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(Well, I lie and I'm easy, pleased to meet you // Edward)
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Edward Khan
ÂGE DU PERSONNAGE : 32 ans et toutes ses dents

PROFESSION : Majordome

INFLUENCE : 16

ARRIVEE : 18/04/2015

HIBOUX : 87





Edward Khan

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ORIGINE : wizzgle né-moldu

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Re: (Well, I lie and I'm easy, pleased to meet you // Edward)

Mer 29 Avr - 20:26

 ❝Well, I lie and I'm easy, pleased to meet you❞
feat. Apollo Méliès



Non, tout vas bien, il y a un truc qui te gêne ?
Je me calme un peu, essaie de me détendre. Je me rend bien compte que j'ai un peu cassé l'ambiance. On était bien partis. Très bien parti. Tant pis. Mais c'est vrai que ça a de quoi étonner, non ? Il n'a pas l'air d'avoir changé d'un pouce. Alors je cherche l'explication. Sauf que rien ne me vient. J'ai le souci de ne pas être vampire depuis très longtemps aussi...mais il n'empêche, s'il y avait eu des cas particuliers, je pense que ça se serait su.
Vous me direz, venant de la part de quelqu'un qui ne sait même pas comment il est devenu wizzgle...
Je passe une main sur mon visage, je dois avoir l'air d'un fou. Alors je me force à adopter une attitude un peu plus calme.

En soit...non, tout va bien. C'est que...tu n'es pas sensé...être normal. Tu devrais déjà être en vampire à l'heure qu'il est. Alors ça m'étonne. Mais tant mieux dans un sens. Ca m'aurait peiné que tu deviennes un vampire sans l'avoir voulu. Alors, que tu sois étrangement indemne, si tu me permets l'expression, c'est...bien.

Je prend sa main, la garde pressée contre ma joue, tout en réfléchissant. J'ai l'air idiot, entièrement nu, encore tout vibrant de nos étreintes, a réfléchir à des questions aussi sérieuses, surtout avec autant d'alcool dans le sang.

Oui...enfin, donneurs. Des volontaires pour devenir vampires surtout. Et puis, pour être tout à fait honnête, ça faisait longtemps que je n'avais pas bu de sang...humain. Ce qui explique pourquoi je me suis jeté sur toi aussi rapidement, et sans faire attention à si tu étais réellement open. Le sang humain est difficile à se procurer, je n'ai du boire de sang sorcier qu'une ou deux fois, trois en comptant ce soir, sinon c'est du mol...de l'animal. Bref...voilà pourquoi j'ai eu l'air un peu paniqué. Parce que je me suis rendu compte que tu n'étais pas consentant et que tu étais sensé te transformer en vampire.

Je crois que j'ai trop parlé
-tu as trop parlé
-C'est ce que je viens de dire ! Si c'est pour dire des âneries, repars d'où tu viens
- c'est à dire...? Je serais curieux de savoir d'où je viens à part de ton esprit malade et dédoublé
- La ferme....
Je m'allonge à côté d'Apollo, lui baise le bout du nez en gardant sa main si chaude contre ma joue. J'aime ce contact. J'essaie de ne pas réfléchir, de me concentrer sur le présent, à savoir les deux grandes prunelles chocolat qui me regardent, ce cou que j'ai envie de mordre (que j'ai mordu déjà), ce torse, ce...genou si bien formé ? Voilà, je divague, porté par un beau gros, magnifique nuage d'alcool.

En partant du principe que tu es peut-être immunisé contre le gêne vampire...tu voudrais pas...devenir un régulier ?

Oups, je viens de sortir une grosse bêtise, je le sens. Moi qui pensait que l'alcool s'évaporerait avec cette montée de température, je m'y connais bien peu en chimie éthylique. Lui proposer de devenir mon garde-manger régulier, mais ça va pas non ?!
- avec ton bol, l'autre l'aura vider en deux fois et pouf ! Fini le Apollo.

Je veux dire...le jour est encore loin -enfin je crois- mais...j'ai bien envie de...

- non, ne finis pas ta phrase, c'est mieux. Adopte une attitude détachée, lève -toi, non, ne te lève pas en fait, replonge ta langue dans sa bouche et reprend où vous vous en étiez arrêtés. Histoire que l'on en finisse avec cette histoire. Je te rappelle que le jour se lève dans trois heures. Si tu veux profiter un peu de ton agneau
- Agneau ?
- oui, les cheveux me troublent. Bref, si tu veux profiter de ton agneau avant de mourir et de jouer les comateux entre ses cuisses, bouge-toi le derrière, ça devrait pas être difficile, il n'y a rien dessus.
- Je dois faire quoi ???? oO
- rooooh ! Faut tout lui expliquer à ce garçon. Tu vois les documentaires animaliers ? Quand le mâle est sur la femelle ? Bien, tu fais pareil.
- Je vais faire comme si je n'avais rien entendu, je vais me faire fondre les yeux avec de l'acide citrique devant ce image qui viole mon esprit et...essayer de te marabouter. Parce que tu fais flipper.
- comme si tu pouvais.
Je souris à Apollo, baisse le regard le long de son corps d'un air éloquent. Me gusta, me gusta mucho.
Mon bras s'enroule autour de lui, le presse contre moi, j'ai besoin de ce contact, ça va devenir une addiction de le sentir, nu ou non, tout contre moi, sa peau si chaude, si vivante. J'aimerais bien le voir au soleil, ne serait-ce qu'une fois. Mais pas possible. Ma bouche cherche la sienne, fait taire une éventuelle objection, question, remarque. Comme aimantée, mon autre main glisse sur son cou, le long du foulard, remonte et joue avec les spirales sur son crâne. Je ne pense pas que nous pourrons reprendre là où nous en étions mais...je me serais au moins amusé.
Je recule, bien conscient qu'après ma petite esclandre, je ne peux pas exiger du jeune homme ne serait-ce...je ne peux rien exiger en fait. Alors je me redresse, passe un doigt le long de son torse.

