisque ton père a toujours été médiocre. Heureusement que t'es là pour relever le niveau et tenter d'inscrire votre patronyme parmi les plus grands.
Prénom(s) -  jock, comme s'ils avaient su ce que tu deviendrais en grandissant : une blague. Winny, ils ont osé faire référence à l'ourson obèse qui se goinfre de miel pour "déconner". Vraiment, t'es plié de rire.
Âge - 29 ans
Naissance - 25.09.85, aboyne, écosse
Condition - sorcier de sang-mêlé à cause de maman, même si tu racontes à tout le monde que t'es aussi pur que la vierge marie. Au fond tu ne mens pas vraiment, puisque de ton avis la marie n'a jamais assumé d'avoir fricoté avec le voisin.
Particularité - métamorphomage à la maîtrise très très approximative, pour ne pas dire catastrophique.
Classe sociale - nouveau riche, ton père ayant récemment fait fortune grâce à la revente d'articles sur internet ayant appartenu aux sorciers cités par JK Rowling. L'un des caleçons de Diggory brodé à son nom par maman s'est revendu plus de 2 000 livres et franchement, tu trouves ça consternant.
Sexualité - homosexuel. D'ailleurs t'essaies régulièrement de ferrer Draco en espérant te faire une place parmi les mangemorts parce que pour toi, c'est évident qu'il refoule.
Statut - célibataire, pourtant c'est pas faute d'essayer de contracter une union avantageuse pour t'élever dans la société magique.
Emploi, études - t'es le nouveau prof de soins aux créatures magiques qui fait baisser les statistiques d'inscrits dans sa matière. Soit disant que tu collerais des sales notes aux wizzgles volontairement et que tes cours sont plus dangereux qu'un nid d'acromantula. Toujours en train d'exagérer ces jeunes. Puis t'es accessoirement revendeur de cartes chocogrenouille falsifiées et larbin des mangemorts, mais chut.



london & me, the story
Pour toi qui es né dans une petite ville écossaise entourée de lacs, Londres c'est trop grand, trop sale, trop peuplé. Tu préfères le calme à l'euphorie qui agite la capitale, mais c'est ici que se construit la gloire. Ambitieux comme pas deux, ton objectif de devenir le bras droit de Voldemort ne va pas se réaliser si tu restes confiné dans le trou du cul de l'Ecosse. Il faut avouer que les victimes sont plus nombreuses pour t'entraîner à impressionner les cerbères, et personne ne te connaît. C'est une chose que tu apprécies mais que tu voudrais changer. Pas qu'on te connaisse comme à Aboyne, où t'es encore Jock-le-manchot, le pauvre gosse qui portait des cagoules à l'adolescence pour éviter de s'évanouir devant son acné et qui n'en ratait pas une pour se faire remarquer par sa maladresse. Tu veux inspirer la crainte, le respect, l'admiration, la passion, l'obsession. Comme ton cher et tendre Voldemort. Et Londres est la ville idéale pour te rapprocher du noyau dur des Mangemorts, alors t'y as débarqué pour réaliser tes années obligatoires à l'Université magique que t'as jamais quittée. Tu commences à t'y habituer petit à petit, même si dès que t'en as l'occasion tu files chez tes parents chasser le strangulot et retrouver ta chambre infestée de tes nounours de l'enfance. Parfois tu pleures, recroquevillé au milieu des chiens et des pingouins en peluche et tu te demandes si t'es vraiment fait pour ça, toi qui rêvais autrefois de devenir médicomage pour subvenir aux besoins des habitants de ta ville natale.  


