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J'l'appelle, j'l'appelle pas ? (Téléphone)
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Gabriel Balkora
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J'l'appelle, j'l'appelle pas ? (Téléphone)

Mer 8 Juil - 21:35








J'l'appelle, j'l'appelle pas, J'l'appelle pas, j'l'appelle

Apollo φ Gabriel


Ça fait maintenant deux mois que je suis arrivé à Londres. Une ville bien différente de celle où je suis né. La différence majeur à noter est sans aucun doute possible le manque incroyablement flagrant de soleil. Et donc, de chaleur. Si parfois en Australie, c'est trop, ici, c'est clairement pas assez. On est jeudi après-midi, quinze heures et trente-cinq minutes. Je viens tout juste de rentrer chez moi après avoir fini mes heures de travail, bien heureux de retrouver un environnement familier, ainsi que le petit monstre qui me tiens compagnie.

J'ai longtemps hésité entre la France et l'Angleterre. Pourquoi ces deux pays  ? Et bien, j'ai beaucoup entendu parler de la France par Greta, ma nourrice. Et l'Angleterre, tout simplement parce qu'en classe de quatrième, j'y ai fait un voyage scolaire et que ça m'a bien plu. Au final, un matin je me levé avec la décision de partir pour Londres. Et puis, la seconde motivation, non négligeable, est qu'en choisissant un pays dont la langue est l'anglais, je n'est pas de problèmes pour communiquer, ni pour trouver un job.

Mais, je n'avais pas prévu que mon passé me rattraperait...


Ce jour là, je m'étais avachi sur mon canapé, décidé à ne rien faire, en train de regardé un programme absolument inintéressant à la télé, ma chienne couché sur mon torse. Il faut dire que j'aime ces petits moments de complicité avec mon adorable boule de poils. C'est agréable. Sauf quand le voisin décide de venir vous déranger. Je grogne mais me décide tout de même à me lever et à lui ouvrir. Il me tend une lettre qui a malencontreusement atterrie chez lui. Faute au facteur. Je la récupère.   Enfin, je le remercie et ferme la porte. Et c'est ainsi qu'un morceau de papier tombe du meuble. Faute au courent d'air. Je le reconnaît instantanément, je le ramasse...

Cela fait un peu plus de trois semaines que j'ai vu Apollo à Hyde Park. Depuis, je ne l'ai plus recroisé. C'est fou comme le temps passe vite. Je lui ai  dit que je me servirais de son numéro. Que je l'appellerais ou bien que je lui enverrais un SMS. Oui, je le lui avais dit. Mais est-ce bien raisonnable  ? Non probablement pas. Je soupire et fini par reposer le morceau de papier blanc à sa place d'origine. Puis je me installe à nouveau sur le canapé à la recherche d'un programme plus divertissant que le précédent et tâcher d'oublier ce fichu numéro.

En vain...

Alors, toujours à la recherche de quelque chose pour m'occuper l'esprit, je me décide à faire le grand ménage dans l'appartement. C'est vrai, ça fait jamais de mal de passer un bon coup de balais, faire la poussière, ranger les livres, DVD et CD. Faire les vitres, secouer le paillasson et faire le lit. Laver la gamelle de loupa et faire du tri. La chienne me regarde et ne sachant plus trop où se mettre ou même se qu'il se passe. Elle me regarde maître avec de grands yeux, penchant un peu la tête tantôt à droit, tantôt à gauche. Aboyant parfois.


«  Ne me regarde pas comme ça. C'est bien le ménage, ça évite de laisser tes poils partout. Alors Mam'zelle la rageuse on se calme ! ».