Tu es l'un des meilleurs non-donneurs de ma vie. Et probablement le plus doué avec sa langue.

C'est officiel, je n'ai pas cuvé mes verres ni ceux d'Apollo. Non, pas du tout même.

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Dernière édition par Edward Khan le Jeu 30 Avr - 11:09, édité 1 fois
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Re: (Well, I lie and I'm easy, pleased to meet you // Edward)

Mer 29 Avr - 22:47




Edward & Apollo
Well, I lie and I'm easy all the time but I am never sure, why I need you ? Pleased to meet you.

Euh est-ce que j’ai bien compris ce qu’il vient de se passer ? J’ai failli devenir un vampire ou mieux encore, mourir comme un gibier ? Non mais hey ! Ca va moustique oui, tu ne vas pas en plus de me vider me faire des frayeurs pareilles ! Et il fait comme si de rien n’était. Mec, j’ai failli crever et/ou me transformer en buveur de sang !

« Je ne sais pas si je dois rire, pleurer, fuir ou continuer comme si de rien n’était. »

En réalité, je l’avais senti. Je savais qu’il y avait quelque chose de dangereux dans l’expérience de suivre Edward. Mais je n’arrivais pas à donner un nom à cela, ni même à savoir précisément ce qu’il pourrait m’arriver en suivant mon instinct sans me poser de question. Alors qu’en me concentrant un petit peu, seul dans un coin de la pièce ou dans une cabine de toilette, j’aurais facilement pu interrompre tout cela avant de me faire mordre.

Il n’a pas l’air de vouloir s’arrêter là, mais au moins il me laisse maintenant le choix. Et je dois dire que pour le moment je suis nettement refroidit. Les sueurs froides qui me traversent de part en part à l’idée que tout n’est pas encore joué et que dans la seconde qui suit une fulgurante douleur pourrait me prendre. Ou pire, que je pourrais devenir un vampire. Je refuse catégoriquement que ça m’arrive. Et qui sait, peut être à cause de ça, je ne pourrais plus jamais revoir personne, et pire, je commencerais à tuer des gens pour…

« Tu as tué des gens ? »

Je ne peux pas me retenir de lui demander ça. Non parce qu’apparemment il faut absolument être sorcier pour muter et devenir vampire, tout autre victimes se retrouvent décédées avant l’aube. Et ça veut dire qu’il avait donc l’intention de me tuer ? Il me pensait suicidaire ou quoi ? Je ne vois même pas quel genre de suicidaire irait voir un vampire pour mettre fins à ses jours. Ou plutôt à ses nuits. Ou alors… Il savait que j’étais un wizzggle. Ou un sorcier, ça ne change pas grand-chose au final.

« Ok, je pense que même si on ne va pas au bout de ce que j’avais dit, ce n’est pas bien grave, regarde, t’as trouvé un moyen de faire disparaitre mon envie pressante. Et cette histoire de donneur régulier, on peut en reparler plus tard, si je survis ? »

En effet l’excitation est un peu retombée, mais bon, ce n’est pas plus grave, au moins je ne forcerai pas Edward à faire quelque chose qu’il ne veut pas. Je le laisse me toucher comme si j’étais une œuvre d’art en verre très très fragile et m’embrasser au contraire comme si j’étais une pute de trottoir. J’espère ne pas avoir émis cette pensée à voix haute, ça ne ferait pas franchement glamour. Heureusement il ne semble pas que ce soit le cas, et Edward finit par dire la chose la plus étrange de la soirée, signe que sur ce point là, il est bien plus bourré que moi.

Tu es l'un des meilleurs non-donneurs de ma vie. Et probablement le plus doué avec sa langue.

J’avais découvert mon pouvoir un matin, alors qu’en me réveillant je sortais d’un rêve absolument affreux où je me retrouvais dans une sort de café ou de bar ou qu’en sais-je, avec des gens autour et qu’à 16 heure 43 et 14 secondes exactement, tout le monde explosait. Fuite de gaz ou terroriste, rien à foutre, je m’étais réveillé en sursaut, sueur et tout le reste, et j’avais fini, comme d’habitude par complètement oublié mon rêve pour continuer ma journée. Sauf que je me suis retrouvé dans le lieu, le même, et que tout m’est revenu à 16 heure 42 pile. Je ne sais plus par quel charisme improbable j’ai réussi à faire sortir tout le monde, mais je peux au moins me vanté d’avoir réussi à sauver quelques personnes de ma malchance. Bien que je ne comprenne pas comment il était possible que j’ai pu prévoir cette explosion.

« Bien alors comme tu m’as l’air sacrément out, et que moi-même j’avoue que je ne suis pas remis de mes émotions, et que je ne sais même pas si demain matin je serais toujours en vie, je suppose que je peux t’en dire un peu plus sur moi. C’était ce qui était prévu après tout. »

Je regarde Edward en touchant distraitement au dessus du tissu la blessure qu’il m’a infligé, espérant sérieusement qu’une fois, juste une fois dans ma vie, j’ai un tout petit peu de chance.

« Je m’appelle Apollo Méliès, et comme t’as pu le constater je suis français. Et pas un donneur, non plus. Ni même un suicidaire ou en fait on s’en fiche t’as raison. Non, je ne suis qu’un palefrenier à la cuisse légère qui s’est retrouvé dans le monde ensorcelé grâce à une partie de jambes en l’air avec un sorcier, le fils Potter, et qui me suis retrouvé à pouvoir prédire l’avenir comme l’une des ces voyantes de roulotte. Comme on a pu tous les deux le constater je résiste assez mal à l’alcool et les compliments que tu me fais depuis tout à leur sur ma plastique, je te les renvoie volontiers, parce que ça fait longtemps que je n’ai pas croisé quelqu’un d’aussi beau que toi (et si c’est Daucy, j’en ai envie) et bon, même si en l’instant j’ai super peur de me transformer ou de mourir… je sais pas si on doit continuer sur notre lancé ou plutôt arrêter tout maintenant, ou s’endormir et espérer avoir oublié demain matin, enfin pour moi en tout cas, j’imagine que t’as pas sommeil toi. »