i've got a feeling
T'es une vulgaire marionnette, un esclave au service des autres Mangemorts à cause d'un simple malentendu. Toi qui aspires à grimper au plus haut de la hiérarchie, te voilà bloqué tout en bas avec l'espoir naïf et une volonté inébranlable de pouvoir te distinguer pour réparer cette injustice. Tu peux être utile aux Mangemorts grâce à ton don de métamorphomage, c'est la seule chose dont tu disposes. Tu peux prendre mille visages pour accomplir tes méfaits, t'en sortir indemne, sauvé par cette particularité. Tu peux t'introduire partout, viser qui tu veux, si seulement t'arrivais à contrôler tes transformations ... T'avais déjà commencé à taquiner les moldus bien avant la grande révélation, gentiment, juste pour t'amuser, pour faire passer le temps. Et puis parce que tu les trouves méprisables, ignorants, inutiles. Au fond parfois tu les envies, et puis ton père en est un après tout, mais tu te gardes bien de le faire savoir. Ils représentaient aussi des proies faciles pour pratiquer ton don, alors tu t'acharnais pour constater avec dépit que même face à des moldus la métamorphose n'était décidément pas ton truc. Maintenant qu'ils sont tous au courant de votre existence, ça n'arrange pas tes affaires. D'autant plus que certains viennent se mêler aux sorciers. D'un côté tu ne peux qu'être du côté de Voldy puisque tu pars du principe qu'il a toujours raison et que tout ce qu'il fait est merveilleux -il pourrait t'éternuer sur la gueule que tu dirais merci, et dieu sait ce qui pourrait en sortir sans narines-, mais d'un autre côté tu estimes que la multiplication des wizzgles est une grave erreur. Tant que la grande révélation sert à asseoir la domination des sorciers sur les moldus t'es absolument d'accord, mais si ça provoque un mélange des deux espèces, ça te pose un sérieux problème. Parce que ces putains de wizzgles n'ont aucun mérite et sont aussi faibles qu'un ver de terre, aussi impressionnants qu'un boursouf. Ces salauds, sont devenus extraordinaires sans lever le petit doigt, engendrés par TON Voldemort. Rien qu'imaginer qu'il a peut-être couché avec certains d'entre eux -comme on le raconte à Poudlard- pour leur transmettre un peu de sa magie divine te donne la nausée. Tu crèves de jalousie. Alors tu te fais un devoir de les dégoûter de votre univers, de briser l'image attractive dépeinte par l'autre idiote de Rowling dans ses romans. T'exagères tout, notamment la débauche instaurée par tes amis les Mangemorts -oui, ce sont tes amis mais ils ne le savent pas encore-. Faut dire qu'à la base tu n'es pas très doué pour ça et que beaucoup de choses te choquent encore. T'as d'ailleurs failli ne jamais te remettre quand t'as été mis au courant du trafic de licornes instauré par ton bien aimé Dydy, mais tu te forces un peu et tu fais semblant d'être un dur à cuire. Pour prouver que tu vaux mieux que ces imbéciles de wizzgles, qu'il n'avait pas besoin d'aller chercher parmi les moldus de fidèles serviteurs. Semer le chaos, ça s'apprend vite il paraît. Il paraît. Un jour tu seras grand, mais pour ça il faut faire quelques sacrifices.

your secrets are safe
t'essaies régulièrement de piquer des objets appartenant aux héros des romans de Rowling pour aider ton père dans son business. Tu t'es fait choper en train de renifler une chaussette de Lysander Scamander et depuis, les étudiants t'appellent le fétichiste. + tu maltraites volontairement les wizzgles, pendant tes cours en leur collant des sales notes et à l'extérieur en leur racontant des histoires flippantes sur les sorciers. Mais la plupart du temps, tes crasses te retombent sur le coin de la figure. + tu t'es pris tellement de K.O par cognard que  t'as été dispensé de quidditch pendant tes dernières années d'apprentissage. + t'es un passionné des plantes et des animaux depuis ta plus tendre enfance, ta grand-mère t'a appris à les distinguer et connaître leurs propriétés. D'ailleurs tu voulais devenir médicomage ou guérisseur, mais tu t'es fait planter à l'épreuve de métamorphose. + tu fais partie d'un groupe de lutte contre le braconnage des licornes que t'es censé saboter de l'intérieur pour  ne plus emmerder les hommes de Voldemort responsables de la coupe de leurs cornes et de l'enlèvement des bébés. Mais toi, tu les aimes les licornes ! + tu négocies des bonnes notes contre une participation à ton trafic de cartes chocogrenouilles bidons. + voldy est ton dieu. Tu rêves de lui ressembler -avec un nez-, et ton objectif de vie est de grimper l'échelle chez les mangemorts en faisant valoir ton don de métamorphomage. L'emmerdant, c'est que tu te fais pousser une barbe en essayant d'avoir des cheveux longs. Alors t'essaies de coller des mangemorts influents et de leur faire les yeux doux. Un jour tu t'es foutu à poil au mauvais moment devant un cerbère avec qui tu pensais avoir une promotion canapé, et t'as eu l'air vraiment con. Enfin les malentendus, ça arrive. + tu pleures devant les comédies romantiques que t'adores regarder en secret. + t'as deux mains gauches et une poisse hallucinante. Tout ce que tu fais, tu le fais mal, comme si la loi de Murphy avait été écrite spécialement pour toi. Et c'est encore pire avec les objets moldus qui ne requièrent aucune magie. En même temps, ils ne sont pas réputés pour être des lumières. + tu te cures toujours le nez quand tu corriges des copies et qu'il n'y a personne. + t'as peur des boutons. Quand tu vois un adolescent en pleine puberté t'es incapable de le regarder dans les yeux, et le sort que tu redoutes le plus au monde est le maléfice de furonculose. Un jour, tu t'es évanoui en cours parce que t'en étais recouvert. + tu baves en dormant. + parallèlement à ta haine des wizzgles, tu rêves secrètement d'en avoir un à toi, comme animal de compagnie. + tu collectionnes les  ours en peluche + t'es obsédé par les tritons. + ta mère attend toujours que tu te maries dans l'année parce que t'as fini la bouteille de vin d'ortie au nouvel an. + t'envoie régulièrement des hiboux à ta mère pour la tenir informée de ta vie sur tous les plans. T'es un vrai fils à sa maman.
mangemorts