Non, je ne suis pas fou, et oui je parle à ma chienne. Mais celle-ci me regarde toujours avec la même incompréhension. Je me mets à rire. La prenant sur moi, je lui fait un câlin. Et une chose est sûre, elle perd ses poils. Chose tout à fait vérifiable, puisque maintenant je dois retirer ceux qui se sont invités dans ma bouche. Puis, prenant le museau de Loupa entre mes mains, je la regarda droit dans les yeux et lui demande :

«  Et toi  ? T'en penses quoi  ? On s'en sert de ce numéro oui ou non  ? Hum  ? A ton avis, c'est quoi le mieux  ?  Tu crois vraiment que c'est raisonnable ? »

Certes, ma chienne ne va pas me répondre. Je le sais. Celle-ci se contente simplement d'aboyer. Je laisse un sourire étirer mes lèvres. Finalement je prend ça pour un oui. Embrassant ma chienne, je la repose au sol, me levant j'attrape donc le fameux papier et prend mon portable d'une main tremblante.

Je compose le numéro inscrit sur la feuille et j’appuie sur appel...

Ça sonne, une fois, deux fois, trois. Il ne répond pas et je tombe finalement sur la messagerie qui dit de laisser un message après le bip sonore. BIP !


« Heu...Allô Apollo, c'est- c'est Gabriel, je... Non rien. »

Je m'empresse de raccrocher.




© Méphi.




Dernière édition par Gabriel Balkora le Sam 11 Juil - 1:01, édité 2 fois
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Re: J'l'appelle, j'l'appelle pas ? (Téléphone)

Jeu 9 Juil - 15:54




Gabriel & Apollo
Ring ring, is that you on the phone ? You think you're clever, but you never saying nothing at all.

Dix-sept heures deux exactement. C'est la box de l'appartement qui me l'indique quand je referme la porte derrière moi. Je suis sorti assez tôt des cours finalement. Tant mieux en même temps, parce que j'en peux plus moi de ces conneries. Vivement que le ministère accepte ma mise en liberté après trois longues années à leur prouver que le sortilège le plus dangereux que je puisse lancer à quelqu'un c'est « orchideus ». Avouez que si la personne en question est allergique ça peut rapidement l'emmener à l'hôpital ! Plus sérieusement, je suis enfin chez moi, et en plus je n'ai plus rien à faire de l'après midi. Libre et bien décidé à larver un peu. En tout cas j'aimerais réellement pouvoir me reposer. Ce serait quelques minutes depuis très longtemps consacrées à la fonte littérale de mon cerveau.

Je retire mes chaussures. Ce matin j'étais parti avec les blanches, celles que je mets en général pour sortir en ville quand le temps est découvert, histoire d'être sûr de ne pas les salir. Entendez découvert à Londres, quelques kilogrammes seulement de nuages au dessus de la tête. Et de temps en temps une éclairci et tiens, ça prouve que le soleil est partout mais bien caché ici. Heureusement que l'été arrive bientôt, parce que bon, c'est pas les pays nordique ni la Russie, mais si monsieur Sun continue de faire le timide, c'est les pharmacie qui vont gagner des sous, à force de vendre des antidépresseur. En général, être dans le gris, ça me donne envie de rentrer en France, jouer dans le jardin et m'amuser à me dire que le ciel n'est définitivement pas bleu partout. Je range donc mes chaussures dans le meuble, à leur place destinée, et je vais en direction du salon.

Bon, c'est pas un bien grand appartement, alors trois pas plus loin, j'aperçois le canapé, la télévision, le frigo et la table à manger. Mais tout de même, quand on s'est  levé trop tôt et qu'on a réfléchit une bonne partie de la journée, ça paraît soudainement très loin. Tout comme les toilettes. Même si en général, à partir du moment où on tourne la clé dans la porte, ils ne peuvent plus être oubliés. Ainsi je traverse la pièce principale en direction de la plus petite de l'appartement, j'aime m'y poser avec une bd, mon téléphone, ou un jeu comme les sept différences. Sérieusement, qui n'a jamais vu son âme se faire manger par ce genre de connerie. On se dit que c'est pour les gamins, mais on en redevient lorsqu'on nous met devant.

