Prince of crosses. Story of an Ordeal

« GRYFFONDOR » Wow, quoi ?! Comment ça Gryffondor ? Non ce n'est pas possible ça ne peut pas être lui qu'on envoie à la table des lions, ce n'était pas du tout prévu ça. Priam est le symbole même de Serpentard, il en est son exact représentation, il était plein d'ambition, il était intelligent, se comportait comme un véritable petit prince à seulement onze ans et surtout passait son temps à diriger son petit monde. Alors non ce n'était pas possible qu'il se retrouve chez les rouges et or, d'ailleurs il avait déjà prévu de les détester, pour cela il avait acheté de nombreux pétards ou encore n'importe quelle farces afin de pourrir l'existence des Gryffondor, donc non ce n'était pas possible qu'il s'y retrouve. Soupirant longuement, c'est avec un air dépité qu'il se mit aux côtés de ses camarades, le regard qu'il adressa au jeune homme à sa gauche qui lui souhaitait la bienvenue, lui fit comprendre qu'il était loin d'être heureux. Néanmoins sa mère allait être fière, il perpétuait la tradition familiale, mais Gryffondor vraiment ?! Il n'y avait rien de pire pour Priam, enfin si, Poufsouffle était de loin la pire chose, il dénigrait cette maison qui était de loin, selon lui, la plus humiliante des maisons, mas bon d'un autre côté c'était de Priam dont il s'agissait, selon lui la seule maison qui valait la peine était la sienne. Par conséquent, très vite, il se découvrit une véritable passion pour les lions, ainsi plus personne n'avait le droit de dénigrer sa maison sous peine de le payer très chère.

« Maman, Priam a pris mon livre. » Se retournant vers la jeune adolescente, Priam lui lança un coussin à la figure avant de se mettre à courir à travers le jardin. Sixtine était la seule moldue qu'il côtoyait et de ce qu'il voyait c'était loin d'être des êtres très intéressants, s'il se référait à Sixtine, les moldus étaient pleurnichards, embêtants et surtout ils passaient leur temps à se plaindre, dès l'enfance Priam avait dû cacher ce qu'il était à Sixt, mais honnêtement il n'avait pas besoin de magie pour lui faire vivre un véritable enfer, il passait son temps à la chercher. Bon si au début de leur enfance Priam voyait Sixtine comme une sorte d'animal, une fille, il considérait cela comme une chose bizarre avec des cheveux trop longs et qui passait son temps à pleurer. Mais avec l'adolescence et ses hormones il doit bien avouer qu'il a tendance à trouver un certain charme à la jolie blonde, néanmoins hors de question pour lui d'avouer quoi que ce soit, parce que Sixt a beau être plutôt agréable à regarder, elle était de loin la personne la plus inintéressante qu'il pouvait connaître.

« Si tu connais pas, tu ne peux pas juger. » Levant les yeux au ciel, Priam attrapa le livre que possédait la jeune femme avant de l'ouvrir, soupirant longuement, il l'ouvrit tentant de dissimuler son sourire. « Sérieusement, tu penses qu'un gars avec des lunettes, une cicatrice et un pote roux peut devenir célèbre et être le plus grand sorcier de tout les temps ? Honnêtement, tu me fais de la peine. » Secouant la tête, il lui lança le livre avant de s'allonger sur le lit de la jeune femme. Intérieurement il jubilait, il mourrait d'envie de lui dire que non seulement tout cela existait, mais qu'en plus, il en était un de sorcier, un qui provenait de Poudlard, qui possédait un balai, bien qu'il détestait le Quidditch, mais aussi et surtout un qui lançait des sorts, il avait aussi fortement envie de lui gâcher ses fantasmes en lui avouant qu'Harry Potter était un raté, que seul Voldemort valait la peine et qu'il était loin d'avoir envie d'exterminer le monde, mais il ne pouvait pas, parce que c'était interdit et bla bla bla. J.K Rowling était pour lui un génie. Elle avait réussie à se moquer de la totalité des moldus et aujourd'hui elle était très riche. Franchement ? Même lui s'inclinait. Les Harry Potter, il les avait lu par pur curiosité parce que Six n'avait fait que lui vanter les mérites de ces bouquins et que honnêtement ? Elle lui prenait la tête à lui dire qu'il ne pouvait pas critiquer sans avoir lu, ainsi puisqu'il avait très envie de continuer à l'embêter, il avait lu le premier et avait tellement trouvé cela hilarant, qu'il avait fini par dévorer les six autres. Une seule question persistait dans son esprit : pourquoi avoir choisi Harry Potter, c'est vrai ce n'est pas comme si un jour, il avait fait quelque chose de grand ou autre, au contraire, il était sûrement le sorcier le plus ridicule de toute l'histoire.