marionnettes

Pseudo - bubblegum
Âge - 27 ans
Découverte du forum - par une vieille meuf avec un pseudo de chocolat  (jock) la blague du siècle 2100942405
Un avis, vite fait - c'est le meilleur  (jock) la blague du siècle 2969958549
Fréquence de connexion - souvent
Le mot de la fin -  (jock) la blague du siècle 1120381473
Crédits - tumblr, chevalisse

non j'étais pas

un peu neuneu
« Regarde mamaaaaan, j’ai de la barbe, comme papi ! » Tu cours partout autour du lac, t’accrochant aux jupes de ta mère. T’as bien fixé ton grand-père pendant au moins vingt secondes, t’es resté concentré comme une grande personne pour essayer de lui ressembler. Comme le fait ta mère elle aussi, quand elle veut éviter le monsieur qui sonne à la maison pour avoir un autographe et qui reluque ses seins en devenant papa. T’es persuadé d’avoir réussi ton coup même si t’as pas de miroir, tu le sens sur ton visage. « Tu veux dire de la moustache mon chéri ? » Comment ça la moustache, elle est aveugle ta mère ou quoi ? « Ben non, sur le menton maman ! » T’affirmes, sûr de toi, campant sur tes deux jambes. Limite, tu lèves les yeux au ciel. « Oh oui, tu deviens un grand garçon mon poupon. » Et elle part dans un grand éclat de rire contagieux. Tu trouverais ça sans doute moins drôle si tu savais que t’as actuellement trois poils sous le nez et non pas une belle barbe fournie, et que ta mère fait comme si tu étais un prodige uniquement pour ne pas te vexer. Mais pour l’heure, t’es trop occupé à scruter le lac à la recherche d’une queue de triton qui pourrait appartenir à celui qui t’avait extirpé des eaux quand tu marchais à quatre pattes, ou une crête d’un strangulot que ton grand-père pourrait t’apprendre à chasser. Sauf que tu ne vois rien poindre à la surface, alors tu te renfrognes en te dirigeant vers ta mère. « Tu me lis la suite de Draco maman ? » Tu quémandes, les yeux luisants. Parce que pour toi, le seul personnage intéressant de cette série de livres, c'est le gamin aux cheveux blonds. « Bien sûr mon chéri. » Tu t'installes à ses côtés, le regard rivé sur les pages noircis. « Dis, tu crois que je pourrais le rencontrer un jour ? » Elle pouffe un peu avant de te serrer dans ses bras. « Peut-être mon chéri, mais tu sais parfois la réalité est décevante. »

Toi, tu ne comprenais pas que ces histoires ne vous étaient pas réservées, que c'était surtout pour embobiner les moldus. Tu retrouvais là le récit de ton collège de sorciers, tu t'identifiais à leur vie bien plus palpitante que la tienne. Toi aussi tu partais dans la forêt interdite en rêvant de t'allier à des centaures ou de triompher d'une acromantula. A la place, tu te faisais réprimander par le gardien ... Tu as compris le rôle de ces livres bien plus tard, en même temps que la véritable identité des héros de la saga. Tu n'as pas vraiment été surpris d'apprendre qu'Harry était un couard dépressif pleurant sa chouette, de toute façon tu ne l'avais jamais aimé. Pour toi Draco avait toujours été le plus touchant. La connaissance des moldus à ton sujet n'était pas ta principale préoccupation, tout ce qui t'obsédait était de devenir médicomage et réunir la plus grande collection de scroutts à pétard en peluche. Jusqu'à la grande révélation. Une bonne chose pour faire comprendre aux moldus qu'il existe plus forts qu'eux. Une mauvaise chose car les intégrant définitivement à votre monde de la pire manière qui soit. Sur la question, t'es toujours partagé.