Je me retiens de lui demander si dans le pôle il resterait réveillé tout l’hiver puisque c’est la nuit permanant mais tout à bord je n’y pense pas vraiment et en plus c’est assez hors propos.
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Re: (Well, I lie and I'm easy, pleased to meet you // Edward)

Jeu 30 Avr - 11:58

 ❝Well, I lie and I'm easy, pleased to meet you❞
feat. Apollo Méliès



Je me recule, bien conscient que mon comportement est
1) tout ce qu'il y a de plus grossier 2) pas vraiment compréhensible. Même pour moi. Apollo semble lui aussi complètement perdu, il y a de quoi, après l'avoir chauffé, je le refroidis avec des menaces de mort imminente et après, je lui ressaute à moitié dessus. La palme de la logique est attribuée à Edward Khan, prière de venir la récupérer sur l'estrade s'il tient encore debout.

Tu as tué des gens ?

Oh la question qui tue !!!! Je ne m'y attendais pas !
- pour sûr...mais c'est logique qu'il te la pose. On se la pose tous
- ???
- bah oui, tu te nourris de sang mon coco, il est évident que les gens, ça les étonne. Toi même, tu avais encore du mal il y a quelques mois.
Je passe une main dans mes cheveux pour les ramener en arrière, signe évident que je suis gêné. Pour le coup, je n'ose pas regarder le jeune homme dans les yeux, c'est vraiment une situation étrange, nous deux, entièrement nus, encore tout moites de sueur et de désir, dans une ambiance glaciale. Comme post-coït, j'ai vu mieux. J'ai vu pire, mais j'ai tout de même vu bien mieux.

Je...ne pense pas qu'il soit nécessaire de répondre à cette question.

Ma réponse peut paraître très froide, mais...je ne suis pas à l'aise avec ma façon de me nourrir, tuer des animaux ne me fait ni chaud ni froid mais les humains....le dernier moldu que J'ai tué, c'était il y a bien longtemps et je me suis senti très mal. Quand à celles que j'ai pu tué entre temps....ce n'était pas moi, pas vraiment Ca ne compte pas.
Alors pourquoi Est-ce que ça me hante ? Peut-être parce que je ressens tout. Dans les moindres détails. Emilie elle s'appelait. La dernière d'une longue série.
- tu exagères, pas si longue
Elle avait quoi ? 14 ans ? Châtain, grands yeux gris un peu écartés, petite bouche toute rose. Il l'a suivi, elle rentrait de son cours de danse africaine. Elle ne s'est même pas méfié quand il lui a adressé la parole. Elle est tombée sous le charme, voix mielleuse, sourire gentil. Il faisait sombre, il n'a même pas eu besoin de beaucoup de force. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, elle était déjà dans ses bras, la gorge offerte, vidée et le regard mort. Il est reparti, le sourire aux lèvres et le ventre plein. La gamine a été retrouvée allongée sur un banc, comme endormie. J'en ai fait des cauchemars.
Alors non, je ne vais répondre à la question du meurtre. Hors de question.

Je pousse un soupir tout en jetant un coup d'œil à Apollo, comment j'ai fait pour tout faire déraper ? L'honnêteté est mauvaise je suppose.
- oui, tu as voulu être honnête et résultat, tu t'en mord les doigts. La prochaine fois, laisse-le dans l'ignorance
- A quoi bon ? Il serait devenu vampire et là, j'en aurais entendu parler longtemps.
- ou il serait mort et tu ne l'auras plus entendu du tout. De toute façon, il est vivant alors ça ne change rien.
Le jeune homme caresse le foulard palpe sa blessure à travers le foulard tout en me regardant, je ne vais pas m'excuser une énième fois même si j'en ai envie.
Il commence à me parler de lui, du fait qu'il est français (un point pour moi), qu'il n'est pas suicidaire (???)
- je suppose que ça a un rapport avec la morsure
- Ah...
- heureusement que je ne suis jamais saoul
Lui aussi est un wizzgle d'après ce que je comprend, lui au moins, il sait comment il a fait
- en couchant avec le fils Potter, la vache, il fait tout par les voies basses ce type !
- La ferme !
et qu'il est voyant. Intéressant. C'est bien la première fois que j'entend parler de ce genre de personne. Je me retiens de lui demander ce que ça fait de connaître l'avenir, comment il procède et tout et tout mais je sens que ce serait mal venu et puis...ce n'est sûrement pas la joie de vivre comme ça alors évitons d'envenimer les choses.

Je dois avouer que...je ne sais pas non plus ce que nous devrions faire. Tout ce que je sais, c'est que si tu avais du mourir ou te transformer, ce serait déjà fait depuis longtemps. Un problème en moins déjà.
Ensuite...sache que je n'avais aucune intention de te tuer ou quoique ce soit, c'était un acte irréfléchi. Je m'en excuse.


Je le regarde, me rend compte que sa nudité le gêne peut-être en vu des circonstances et lui désigne les draps du regard au cas où il voudrait se couvrir. Perso, être en tenue d'Adam ne me dérange pas vraiment.

Tu peux faire ce que tu veux, partir, rester, dormir, discuter ou me fusiller du regard. Je ne t'oblige à rien.
Maintenant...je vais mourir dans quelques heures à peine et...je sais que je ne suis pas en droit de te demander ça mais, ce serait...un plaisir...de passer mes derniers moments de nuit avec toi.


Sans obligation aucune. Evidemment. Je m'allonge à bonne distance pour qu'il ne croit pas que je vais lui sauter dessus ou quoique ce soit, le regarde du coin de l'œil avec une légère appréhension : va t-il fuir ? Va t-il me fuir ?


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Re: (Well, I lie and I'm easy, pleased to meet you // Edward)

Ven 1 Mai - 17:11




Edward & Apollo
Well, I lie and I'm easy all the time but I am never sure, why I need you ? Pleased to meet you.