C'est donc assis sur la cuvette, oui parce que jouer debout c'est pas franchement top, on en met partout et c'est dur de se concentrer sur deux choses en même temps, donc je préfère m'asseoir, ça n'empêche rien. Je commence donc à entourer ce qui change d'une image à l'autre, amusé par un dessin de chaton reprenant le style de Riri, Fifi et Loulou, les neveux de Donald Duck. Je crois que là il s'agit de personnage d'un Disney que j'ai du voir il y a un moment, puis oublier ensuite. En tout cas le petit chat blanc a, sur la première représentation, un petit nœud rose, et sur la deuxième il est violet, et c'est tout ce que je dois voir pour le moment. Je finis donc assez rapidement la recherche des six autres différences et dégaine mon portable en me rappelant que je dois le remettre sur la sonnerie. Je l'avais débranché en entrant en cours pour ne pas être déranger ni embêter qui que ce soit.

Un appel manqué, numéro inconnu. J'ai un message vocal qui s'y accompagne. Je l'écouterai après, il semblerait que ma mère ait eu envie d'avoir de mes nouvelles. Maman : « Bonjour mon cœur, tu as pensé à souhaiter un joyeux anniversaire à ta cousine Noémie ? Et pense à demander si elle a réussi son permis aussi. Gros bisous, pense à m'appeler de temps à autres. »
J'ai une cousine qui s'appelle Noémie moi ?! Première nouvelle de la journée... J'ai dû l'oublier, ou pas la connaître. Ou alors les seules fois où je l'aie vu, elle m'a fait tellement chié que j'ai préféré la rayer de mes souvenirs. Au choix. Noémie... Bah, oublions, de toute manière, j'ai pas son numéro. Messagerie maintenant...

« vous avez un nouveau message. »

« Heu...Allô Apollo, c'est- c'est Gabriel, je... Non rien. »

Tiens, je l'espérais plus cet appel. D'ailleurs lui non plus, selon ce discours si bien préparé. Je me décide à sortir de cette pièce, de toute manière il y fait froid et quitte à le rappeler pour savoir ce qu'il voulait, autant que ça ne soit pas dans une pièce qui raisonne. C'est donc lorsque je suis enfin dans le canapé avec une pomme dans la main que j'indique à ma messagerie de le rappeler. Elle sait faire ça, et c'est plutôt pratique. Finalement, moi non plus je ne sais pas trop ce que je vais bien pouvoir lui dire. Mais bon, je suis bien parti maintenant, le deuxième Bip est enclenché, j'attends qu'il décroche.

« Allô ? »
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Re: J'l'appelle, j'l'appelle pas ? (Téléphone)

Sam 11 Juil - 1:01








J'l'appelle, j'l'appelle pas, J'l'appelle pas, j'l'appelle

Apollo φ Gabriel.


Voilà deux heures que j'ai appelé Apollo. Et deux heures que je stresse par la même occasion. Je me suis empressé de raccrocher, comme un voleur dans un magasin. Et j'avoue que maintenant je regrette d'avoir appelé, et laissé un message sur son répondeur. Mais pas de nouvelles. Et s'il a décidé de ne pas me rappeler. Ça se trouve, il n'a même pas écouté le message car son téléphone portable lui indiqué un numéro inconnu.

J'ai stressé toute l'après-midi. Ce coup de téléphone m'a trotté dans la tête pendant plus de deux heures. Je me suis donc occupé pour tenter d'oublier ma stupide action. J'ai regardé un film, puis un deuxième, entreprit de me préparer de quoi grignoter. Vers dix-sept heure, sûr qu'il ne rappellerai pas, je me suis enfin détendu, et c'est alors que je somnole sur mon canapé, en mode grosse larve que mon téléphone se met à sonner. Je sursaute.

Je regarde l'heure, presque dix-sept heures trente.  J'attrape alors mon portable, près à envoyer balader mon interlocuteur lorsque je vois le nom Apollo Méliès s'afficher sur l'écran. Merde ! J'hésite longuement à décrocher. Mais en même temps, c'est normal. Que vais-je bien pouvoir lui dire ? Tout d'abord m'excuser de l'avoir déranger, et d'avoir probablement laissé sur sa messagerie le message le plus pitoyable au monde.