« Enfin ! Ok je lui annonce quand la nouvelle. » Souriant et sautillant sur sa chaise, Priam fut surpit de voir ses parents soupirer. « Priam tu ne vas rien dire à Sixtine. » « Quoi, pourquoi ?! Mais c'est officiel, tous les moldus le savent, même elle, elle m'a quasiment pété un cable avec Malfoy, alors autant lui dire ?! » Voyant son père secouer la tête et sa mère soupirer, il leva les mains au ciel. « Sixtine et sa famille sont les seuls moldus que nous côtoyons et il est hors de question que l'on perde des amis à qui l'ont tiens, parce que tu as décidé de faire peur à Six. Priam tu n'as plus dix ans, il est temps que grandisse et que tu laisses cette pauvre fille tranquille. » Se levant en rejoignant sa chambre, Priam soupira de nouveau. Enfin il aurait pu torturer Six, toujours gentiment, mais au moins, elle aurait peut-être été plus « docile » avec lui, mais non il fallait qu'encore une fois ses parents interviennent. Mais bon, il aurait dû le prévoir, déjà que son père était en panique parce que Voldemort avait décidé de mettre en place une sorte de mafia qui était décidé à désinhiber Londres, le fait de se retrouver face à des moldus et de leur révéler leur véritable nature, allait forcément être prohibée. Entre ça et la volonté du ministère à rendre le monde magique plus puritain, Priam avait tendance à regretter de ne pas être un simple moldu, sans problème. Il fallait le comprendre, revendant quelques drogues au sein de l'université, sans forcément être dans l'excès, Priam était loin d'être un garçon gentil et parfait, malgré le fait qu'il se plaisait à le faire croire à l'ensemble de son entourage. Se laissant tomber sur son lit, le garçon ferma les yeux, ce n'était pas parce qu'il lui était interdit de révéler sa nature à Six, qu'il allait arrêter de la chercher pour autant. Souriant au fait qu'il allait la revoir lors d'un repas organiser par les parents de la jeune femme, il était temps qu'il mette un petit plan en place.

Trouble big mistake.

« Tu as fais QUOI ?! » Blanc comme un linge, Priam serra ses bras contre lui. « J'ai paniqué ok, je l'ai poussé, elle s'est cogné la tête et boom, elle a perdue connaissance. Forcément j'ai eu peur, c'est vrai que je ne la porte pas dans mon cœur, mais je n'ai jamais voulu la tuer. Alors quand j'ai vu qu'elle répondait plus, j'ai … enfin … je lui ai lancé un sort de réanimation … et ça n'a pas marché, c'est comme si elle avait ... aspiré la magie. » Il cru que sa mère allait défaillir, il n'avait pas une seule seconde conscience de l'erreur qu'il venait de faire. Pour remettre les choses dans son contexte, avec deux de ses amis, il avait rejoint Six près de la marre de cette dernière dans leur jardin, forcément Priam avait voulu faire son malin et par conséquent, il avait prévu de pousser la jeune femme dans l'eau afin de l'agacer et surtout de l'humilier, néanmoins les choses avaient tourné à la catastrophe quand la jeune femme s'était cogné la tête contre une pierre. La sortant immédiatement de l'eau alors que ses amis allaient prévenir les parents, Priam avait discrètement jeté, dans la panique, un sort de réanimation pour lui, sort qui avait échoué quand la magie entra, littéralement, dans le corps de la jeune femme. Par la suite il n'avait pas eu le temps de comprendre quoi que ce soit, la jeune femme avait été envoyé à l'hôpital, néanmoins préoccupé par ce qu'il avait vu, il en avait parlé à ses parents qui lui avait expliqué que les Wizzgles étaient survenus chez les moldus, ces derniers intentionnellement ou non, "aspiraient" la magie des sorciers et devenaient par la suite sorciers. Ainsi, muni de son balai de Quidditch, il était entré dans la chambre avant de constater avec horreur qu'au touché de la jeune femme, le balai s'était mis à trembler. Dans quelle galère ne s'était-il pas fourré ?!