in your

face
« Mes parents veulent plus pour moi. Et pour être honnête, moi aussi. » T'en reviens pas, t'es en train de te faire larguer. Salement. Méchamment. Honteusement. Toi t'avais pourtant cru que ce serait pour la vie, naïvement. T'avais bu ses paroles, t'avais succombé à ses caresses. Et puis t'avais bien vu qu'il ne riait plus autant qu'avant. Qu'il avait l'air préoccupé, ailleurs. On te désignait même du doigt en chuchotant dans les couloirs de Poudlard, toi pauvre crétin cocufié écervelé. Pourtant t'avais essayé de raviver la flamme, t'avais fait l'autruche pour ses petites aventures, t'avais collé sa sœur pour gagner des points auprès de sa famille. Mais tes efforts avaient été vains. « T’es un sang-mêlé, un mec au nom de famille inconnu sans ambition. Un gars qui collectionne les ours en peluche et les conneries. Rester avec toi c’est dangereux pour la santé mentale et physique … » Merde, c'est vraiment pas sympa. Ça fait mal à ton petit cœur, ça l'étreint, ça le pique, ça le taillade. Peut-être davantage parce que t’es conscient que tout ce qui sort de sa bouche est la vérité. T’as les cheveux qui virent au bleu pastel, bleu comme les larmes qui se coincent au bord de tes paupières. Faut pas que tu chiales, même si ta mère t’a souvent encouragé à le faire pour libérer tes émotions, pour évacuer la frustration. Pas étonnant que t’aies jamais réussi à maîtriser ta particularité avec des conseils aussi foireux. Si t’arrives même pas à contrôler tes émois, aucune chance que tu deviennes Godric Gryffondor en claquant des doigts. « Mais. » Tu cherches de quoi le retenir, de quoi lui prouver qu’il a tort. Tu cherches parmi vos souvenirs ce qui pourrait le faire rester. Une bonne raison de te garder. « Et notre collection de cartes chocogrenouille ? On l’avait presque terminée … » Ouais, c’est tout ce que t’as réussi à trouver. Triste à pleurer. Faut avouer que t’es pas un type particulièrement irrésistible, particulièrement gentil, particulièrement intelligent. T’es pas quelqu’un d’unique, d’extraordinaire. En vrai, tu te rends compte qu’il fait peut-être aussi bien de te plaquer, parce que tu n’vaux pas un pichet. « Sérieusement, t’es pathétique Jock. » C’est clair, pa-thé-tique. Même toi, t’as envie de te coller des baffes. Si t’étais pas trop occupé à avoir le cœur brisé, tu le ferais probablement. « Je vais m’améliorer, j’te promets. Je deviendrai un métamorphomage exemplaire, et grâce à ça je pourrais … » En fait tu n’sais même pas à quoi ça pourrait te servir, et c’est sans doute ça le pire. « … devenir quelqu’un d’important. » Tu baisses les yeux, piteusement. T’as jamais cherché à être quelqu’un qui sorte du lot, qui se distingue, alors t’as pas vraiment sauté sur l’occasion quand t’as compris que t’étais différent. T’as juste continué à vivre tranquillement sans essayer d’en profiter. Et tu te rends compte maintenant que c’était une erreur. Une monumentale bévue ! Que les gens aiment l’extraordinaire. Pour preuve, les moldus baisent les pieds à cette Rowling pour leur avoir offert une entrevue idéalisée sur votre monde particulier. De la poudre aux yeux qui t'avait bien amusée à l'époque, quand t'avais soulevé tous les mensonges, toutes les incohérences. Les sorciers ne sont pas tellement différents. Surtout ceux affublés de noms illustres. T’aurais dû te douter que tu ne lui suffirais pas très longtemps. Qu’il voudrait quelqu’un avec une position identique à la sienne, quelqu’un à la hauteur de son rang. « Me fais pas rire, avoir les cheveux verts quand tu baises, bleus quand t’as envie de chialer et roses quand t’es emballé, ça va pas t’amener bien loin. T’arriverais même pas à convaincre les mangemorts, qui recrutent pourtant des sans-de-bourbe en désespoir de cause, que t’es utile à quoi que ce soit. » BAM, il vient de t’achever. Pour lui, tu sais que c’est l’insulte suprême. Considérer que tu vaux moins qu’un mangemort. Que même eux, ne voudraient pas de toi alors qu’ils enrôlent le premier débile venu pourvu qu’il soit docile. Là tu comprends qu’entre Arsenius et toi, il n’y plus le moindre espoir.