Une sonnerie, deux sonneries, trois sonneries. Ok, bon maintenant, il faut se décider à décrocher. J'inspire un bon coup, histoire de calmer le stresse qui est arrivé en mode saut d'un bouchon d'une bouteille de champagne. J’appuie sur décrocher. « Allô », la voix d'Apollo se fait entendre dans l'appareil. J'hésite encore. J'ouvre la bouche mais aucun mot ne veut sortir. Puis, décidé de finalement dire quelque chose je me lance :

« Allô Apollo, bonjour c'est Gabriel comment vas tu ? Je suis désolé de t'avoir dérangé tout à l'heure avec mon appel, ce n'était pas mon intention. D'ailleurs, je t'avoue que je ne sais même pas pourquoi je t'appelle. Enfin si, je voulais avoir de tes nouvelles, comme je ne t'ai plus croisé depuis la dernière fois, c'est à dire  il y a trois semaines, je me suis dit que ça serait une bonne idée. Mais je ne suis plus vraiment convaincu. Je... »

Je m’arrête enfin pour respirer. Je commence sérieusement à manquer d'air. Je viens de faire ma tirade sans laisser la moindre chance à mon interlocuteur d'en placer une. Je sais que ce n'est pas très poli. J'ai bien envie de mettre ça sur le dos du stresse.

Aucun de nous ne parle. Ni lui, ni moi. Je n'entend même pas sa respiration. Le grand silence. Ça se trouve je lui ai fait peur à tout déballer comme ça d'un seul trait comme un imbécile. Je reprend cependant avant de me dégonfler comme une fillette et de raccrocher comme un mal-élevé.

« Je t'avais promit d'utiliser ton numéro. Alors, je me suis que peut-être on pourrait discuter, ou même se voir. Enfin si tu en as envie bien entendu. »

J’attends une réponse, toujours le grand silence. J'avoue que je suis très mal à l'aise et regrette de plus en plus d'avoir appelé. Je ne veux pas qu'il me prenne pour un psychopathe ou je ne sais quoi. Bien qu'il me connaît et qu'il sait que je ne suis pas comme ça. Du moins, je l'espère.  Dans un coin de ma tête ma conscience est en train de me faire la morale en me rappelant que ce n'est pas l'idée du siècle de lui avoir demandé s'il voulait qu'on se voit. Je l’envoie cordialement se faire cuire un œuf. De quoi elle se mêle celle là ! Je sens aussi une vague de chaleur me transpercer. Et je suis persuadé que si je me regarde dans un miroir je suis rouge comme une tomate bien trop mûre.

~ Mais qu'est ce qui m'a prit ? ~

Voilà la question à un million !




© Méphi.


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Re: J'l'appelle, j'l'appelle pas ? (Téléphone)

Lun 20 Juil - 13:44




Gabriel & Apollo
Ring ring, is that you on the phone ? You think you're clever, but you never saying nothing at all.

Je pensais que mon anglais était bon, à force d'avoir vécu en Angleterre puis au états-unis, mais franchement, l'australien qui parle vite c'est très vite compliqué à comprendre. Et à interrompre aussi.

C'est drôle comme la voix de Gabriel est la même, mais c'est bien la première fois que je l'entends aussi nerveux. On dirait qu'il joue sa vie avec cette conversation téléphonique. Ou bien serait un monologue. On dirait pour le moment, je n'ai même pas eu le temps de dire que c'était moi. Ça veut dire qu'il a enregistré mon numéro ! Ça fait plaisir en tout cas !

Je me suis installé sur mon canapé tout démonté, je suis sous un plaid qui me tient trois fois trop chaud mais qui est tellement doux que je ne veux pas l'enlever. Et je l'écoute parler, non c'est plus déblatérer à ce stade là, vider son sac, dire absolument tout ce qui lui passe par la tête je présume. Et je souris. Parce que la situation est tout de même vachement drôle.