Me voilà un peu rassurer. A peine, juste assez pour me dire que je ne vais peut être finalement pas mourir ni même me transformer. Mais je trouve ça très étrange quelque part, que ça ne choque pas Edward. C’est peut être dû à l’alcool qui lui grignote le cerveau, je ne vois pas vraiment d’autres raisons. Mais il a réellement l’air désolé et quelque chose me dit qu’il faut que je lui assure que je ne lui en voudrais pas éternellement. De toute manière sûrement que demain, lorsqu’il dormira, je m’en irais et on ne se recroisera plus jamais.

« C’est bien la première fois dans ma vie que j’ai autant de chance. »

Depuis le début de la soirée, les bonnes nouvelles semblaient s’accumuler. J’avais finis plus tôt les cours, j’avais ainsi pu profiter d’une demi heure entière sous l’eau chaude de ma douche, j’avais réussi à me décider assez vite sur les habits que j’allais bien pouvoir mettre pour ne pas finir la soirée seul. J’avais rejoins un bar où, oh joie, il ne semblait y avoir eu de problème et tout le monde semblait sympathique j’entends là que les coups de poings ne volaient pas. J’avais repéré l’homme le plus beau de Londres, seul, à la recherche d’un partenaire, certes, pour un vampire, mais ça c’était un détail. J’avais même réussi à attirer son attention et fait marché mon plan à la perfection à l’aide d’un cobaye qui ne m’avait même pas insulté en s’en rendant compte. Quoique pour ne dernier point en réalité je ne sais plus. Peut être bien en fait, mais je m’en fiche. Et avec mon nouveau pêcheur nous étions allés dans un hôtel assez accueillant, bien rangé, et en plus confortable.

« C’est vrai regarde ça, on est nu, dans un lit, alors que je dois avoir pas mal de concurrence, parce que t’es
franchement pas vilain. En plus tu me demande de rester alors que je ne fait que t’enfoncer depuis tout à l’heure. Sur ça j’ai encore des réserves, mais je ne vais certainement pas refuser. »


Bien qu’au final nous n’ayons rien fait, et que je ne suis pas sûr qu’il veuille réellement que ça se fasse, il n’a pas l’air aussi porté que moi sur le sujet. Et aussi sûr que je ne pourrais pas profiter de la chaleur de la personne, je lui donne un moins quinze degré interne. Mais ce n’est pas grave, il est gentil, je suis encore bien imbibé, je commence à fatiguer aussi, et quelque chose me dit que je ne perds rien à rester ici cette nuit. Je préfère écouter mon petit doigt au moins cette fois.

Je me redresse à peine. Je saisis le drap que m’a montré Edward et le met sur mon dos, façon cape. C’est juste parce que j’ai un peu froid je l’avoue, et même si je sais que malheureusement ça ne changera pas grand-chose, je m’installe sur le vampire, comme un animal un peu trop affectif qui grimpe sur son maître pendant la nuit, et tant pis s’il l’étouffe avec ses poils. Moins de risque que j’arrive à tuer Edward de cette manière là. Peut être davantage à cause de mon poids à la limite. Allongé sur son corps, mes jambes de part à et d’autre des siennes, ma tête dans son cou. Mes bras… Putain à quoi ça sert les bras à part à nous gêner quand on veut dormir ? Alors, je choisis de retrouver ses mains pour croiser nos doigts et remonter nos membres supérieurs au dessus de nos têtes, histoires qu’ils ne fassent mal à aucun de nous.

« En plus malgré ta morsure je ne suis ni mort ni transformé. Si ça ce n’est pas quelque chose d’absolument génial ? Je ne comprends pas encore bien pourquoi, mais de toute manière, je ne pense pas qu’on soit aptes à apprendre de la théorie maintenant. »

Il s’était passé bien des choses au moment de la morsure, notamment une vision inattendue, et une espèce de réaction improbable et surtout carrément inqualifiable puisque jamais vécu ni jamais expliquée par qui que ce soit. Mais si j’avais réellement senti mon sang s’enfuir pour rejoindre l’estomac de Edward, je ne m’étais à aucun moment senti mourir, mon cœur ne s’était pas arrêté de battre, et au contraire après je m’étais assuré d’être plus vivant que jamais. A aucun moment non plus je n’avais cru m’apercevoir que mes dents poussaient et que j’avais une irrépressible envie de sang. Et une soudaine envie d’aller courir dehors, comme si mon cycle de sommeil avait changé du tout au tout. Bien que je ne sois pas sûr que ça se soit passé exactement comme ça pour mon vampire.

J’aimerais lui demander de me parler un peu de lui, mais je ne suis pas sûr qu’il ait très envie qu’on aborde le sujet. Après tout on ne se connait pas, et peut être même qu’une fois sobre on ne pourrait pas se supporter. Mais pour le moment, on est plutôt compatibles et c’est tant mieux. Je lui mordille distraitement l’oreille, lui suçote le lobe, parce qu’il se trouve à ma portée et que c’est comme ça, voilà. S’il ne veut pas, je suis sûr qu’il saura me le dire.
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Re: (Well, I lie and I'm easy, pleased to meet you // Edward)