Alors t'as pris la résolution de ne plus jamais être humilié de la sorte. Parce que ça fait trop mal, parce que c'est trop la honte, et parce qu'il fallait vraiment que tu te fasses pousser des couilles. T'as décidé de prouver à ce connard qu'il avait tort, que tu pourrais non seulement intégrer les mangemorts, mais en plus devenir le meilleur d'entre eux. Approcher Dydy pour devenir son bras droit, et faire régner la terreur dans la capitale. Ouais, comme un bon vieux cliché de mec au coeur brisé, t'allais te transformer en puissante machine à tuer. Bon, t'avais encore vachement de progrès à faire, mais désormais t'avais un objectif de vie et tu te donnerais tous les moyens pour l'atteindre. Arsenius ne pourrait plus jamais se moquer de toi comme il l'avait fait. Exit le crétin trop naïf sans ambition, bonjour le sorcier sans pitié aux dents longues -à deux ou trois détails près-.



+ réaction du personnage face à la révélation de l'existence de la magie aux moldus


le côté obscur

de la force
Rejoindre Dydy et ses sbires ne s'est pas révélé aussi facile que tu l'aurais imaginé. T'as presque cru que ton amour d'adolescence avait raison, pendant un long moment. T'avais pas d'ancêtres enrôlés dans ses rangs pour attirer l'attention des Mangemorts, alors t'as parié sur ta particularité de métamorphomage. Après tout, les sorciers particuliers sont des atouts précieux pour faire régner la débauche et tremper dans toutes sortes de trafics un peu louches. Un type capable de prendre l'apparence d'un membre respectable du gouvernement moldu, du directeur de l'Université magique ou même d'un gamin innocent à qui on donnerait le bon dieu sans confession. La recrue idéale ! Ouais, à un détail près : t'as toujours été un manche en métamorphose. Clou du spectacle, t'as raté les examens de médicomage à cause de cette matière. Un comble pour un métamorphomage, une honte pour toute la communauté de ces êtres exceptionnels. Ta mère ne t'en as jamais voulu, toi son petit garçon, son poupon. Peut-être que si elle avait un peu plus insisté, qu'elle t'avait un peu plus aidé ... A la place elle t'a toujours affirmé qu'à ses yeux tu étais une perle rare quoique tu deviennes, et qu'on n'a pas besoin de se glisser dans la peau d'Harry Potter pour bercer une chouette empaillée. T'as jamais vraiment bien compris ce dernier conseil, mais peu importe. Elle s'est contentée de rire quand tu te faisais pousser des poils sous les bras au lieu des cheveux, de trouver ta maladresse touchante et de passer son temps à te faire croire que tu réussissais tes transformations quand elles étaient totalement ratées. Une chose qui t'a profondément exaspérée quand tu t'es fixé tes nouveaux objectifs. T'as passé de nombreuses heures parmi les moldus, à tenter de les entourlouper. T'as même développé un petit trafic à toi de fausses cartes chocogrenouille pour impressionner les Mangemorts. T'as essayé de les approcher, t'as collé tous les cerbères que t'as trouvé pour obtenir une promotion à l'amitié -ou à défaut, canapé-. Quand tu t'es réveillé avec une chouette décédée sur les pieds, t'as tout de suite lâché un « Harry ? » interrogateur. T'as cru que t'avais ramené le faux héros dans ton pieu, alors que toi tu visais Malfoy depuis des années. Une désillusion glaçante avant que ton cerveau ne connecte tes trois neurones. C'était l'heure pour toi de devenir un Mangemort. T'as jamais bien su si ce test t'as pu le passer grâce à cette adoratrice de gnomes que tu t'étais forcée à courtiser pendant des mois en te faisant passer pour un illustre sang-pur venu des confins de Roumanie, ou si tu le devais à ce vieux sorcier à qui t'avais réussi à faire croire que t'étais son petit-fils illégitime. En tout cas t'as toujours été certain d'une chose : ça n'a pas été grâce à ton don de métamorphomage. Deux jours plus tard tu débarquais au milieu d'une boîte de nuit mixte avec pour instruction de garder les toilettes propres. Fastoche. Easy. Les doigts dans le nez. T'as presque paradé qu'on te refile une telle corvée. T'as évidemment agité ta baguette toute la soirée avant de te rendre compte qu'il y avait une belle serpillière flambant neuve posée dans un sceau qui