Je n'essaie pas de le couper dans son élan, de toute manière il n'entendrait peut être pas mon rappel, et en plus c'est bien plus drôle de l'entendre chercher ses mots et de l'imaginer manquer peu à peu d'air. Il doit être debout et tourner en rond comme un poisson dans un bocal, ou alors assis, ayant trouvé quelque chose à triturer le temps de l'appel. En bref, il est totalement flippé, et c'est super marrant.

« Allô Apollo, bonjour c'est Gabriel comment vas tu ? »

Bien merci, mais je n'ai pas franchement le temps de répondre à cette question, ça doit pas t'intéresser tant que ça. Je suis vraiment triste là. Non je rigole en fait, t'as complétement oublié que tu venais de me dire ça par automatisme.

«  Je suis désolé de t'avoir dérangé tout à l'heure avec mon appel, ce n'était pas mon intention. D'ailleurs, je t'avoue que je ne sais même pas pourquoi je t'appelle. Enfin si, je voulais avoir de tes nouvelles, comme je ne t'ai plus croisé depuis la dernière fois, c'est à dire  il y a trois semaines, je me suis dit que ça serait une bonne idée. Mais je ne suis plus vraiment convaincu. Je... »

Tu... En tout cas une chose est sûr, s'il respire pas il me fait un malaise à l'autre bout du fil. Je ne savais pas qu'il pratiquait l'apnée, et plutôt bien en plus parce qu'il arrive à parler en même temps ! Je lève mon verre à cet homme qui a dû entre temps oublié qu'il y avait quelqu'un pour l'écouter.

Enfin j'aimerais bien savoir, maintenant qu'il m'a lancé, qu'est ce qu'il voudrait me dire qui lui paraisse si important qu'il lui faut prendre une bonne grosse inspiration. Je me lance dans la recherche de la fin de la phrase, ça consiste à inventer un peu n'importe quoi pour finir une phrase. « Je... putain j'arrive pas à faire mon mot croisé ! » ou « Je... me suis marié avec un hamster. ». Je ris, mais assez doucement pour ne pas le déconcentrer. Il ne faudrait pas qu'il pense que je me fous de sa gueule tout de même !

« Je t'avais promit d'utiliser ton numéro. Alors, je me suis que peut-être on pourrait discuter, ou même se voir. Enfin si tu en as envie bien entendu. »

Why so serious ? Bon en vrai les deux phrase que je m'étais fait m'aurais vraiment étonné vu son état de nervosité dans l'instant. En plus j'avoue que ça me touche réellement qu'il me propose ça. Parler ou sortir puis se parler. Dans les deux cas, renouer avec lui.

J'attends un peu, je cherche un endroit qui serait sympa pour des retrouvailles dans les règles de l'art. Bon, c'est vrai qu'en général il n'y a pas trop de règles chez le Méliès, et que son art laisse à désirer, donc bon, j'ai un peu les idées qui fuient.

«  J'aimerais bien te voir, en fait je voulais te le proposer. Il y a un endroit à Londres que tu n'as pas encore vu et qui t'intéresse ? » Je lui demande alors qu'il n'est pas sûr qu'il ait repris sa respiration, enfin bon, il avait cas me laisser le temps d'en placer une. Aussi !  « Et je vais bien, c'est ce que tu m'as demandé tout à l'heure. » je ris, à voix haute cette fois ci, pas intérieurement, et j'attends sa réponse.
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Re: J'l'appelle, j'l'appelle pas ? (Téléphone)

Sam 25 Juil - 21:29








J'l'appelle, j'l'appelle pas, J'l'appelle pas, j'l'appelle

Apollo φ Gabriel


Je tourne en rond faisant les cent pas dan son salon. Je m'assois sur le fauteuil, je me relève et quelques secondes plus tard je me assois de nouveau mais cette fois sur le canapé. J’entends le tambourinement de mon cœur dans mes oreilles. J'ai vraiment chaud, très chaud. Et heureusement que j'ai fini de parler parce que je sens que ma voix aurait déraillé si j'avais dit trois mots de plus.