Ven 1 Mai - 18:55

 ❝Well, I lie and I'm easy, pleased to meet you❞
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Contrairement à ce que je croyais, Apollo ne commence pas à rassembler ses affaires, à se rhabiller ni même ne me foudroie du regard. Rien du tout, il s'allonge tranquillement sur moi, le drap sur les épaules, apparemment en train de relativiser sur le fait qu'il a de la chance d'être vivant et encore humain. Je suppose que oui, c'est une excellente nouvelle. Je dois bien avouer que c'est ennuyeux d'être vampire, on peut vivre moins longtemps que les humains lambda (oui, news : le jour dure plus longtemps que la nuit là où on est).
Il commence à parler, un peu pour ne rien dire, je pense qu'il est encore saoul, comme moi. Mais ce que j'en entend me fait plaisir. Au moins, dans ses réflexions, la balance penche en ma faveur.
Il me couvre de son corps, ses cheveux me chatouille le menton tandis qu'il continue ses réflexions à voie haute, je l'écoute d'une oreille distraite, très distraite puisqu'il commence à me la mordiller. Ce n'est pas pour me déplaire. Mais je pense que je ne vais pas lui ressauter dessus tout de suite.
- sage décision.
- Merci....mais pourquoi es-tu de mon avis ??? oO C'est flippant
- parce que j'aimerais dormir et entendre vos gémissements et autres grognements bestiaux m'empêcherait d'atteindre le sommeil paradoxal.
- Ah...tout en finesse toi
- toujours
Les bras au dessus de ma tête, ses doigts contre les miens, je ferme les yeux, l'écoute respirer. Je sais, c'est étrange dis comme ça, tout de suite très stalker en mode....l'autre vampire dans Twilight. Mais il ne s'agit pas de ça, je ne peux rien écouter d'autre vu qu'il est 4h du matin. Plus que trois heures avant le lever du soleil...mince.
Je rouvre les yeux, regarde Apollo, il est vraiment mignon, j'ai bien fait de ne pas le tuer.
- comme si tu y étais pour quelque chose...
Je libère une de mes mains, en caresse la joue du palefrenier, tout doucement. Je profite du fait qu'il lève les yeux vers moi pour l'embrasser, tout simplement, pas de demande sous-jacente ou quoique ce soit. Je lui souris, regarde un peu ses prunelles si appétissantes, me force à ne pas descendre vers son cou.

Merci pour cette nuit en tout cas...aucun regret de mon côté

Je ne peux pas m'empêcher de continuer à le regarder, quelque part, j'aimerais bien graver son image sur ma rétine, parce que je sais que je vais bientôt mourir pour la journée, qu'il va partir et que je ne le reverrais pas. Ca m'attriste un peu mais bon, ainsi va la...vie ? Quoiqu'il en soit, ça restera une belle nuit. Trop courte à mon goût, pleine de rebondissements.
Je garde ma main libre contre la joue du français, la caresse, la passe dans ses cheveux. Je m'attend à ce qu'il s'endorme, j'aimerais bien, si ça peut me permettre d'être sûr de le garder jusqu'au lever du jour.
Je ferme les yeux, continue à lui caresser la tête. Ca fait très bizarre quand on y pense. Le vampire qui câline son donneur du soir, qui souhaite que ce ne soit pas la dernière fois qu'il le voit, les deux hommes qui quelques temps avant étaient en train de s'amuser à des jeux d'adultes, se retrouvent l'un sur l'autre, à chercher le sommeil comme des enfants.


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Dernière édition par Edward Khan le Sam 2 Mai - 11:02, édité 2 fois
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Sam 2 Mai - 2:48




Edward & Apollo
Well, I lie and I'm easy all the time but I am never sure, why I need you ? Pleased to meet you.

Tant mieux si tu as trouvé cette nuit absolument parfaite, tu aimeras moins la gueule de bois que tu auras à ton réveil, aussi loin puisse-t-il se trouver pour toi au final. Enfin moi aussi, mais moi je me réveille dans pas si longtemps, même si mes heures me permettent de me lever à midi plus qu’à six heure. Heureusement d’ailleurs, là c’est certain que je n’y aurais pas survécu.

Mais pour le moment, je n’ai pas de quoi me focaliser là-dessus, je préfère profiter, entre les bras d’un homme, la douceur d’avoir juste un peu de compagnie. A défaut d’avoir pu satisfaire ma libido. Mais avec l’alcool et la fatigue, en l’instant ce n’est plus trop ce qui m’anime. Non, maintenant que la tendresse s’est emprise de moi, je n’ai plus le choix que de penser un peu, aux soucis que j’essaie d’oublier un temps soit peu, lors de mes coups d’un soir.

« Je suis désolé, je ne pourrais plus rentrer avec un moment. Je ne suis même pas sûr de pouvoir rentrer chez mes parents en fait… » Sa voix était si faible, il devait avoir fait un arrêt et les médecins avait réussi à le réanimé, de peu. Je détestais devoir lui téléphoner et apprendre que jours après jours il souffrait toujours autant, sans perspective de greffe, et, à chaque fois que j’avais un docteur au bout du fil au lieu de mon ami, je m’attendais à ce qu’on m’annonce la triste nouvelle de son décès. J’avais arrêté d’essayer de lire le futur lorsque j’en avais le choix pour ne pas avoir à affronter ça. Une heure bien précise qui s’affichait, les bips d’une machine puis un plus long, indiquant que le cœur avait finalement cessé de battre, j’avais trop peur de voir ça à un moment. Alors, même lorsque je dormais, je n’arrivais pas à me reposer, puisque j’étais deux fois plus vulnérable aux visions. Je détestais ça.

La douceur d’Edward me fait du bien, elle m’apaise, et c’est tout ce que je recherche. Son toucher furtif m’éveille des frissons, qui me rappellent que je suis en vie. Je ne sais pas si c’est réellement une chance que de vivre dans une perpétuelle tristesse et un stress incontrôlable à longueur de journée, mais je suis conscient que certain donneraient leurs âmes pour pouvoir être aussi vivants que moi, pouvoir marcher, parler, respirer sans l’aide d’une machine que l’ont a rattaché à leur cœur.