t'attendait. Tu n'sais toujours pas si c'est pour ça que t'es devenu une saleté de marionnette, mais depuis tu sautes sur toutes les serpillières qui croisent ton chemin pour lustrer le sol, comme dans un mauvais réflexe issu d'un traumatisme grave. Alors t'es devenu un Mangemort, oui, mais à quel prix ... Toi qui voulait briller à leurs côtés, rencontrer Dydy et peut-être même l'épouser -soyons fou-, te voilà premier maillon de la chaîne alimentaire. Ta première mission a été l'ordre de donner naissance à un wizzgle en prenant l'apparence d'une femme. T'as pas franchement aimé devoir porter des talons hauts et te faire pousser des seins, mais t'as encore moins apprécié la moustache qui s'est mise à pousser alors que t'embrassais ta proie à pleine bouche. Ton objectif a hurlé avant de se tirer en courant, ce qui a été à la fois une grande déception et un grand soulagement. Car tu n'aurais sans doute pas supporté l'idée d'être à l'origine de la création d'un hybride moldu/sorcier. Cette pâle copie de vous est pour toi une abomination. Paf je couche avec toi, paf je me réveille avec des pouvoirs magiques. En plus de réduire votre particularisme à une MST, ça gratifie ces êtres rampants d'une puissance exceptionnelle qu'ils ne méritent pas. En vérité t'es jaloux que certains puissent bénéficier de la magie et rejoindre les rangs de Dydy parfois avec une position supérieure à la tienne, alors que toi tu rames tous les jours pour te faire une place. Imaginer que Voldemort soit tellement désespéré des sorciers qu'il soit allé piocher parmi les moldus, ça te fait te sentir coupable. T'as l'impression que c'est à cause des sorciers comme toi, des moins que rien, qu'il s'est senti obligé d'aller chercher ailleurs. Même si tu préfères te concentrer sur l'injustice de leur existence même. Ta deuxième mission a consisté à rejoindre les rangs d'un groupe de lutte contre le braconnage des licornes pour le saboter de l'intérieur, ce que tu as fait sans jamais passé à l'action. Tu prétends récupérer des informations, alors qu'en vérité tu vas botter le cul des chevaux à cornes pour qu'ils s'échappent avant votre arrivée. Et toi après, tu fais l'étonné. C'est à la suite de ces débuts chaotiques parmi les Mangemorts que tu t'es posé des questions sur tes véritables motivations. Est-ce que prouver qu'un mioche égocentrique imbu de lui-même a tort en devenant un tueur de licornes vaut vraiment la peine ? Car tu n'as jamais été fait pour toute cette débauche, ce climat de moeurs légères instaurées par les Mangemorts. Toi qui t'es toujours laissé porté par le vent sans arrêter de véritable opinion. T'as passé des jours enfermé dans la chambre de ton enfance chez tes parents, roulé en boule au milieu de tes peluches à pleurnicher comme un petit garçon. Et puis t'en as conclu que de toute façon, t'avais plus vraiment le choix. Mais quitte à devenir un monstre, autant le faire dans les règles de l'art. Tu deviendrais le meilleur, et pour ça tu passerais des heures à entraîner ton don.

Là c'est toi, dans le couloir de l'Université. A faire brûler les bouquins qu'un wizzgle sert contre son torse "par accident", à envoyer des instructions à tes étudiants pour assurer le bon fonctionnement de ton trafic de cartes chocogrenouille grâce à ta chouette dorée, à te trimbaler cheveux roux au vent sans t'en rendre compte, à lécher le cul des fils de Mangemorts pour te faire bien voir et te faire inviter, à raconter ta vie à des sombrals ennuyés, à passer des heures dans les rues de Londres pour coller, observer, imiter une proie. Et puis surtout, là c'est toi dans le cabinet de ton psy pour mieux contrôler tes émotions et vivre tes transformations. Le prix de la réussite, soit-disant. Mais tu sais qu'un seul moyen te permettra d'atteindre les sommets parce que tu n'es pas assez bon pour comploter : ta métamorphose. Alors t'es prêt à tout essayer, prendre les conseils même les plus foireux pour t'améliorer. Là c'est toi qui bois une potion à base de crottin de centaure le soir avant de t'endormir, c'est pour dire.
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(jock) la blague du siècle

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