«  J'aimerais bien te voir, en fait je voulais te le proposer. Il y a un endroit à Londres que tu n'as pas encore vu et qui t'intéresse ?  » Un sourire étire mes lèvres. Finalement, ce n'était pas une mauvaise idée d'avoir appelé  Apollo.  J'aimerais vraiment lui répondre que se qui m'intéresse vraiment c'est seulement lui, mais ça serait inapproprié et je ne veux pas faire fuir le français.

« Tu sais mise à part Hyde Park, mon lieu de travail, Picadilly Circus et Bukingham Palace je ne connais pas grand chose à cette ville. Je sais pas, enfin on peut se retrouver chez moi. Je peux t'envoyer l'adresse par SMS si tu veux.”

Je me tais, et j'avoue que je stresse énormément.  Je veux vraiment le revoir, car même s'il m'est difficile de l'avouer il m'a beaucoup manqué et maintenant que je l'ai retrouvé je n'ai pas envie de le perdre à nouveau. Je ne dis pas que je le veux de façon exclusive bien sûr que non ! De toute façon je sais très bien que ce n'est pas possible. Mais simplement passer du temps avec lui.

«  Enfin, je ... c'est comme tu veux hein. Sinon, on peut se retrouver au parc si tu veux. On fait comme tu veux. »


J'ai l'impression que mon cœur bat à plus de deux-cent cinquante kilomètres heure. Le « boum boum » des battements raisonnent encore plus fort dans mes oreilles. J'ai aussi un peu du mal à respirer mais j'essaie par tout les moyens de me calmer pour ne pas que mon interlocuteur s'en aperçoive. J'essaye aussi d'imaginer ce qu'il peut se passer dans la tête de mon ancien amant. Et s'il se forçait à accepté ma proposition ? Si en réalité, il avait dit oui juste pour ne pas me vexé. Ou alors, il est vraiment content de mon coup de téléphone. En fait, je ne sais plus quoi penser.

«  Si tu veux, tu peux venir manger à la maison ce soir ou demain soir enfin quand tu veux. Je te rassure, j'ai apprit à cuisiner et donc je ne t'empoisonnerai pas. Et puis, j'en connais une qui sera très heureuse de te revoir » . Je ris, me détendant peu à peu au fil des minutes qui s’écoulent.  

Je ne sait pas  si Apollo acceptera ou pas, mais je l'espère fortement. Du moins, ça me ferai vraiment vraiment très plaisir.  Je croise les doigts pour avoir une réponse positive. C'est toujours sympa de passer une soirée avec un ami. J'ai l'impression que les secondes s'étendent en longueur. J’entends Apollo respirer dans le téléphone. Pour ma part,  ma respiration a fait sa valise. Réaction totalement absurde, mais j'ai l’impression de jouer à la roulette russe avec cet appel. Pourtant tout le monde sait, enfin pour ceux qui ont au moins rencontré le français une fois que ce n'est pas le grand méchant loup.


«Non, en fait laisse tomber, je... c'était une idée stupide. Tu as sûrement autre chose à faire de plus intéressant... »

Ma voix se brise. Je soupire et regrette vraiment de lui avoir proposé un dîner. Bien sûr, je ne parlais pas d'un dîner romantique avec bougies, champagne et musique lente dans le but de le remettre une fois encore dans mon lit. Non, simplement un repas entre amis mais je ne sais pas mais j'ai l'impression que c'est une mauvaise idée sans réellement savoir pourquoi.

Encore le silence. Décidément, celui-là il s'invite partout et n'importe quand !  J'inspire longuement, hésite une dernière fois et me décide à ouvrir la bouche.

« Apollo, tu es toujours là ? ».

J'attends...




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