« J’en peux plus ! Les cours me prennent mon travail ! Je n’ai presque plus assez de sous pour payer le loyer puisque je suis maintenant seul. Je n’ai pas envie de presque la seule chose qui me rappelle qu’à un moment il était souriant, en forme, en colère ou même triste, qu’il avait une vie normale, et qu’il était avec moi lorsque je rentrais le soir. On se battait pour ne pas avoir à faire la vaisselle et on improvisait des jeux stupides à vingt-deux heures lorsqu’on était trop sur les nerfs. » Elle essayait de me consoler depuis une heure. Et moi je tournais en rond dans la petite cuisine du dit appartement, le téléphone collé contre l’oreille, mes larmes brouillant ma vision qui parfois se posait sur les factures que je recevais depuis un moment. J’avais déjà demandé de l’aide à ses parents, qui m’avaient généreusement aidé le mois dernier, je ne pouvais pas recommencer ça. « Maman aide moi… »

Petit à petit je perds conscience, sans néanmoins réussir à me faire happer par Morphée, J’ai les spasmes du sommeil qui me réveillent à chaque fois que je sombre. « Pardon… » Je répète à Edward pour la troisième fois peut être. D’ailleurs je ne sais pas qu’elle heure il est, peut être qu’en fait il dort et qu’il ne m’est alors plus d’aucun soutient, toujours est-il qu’il respire toujours, alors soit il appelle la mort, le sommeil, soit il meurt vraiment quand il s’endort et dans ce cas, il est toujours avec moi.

« Quand tu te seras endormi, si ton cœur doit s’arrêter, je ne suis pas sûr de pouvoir rester. » Je lui informe sans méchanceté aucune. C’est juste que déjà dormir sur un cadavre, c’est politiquement parlant incorrecte au plus haut point, et en plus, ce serait vraiment trop douloureux pour moi. Non, à la place je me rhabillerais tranquillement, et je sortirais en faisant le moins de bruit possible. Je sortirais, non pas par la porte fermée, mais par une issue de secours et j’appellerai l’hôpital. Comme tous les matins.

J’avais encore eu une vision. Celle banale d’une vieille femme qui traversait la route. Mais ce qu’elle n’avait pas vu c’est le feu des piétons passant au rouge. Big Ben avait sonné six heure de l’après midi. Le problème c’est que je ne savais pas du tout où allait se passer cette scène désastreuse. J’avais passé la journée à faire tous les passages piétons pour essayer de retrouver le bon, mais ça avait été impossible. Journal télévisé : « ce soir à six heure, une dame de soixante dix huit ans qui allait chez sa famille s’est faite écrasée par un camion. Personne n’a pu empêcher le drame et les témoins ainsi que la famille sont en état de choc. Qui aurait pu prédire cela ? » Moi. Je l’avais fait, et je n’avais pas pu changer cela. Encore une fois.
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FUNAMBULE
Edward Khan
ÂGE DU PERSONNAGE : 32 ans et toutes ses dents

PROFESSION : Majordome

INFLUENCE : 16

ARRIVEE : 18/04/2015

HIBOUX : 87





Edward Khan

Feuille de personnage
ANECDOTES SUR MA PERSONNE :
MON AVIS SUR LA SITUATION :
ORIGINE : wizzgle né-moldu

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Re: (Well, I lie and I'm easy, pleased to meet you // Edward)

Sam 2 Mai - 12:35

 ❝Well, I lie and I'm easy, pleased to meet you❞
feat. Apollo Méliès



Apollo, tremble contre moi, les paupières closes mais semblant agité. Je me demande bien à quoi il peut penser, probablement pas à des choses agréables pour être dans un tel état. Ses muscles se tendent par saccades, ce n'est pas à un degré épileptique mais je m'inquiète quand même. J'espère juste que ce n'est pas de ma faute s'il est dans un tel état. Contre mon torse nu, je sens les battements de son cœur, les pulsations sont plus rapides que la normale, il a peur, il est inquiet. On ne peut faire mentir un cœur. L'organe renseigne sur tout, les émotions, la santé, le mensonge. Rare sont ceux qui ont  tout contrôle sur leur palpitant.
Ne pouvant rien faire pour apaiser le palefrenier, je me contente de continuer mes caresses, ma main passe et repasse sur sa tête, sur sa joue, comme on fait d'un enfant qui cauchemarde.
- c'est vraiment glauque que tu parles d'enfant vu ce que vous vous faisiez il y a une heure
- La ferme ! C'est pour signifier au lecteur qu'il s'agit d'un moment calme, plus tendre que torride
- sans blague...
Mon autre main se pose dans son dos, je sais que ma température corporelle ne me permet pas de prétendre au titre d'oreiller le plus chaud et le plus réconfortant mais je crois qu'il ne m'en tiendra pas rigueur.
Lorsqu'il s'excuse pour la quatrième fois consécutive, je secoue la tête, lui murmure que tout va bien, que ce n'est pas grave, qu'il peut se rendormir.  Personnellement, j'ai encore un peu de temps devant moi, trop peu à mon goût mais il faut faire avec, avant que je ne sombre. Les avis ne s'accordent pas toujours, certains disent que les vampire meurent, d'autres qu'ils sombrent juste dans le coma. Personnellement, je ne vois pas la différence, nous ne rêvons pas, ne bougeons pas. Quand les premiers rayons pointent, je m'endors profondément pour ne reprendre conscience que lorsque le soleil se couche.

Quand tu te seras endormi, si ton cœur doit s’arrêter, je ne suis pas sûr de pouvoir rester.

Je hoche la tête, compréhensif. Qui voudrait dormir avec un cadavre ? Je ne sais pas si mon cœur cesse réellement de battre  lors de mon sommeil mais je comprend que l'idée ne soit pas des plus alléchantes.

Je comprend. Tu es libre de partir quand tu le veux, je comprendrais. En attendant, repose-toi, je suis encore vivant pendant un moment. Alors dors tranquillement.

Je veille sur toi.
Pour qu'il comprenne que je ne l'emprisonne pas, j'écarte le bras qui est sur son dos, laisse ma main sur son visage si chaud, il pourra la retirer quand il le voudra, je dors mais ne suis pas sujet à la rigidité cadavérique.
Je guette les battements de son cœur, attend qu'ils ralentissent, que sa respiration se calme.
Je ne regrette pas d'avoir eu une nuit de congé, demain, il faudra que je retourne travailler, et ce jusqu'au prochain soir libre. Retrouverais-je Apollo ?
- peu de chance, tu es un vampire et lui un...possible sorcier, nan, il a dit qu'il était wizzgle. Tu as tenté de le bouffer et la , tu le câlines comme si c'était ton petit ami. laisse tomber, s'il n'a pas déjà fui loin, c'est qu'il a peur que tu le bouffes ou qu'il est trop bourré pour bouger.
- Toujours aussi rassurant à ce que je vois. C'est un plaisir de discuter en ta compagnie
- ce n'est pas comme si tu avais le choix.
- En effet
- Ca veut dire que je vais devoir te supporter...
- tout ta vie, soit l'éternité. Toi, moi, et ton toi sadique et sanguinaire, réunis pour toujours au sein d'un même corps...
Je réprime un frisson, triste avenir que celui d'un vampire qui ne connaît personne, ne vit que pour le travail et qui a peur chaque fois qu'il se promène dans la rue, de croiser une enfant perdue ou seule et de la dévorer jusqu'à la dernière goutte de son sang tel un Grand Méchant Loup des rives de la Tamise.

Février. Il y a bien longtemps que la neige ne tombe plus sur Londres en hiver, une histoire de réchauffement climatique, un truc comme ça.  Il marche dans les rues, le nez au vent, il est sur la route pour aller chez ses maitres, travailler au manoir, être majordome de nuit est un drôle de métier, fait de silence et de murmures (et de dépoussiérage). Comme c'est l'hiver, la nuit tombe plus vite, c'est avantageux, de plus, le froid ne touche pas le vampire. Rien ne le touche. Sauf peut-être cette silhouette au loin, qui a le nez collé à l'écran de son portable. Environ 13 ans, la peau piquetée de tâches de rousseurs et le bout des cheveux teint en bleu. Parfait. Bientôt, Khan est sur elle, passe à côté  sans qu'elle le remarque, la heurte doucement ,faisan tomber le portable. Il se confond en excuses, touche sa main en ramassant l'outil, apprécie la chaleur de la peau qui n'est pas gantée (c'est plus pratique pour utiliser un tactile) et plante son regard dans le sien. Elle marmonne quelque chose, essaie de retrouver le fil de ses pensées mais quelque chose en elle lui souffle de rester un peu plus longtemps avec le jeune homme, dans l'obscurité, les pupilles bleues ne sont éclairées que par l'écran du portable ce qui donne un aspect surnaturel. Elle frissonne, se redresse, lui aussi. Son petit cœur bat fort, le sang pulse.
- Encore désolé pour ma maladresse...
- Pas....pas grave...
- J'espère que le portable n'est pas cassé, si tu veux, je peux te donner mon numéro, s'il faut payer les réparations.
- Euh...c'est pas la peine...
- Je m'appelle...Edward
- Comme le...
- Oui
- La classe
Ah...elle aime la série de bouquins. Avantage...en cet instant, le vampire remercie Stéphanie Meyer, elle lui offre le diner
- Je vais t'avouer quelque chose...je suis un vampire
- De vrai ?
Aucune méfiance, ni aucune crainte. Cette gosse est tout bonnement idiote !
Le vampire passe une main dans le dos de la gamine, elle sent la pression de ses doigts à travers l'anorak et ça lui procure un étrange frisson qui la conforte dans l'idée qu'il ne faut pas avoir peur. Le duo contourne le parc, y entre, la pré-adolescente regarde son compagnon, le détaille. Il est pas comme Robert Pattinson, mais il est beau. C'est un vrai vampire ? Il a pas les yeux jaunes ou rouges pourtant. Quand elle va dire ça aux copines...
Khan passe une main le long du bras de Katelyn, remonte, fait glisser la fermeture de l'anorak.
- Est-ce que tu as peur de moi ?
- Non...
Il sourit, dévoile des dents comme on en voit au cinéma, se penche vers la gamine qui ferme les yeux, tremblante.
- Ne t'inquiète pas Katelyn, tu ne sentiras rien, et puis...ce sera notre petit secret.
La jeune fille ne dit rien, dans l'attente.
La bouche se rapproche, deux bras se resserrent autour de sa taille, les dents percent la peau comme du beurre. Elle retient un gémissement de douleur, attend que vienne la sensation de chaleur, que viennent toutes les bonnes choses dont elle rêvait en lisant les tomes. Mais il n'y a que la douleur, ses genoux se dérobent, elle a mal, elle a peur. Elle essaie de repousser le vampire, se rend compte qu'elle est en train de faire une bêtise, mais chaque tentative est vaine et quand elle bouge, ça fait encore plus mal.
- Arrête...je veux plus...
Elle voit des étoiles, a envie de vomir. Khan la presse un peu plus, aime la sentir se débattre, petit corps sans force et sans intérêt, le meilleur est à l'intérieur. Gamine en pleine croissance, vient de manger un paquet de chips au fromage, aime se gaver de bonbons, surtout de M&M's en fait, son sens a un goût de chocolat, mais assez écœurant en fait. Trop de sucre, trop d'hormones, inintéressante. Les jambes de la gamine se dérobent sous elle sans pour autant qu'elle bouge, il la tient trop fort. Quand enfin, il est plein et elle, complètement vidée, il nettoie la plaie, vérifie qu'il n'a rien laissé de compromettant sur son corps, la laisse contre un arbre. Elle était trop fade, trop sucrée, trop écœurante et sans finesse pour qu'il prenne soin d'elle.
Alors il la laisse là, s'essuie la bouche et repart tranquillement travailler.


J'ouvre les yeux, espère ne pas avoir parler ou quoi que ce soit, le souffle court. Je retiens ma respiration, le temps que je me calme, ça ne prend pas trop longtemps. Je n'aime pas voir ces épisodes là, ce n'est pas moi. Surtout qu'il ne s'agit même pas d'un désir de sang vampirique, notre espèce n'est pas sanguinaire ou brutale. C'est juste...l'Autre qui aime ça, qui aime tuer, qui se sert de notre...changement pour excuser ses pulsions sadiques. Il me dégoute, je me dégoute.
Laissant échapper un soupir, je me rend compte que ma main est revenue se poser sur le dos d'Apollo, a repris le mouvement de va-et-vient, l'autre toujours caressante contre sa joue.
Nous voilà deux à redouter le sommeil alors ?
Quoique, je n'arrive pas à savoir si le jeune homme s'est finalement endormi. Ca m'arrangerait des fois que mon absence n'est pas été des plus discrètes.
Je me surprend à embrasser sa tête, à travers les boucles, lui au moins, il ne me fuit pas alors qu'il sait ce que je suis. C'est déjà ça.
- oui, mais pour combien de temps ? Il ne te connaît pas totalement. Il ne nous connaît pas.
- Oui, et ça restera comme ça
- comme si tu avais le choix
Peu à peu, je sens les battements de mon cœur ralentir en même temps que le fil de mes pensées, le soleil a du entamer sa course, il est temps pour moi de dire au revoir.
Il est l'heure de dire au revoir, il est l'heure de dire au revoir, vive les Teletubbies.
Je soupire, me concentre sur le contact d'Apollo contre moi, j'aimerais m'endormir sur cette sensation. Ca ne va plus tarder.
- dodo...

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Dernière édition par Edward Khan le Sam 2 Mai - 17:38, édité 1 fois
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Apollo Méliès

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Re: (Well, I lie and I'm easy, pleased to meet you // Edward)

Sam 2 Mai - 16:18




Edward & Apollo
Well, I lie and I'm easy all the time but I am never sure, why I need you ? Pleased to meet you.

Edward a bien de la chance de ne pas se battre contre le sommeil. Dans sa situation, il doit être totalement résigné. De toute manière qu’il le veuille ou non, quand le soleil se pointe, il s’endort, c’est comme ça.

Je me relève, il respire encore, tellement lentement qu’on le croirait sur son lit de mort ou en train de prendre des cours d’apnée. Un frisson me prend, l’aube est peut être là, mais pas la chaleur. Edward est encore plus froid, et les draps ne sont plus suffisants pour moi. De toute manière, j’ai mes habits pas loin, et je vais les renfiler pour retourner chez moi.

Finalement son cœur ne s’était pas arrêté. Il avait progressivement beaucoup ralenti et il était tombé dans un coma un peu spécial. Néanmoins, dormir sur lui aurait tout de même été morbide et je n’avais pas l’intention de rester dans tous les cas. L’idée d’appeler l’hôpital pour me renseigner sur l’état de mon meilleur ami ne m’avait pas quitté, et je savais que si je ne le faisais pas, j’allais me sentir mal.

Je sors de la chambre, le plus silencieusement du monde, comme un vulgaire voleur. Mais j’ai tout de même eu le respect de laisser un petit mot pour le vampire, qui le trouvera à son réveil. « Merci pour le soutient de cette nuit, je ne sais pas si c’est très saint mais voilà mon numéro. Evite de venir me manger dans mon sommeil. ;-) Et la prochaine fois, on ira jusqu’au bout des choses, si tu veux. » C’est quelque chose de très rare pour moi que de donner mon numéro à quelqu’un, parce que les stalker, parce que les collants, parce que. Mais je crois que c’est ce qu’il fallait faire, ce matin.

J’étais parti tôt, sûr que je l’avais réveillé, et qu’il m’avait regardé comme on regarde un étranger. Je lui avais adressé un clin d’œil, raté, comme à chaque fois, et je m’étais rhabillé. Je lui avais souhaité une bonne fin de nuit et surtout j’avais eu la bonne idée ou pas de lui laisser mon numéro. Je suis pas un psy, ça ne m’en suis rendu compte très vite lorsqu’il a commencé à m’appeler pour me raconter sa vie. Et il n’arrêtait pas hein ! Non il devait penser que j’en avais un minimum quelque chose à faire. FAUX moi j’avais d’autres idées en tête, et ma vie ne s’était absolument pas arrêtée sur lui. Dommage. Au final après lui avoir poliment demandé de cesser ses appels, puis un peu moins poliment et enfin avoir désespéré en me voyant déjà racheter un téléphone et un nouveau numéro, j’ai dû me résigner. Et résilier ma ligne. Ce fut long, chiant, et pas cool du tout pour retrouver les anciens numéros que j’avais.

Je descends les escaliers, mais comme je l’avais prévu, l’hôtel dort le jour. Et inutile d’essayer de réveiller qui que ce soit, je passe donc par la porte de derrière, marquée comme « issue de secours aux rare qui ne sont ni morts ni vampires » autant dire normalement, personne. Je me retrouve dans la ruelle derrière, mais j’entends le métro en dessous de moi, et les premiers réveillés dans l’avenue à côté. Je la rejoins en décrochant mon téléphone pour appeler l’hôpital. J’ai un raccourci, je tape 2 et je lance l’appel, directement je tombe sur l’accueil.

« Bonjour madame, Apollo Méliès, j’aimerais prendre des nouvelles du patient de la chambre 138 du service de cardiologie … Oui c’est lui, il va bien aujourd’hui ? … Tant mieux. Faite lui savoir que je passerais peut être le voir cette après midi, je crois qu’il n’a pas d’examen. … Oui, merci beaucoup. Au revoir madame. »

Je raccroche. Tant de chance en ce moment, je flippe encore plus de savoir que quelque chose va bientôt me tomber sur la gueule, au moment où je m’y attendrais le moins, et que je vais surement souffrir bien comme il faut. Néanmoins je ne laisse rien paraitre de mes angoisses, je continue de marcher. Je suis épuisé, mais ça ne change pas tant que ça de d’habitude. Je repère une boulangerie, y entre, demande un café, un cookie, et vais m’asseoir à une table dehors. A l’intérieur de la boutique j’entends la radio, elle présente la météo pour la journée. Tant clair, néanmoins risque de petites précipitations sur la capitale. Ca non plus ça ne change pas. Je finis mon petit déjeuné, me lève et rentre chez moi. Il faut encore que je me douche, que je fasse un brin de toilette, que je mette des habits plus appropriés, et que je fasse mes devoirs. Je hais les cours.
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